24 novembre 2009

The Best Thing Ever !

Normalement, les vidéos YouTube toutes seules vont sur Twitter mais là, je suis obligé. C'est tellement extraordinaire... Je crois que j'ai jamais vu un truc aussi cool sur YouTube. OK, là, je m'enflamme mais ça vaut le coup !

Voici donc les Muppets qui reprenne le "Bohemian Rhapsody" de Queen...


22 novembre 2009

La fin d'une époque...

Il y a des petites choses qui pourraient paraître anodines comme ça. Mais quand elles se mettent soudain à venir bousculer votre petit coeur sensible, elles ne le sont plus du tout. Elles prennent une signification bien plus intense qu'elles n'auraient du l'être au départ.

La bande-annonce de ce film, EXTRAORDINARY MEASURES, en est une.



J'ai eu une vraie histoire d'amour avec Keri Russell. Pas au sens propre du terme évidemment. Duh. Lorsqu'a débuté la série FELICITY en 1998, j'ai eu un coup de foudre. C'était certes assez puéril - malgré mes 20 ans de l'époque - mais le personnage en question s'est mis à représenter un certain idéal féminin à mes yeux. Felicity était belle à se damner avec ses longs cheveux châtains bouclés. Felicity était naïve et romantique à l'extrême. Felicity était gentille et honnête. Et au final, Felicity et Keri Russell ont fini par se confondre - d'autant qu'à cette époque, je commençais, comme dans la série, mes études supérieures (premier appart, premiers jobs etc.) . L'actrice est donc l'incarnation parfaite de mes 20 ans qui, vous vous en doutez, est un âge important.

Mais dix ans plus tard, j'ai bien changé. Et elle aussi. Je ne suis plus étudiant. Elle non plus. Je suis toujours un célibataire un peu trop sensible et romantique. Elle est maman - en vrai et dans le film. C'est donc étrange de la voir dans cette bande-annonce, le visage un peu fatigué et bouffi dans le rôle d'une mère courage, désormais très très loin de mes préoccupations actuelles.

C'est comme si une page se tournait, comme si une époque se terminait définitivement. Je n'ai plus 20 ans. Mais je vais vous dire un chose : c'est tant mieux. Cette époque était vraiment trop merdique... Même si au fond de moi, je serais toujours un peu amoureux de Keri Russell...

18 novembre 2009

Ma jeunesse fout le camp

Est-ce que c'est vraiment comme ça que ça se termine ? Je sais pas, j'aurais bien vu ça durer éternellement. Bon, au moins que ça dure jusqu'à la quarantaine bien entamée. J'ai même pas une ride sur le visage, pas un seul cheveu blanc. Alors merde, non, la jeunesse ne peut pas se terminer comme ça. Putain, je viens juste de fêter mes 31 printemps.

Comment dois-je interpréter le fait de tomber follement amoureux d'un album de Françoise Hardy ? Un album de 1967 en plus. Parce qu'à ce rythme, je risque de me mettre à écouter Jean Ferrat dans cinq ans et André Rieu dans 10. Et ça, vraiment, j'en ai pas envie. Mais pas du tout envie. Comprenez-moi bien : la chanson en français, j'aime pas ça. C'est sûrement pas bien mais c'est comme ça. Il suffit de jeter un oeil à mon iPod à très très grosse capacité (160 Go). Maintenant que le justement titré album "Ma Jeunesse fout le camp" y a fait une soudaine irruption, il se retrouve coincé entre le "Lyfe as the rock" de MC Lyte et le "Malpractice" de Redman !

Là, vous situez mon problème. Françoise Hardy en sandwich entre MC Lyte et Redman ! Comment une chose pareille a-t-elle pu arriver ? A 15 ans, j'écoutais du pera, des trucs du ghetto avec plein de les gens qui disent "bitch" et mettent des coups de Timberland dans les caméras. A 20 ans, pareil. A 25 ans pareil - même si je commence à bien kiffer les barbus du Wisconsin avec des guitares. Et puis à 30, je me mets à Françoise Hardy. Merde. Non. Je deviens tout ce qui me rendait malade "quand j'étais jeune". Parce que, oui je sais, c'est pas bien mais ça m'arrivait de me moquer de ces "vieux" qui se mettait à écouter des chanteuses françaises un peu vieillissante la trentaine passée.

Examen des faits : j'allume Spotify pour trouver le titre d'une chanson qui me trotte dans la tête - bien conscient qu'elle ne devait pas être toute jeune. Je trouve la chanson. Il se trouve que c'est Françoise Hardy. Bon. Très bien. Et puis il y a dans la discographie de la "dame" un album dont la couverture m'éblouit de sa beauté pop stupéfiante. Je suis curieux : J'écoute. Et là, gros choc ! De titre en titre, je trouve ça beau, bouleversant, presque à me mettre les larmes aux yeux, notamment quand arrive ce morceau... "Des ronds dans l'eau"...



Putain, c'est beau ! Tu voudrais que l'on t'aime / un peu comme un héros / mais qui saurait quand même / faire des ronds dans l'eau

Mais putain, c'est pop ! Ces arrangements, cette façon douce-amère de poser sa voix... Est-ce que la chanson française fait encore ce genre de choses ? Je ne crois pas. Je comprends - maintenant - pourquoi les Anglais nous envient tellement notre Françoise nationale... Ca me rappelle il y a quelques années quand j'ai découvert "Histoire de Melody Nelson" de Gainsbourg - le seul album en français que j'ai réussi à écouter (et à acheter) en 30 ans.

C'est pas grave, alors ? Disons que je me diversifie encore (un peu plus). Mais mon "bon goût" persiste ? Je suis encore un peu "jeune" ? Allez, on a qu'à dire que oui. On verra dans 5 ans...

16 novembre 2009

Aller voir ailleurs si j'y suis...

La semaine dernière, j'ai reçu une proposition d'une jolie fille. Peut-être aurais-je préféré qu'elle soit indécente. Ou peut-être pas. Je ne suis pas Robert Redford. Ça ne lui enlève en rien son côté séduisant. Au contraire même.

Sandie de FLAVOR m'a en effet proposé de rédiger une chronique sur le sujet de mon choix pour le blog du magazine. Et forcément je ne pouvais pas refuser. La place des garçons y est assez rare et, il faut l'avouer, c'est très flatteur d'être apprécié par les filles. Ça change !

Donc pour lire mon 333e post, il faudra vous rendre sur l'excellent FLAVOR, le site internet des filles pas comme les autres !

En espérant que ça vous plaise. En même temps, je n'ai rien changé à mes sujets de prédilections. Je vous laisse donc découvrir mon post et le fabuleux blog qui m'accueille...

12 novembre 2009

10 conseils pour survivre au lycée...

Pour moi, c'est fini depuis bien longtemps mais je suis sûr qu'il y a plein de lecteurs de ce blog qui y sont encore ou qui viennent d'en sortir. En tous les cas, personne ne viendra me contredire sur le fait que les années lycée sont loin d'être faites que de bons souvenirs : les moqueries, les brutes, les petites salopes arrogantes, les profs pédants, les trahisons, les boutons, les coeurs brisés... Plein de tourments dont vous auriez bien aimé vous passer.

Voici donc quelques conseils (parfois très contradictoires - à vous de faire votre choix !) pour survivre en milieu scolaire hostile...

Eviter les humiliations publiques
Même si vous pensez avoir un immense talent dans un domaine particulier, évitez à tout prix de les montrer à vos pairs : en voulant par exemple monter sur scène au spectacle de fin d'années, c'est la meilleure façon de vous ridiculiser. Voyez Nicholas dans ABOUT A BOY. Voyez l'épique danse de NAPOLEON DYNAMITE. Quant aux fans de HIGH SCHOOL MUSICAL, GREASE ou FAME, abstenez-vous de danser et chanter dans les couloirs !

Se trouver un(e) petit(e) copain(ine)
Je sais, c'est pas facile ! Mais le tout est de trouver celui ou celle avec qui vous pensez au premier abord n'avoir rien en commun. Les grandes histoires d'Amour au lycée démarrent toujours avec des opposés. Voyez Molly Ringwald et Judd Nelson dans THE BREAKFAST CLUB. Voyez GREASE. Voyez CLUELESS. Voyez 10 BONNES RAISONS DE TE LARGUER. De cette façon, vous deviendrez quelqu'un de nouveau en montrant au monde que vous n'êtes pas seulement ce petit voyou dont tout le monde a peur ou que vous n'êtes pas seulement un pauvre nerd fan de Star Wars...

Ne pas sécher les cours de physique
En maitrisant votre petit Newton ou Einstein illustré, il vous sera ainsi aisé de découvrir les secrets des univers parallèles et du voyage dans le temps. Vous pourrez ainsi corriger vos erreurs de jeunesse en surfant les décennies comme Marty McFly et sa Delorean. Vous pourrez également changer votre présent pourri en retournant dans le passé à la manière de Peggy Sue dans PEGGY SUE S'EST MARIE ou Matthew Perry/Zac Efron dans 17 ANS ENCORE. A défaut du voyage dans le temps, vous pourrez envisager de créer UNE CRÉATURE DE RÊVE !

Se débarrasser des brutes et des petites salopes
Si vous êtes maltraiter par des petites salopes qui se croient plus intelligentes et jolies que vous, il y a la solution de Lindsay Lohan dans MEAN GIRLS, à savoir les infiltrer pour leur montrer qui est le "patron". Ou alors si c'est trop complexe, vous avez toujours des approches moins subtiles mais plutôt très efficaces. Voyez par exemple celle de Christian Slater et Winona Ryder dans HEATHERS : tous les tuer et maquiller leur mort en suicide. Vous pourrez également les réunir dans le gymnase pour les incinérer comme CARRIE - mais avec des pouvoirs de télékinésie, ce sera plus facile tout de même.

Avoir du style
Peu importe que vous soyez fortuné ou pas. Ce ne sont pas les marques que vous étalerez qui feront de vous quelqu'un de populaire. Voyez par exemple Molly Ringwald dans PRETTY IN PINK qui se crée elle-même sa garde-robe. Car le style n'a rien à voir avec votre pouvoir d'achat. Au contraire même. Ce qui compte, c'est d'être original et surtout de porter ce qui vous ressemble le plus. Un peu comme JUNO. Un peu comme Max dans RUSHMORE.

Eviter les scandales
Pour avoir des bonnes notes, il y a des façons plus habiles que de se mêler des affaires de ses profs. Voyez Reese Witherspoon dans ELECTION qui ne gagne pas grand chose à vouloir rendre la vie impossible à Matthew Broderick, son prof d'éducation civique. Voyez les tentatives vouées à l'échec de Jason Schwartzman à vouloir draguer sa prof dans RUSHMORE. Mais dans le registre scandale, évitez tout simplement de tomber enceinte comme JUNO - à moins de vouloir être le sujet de discussion n°1 dans la file de la cantine.

Ne jamais faire ses devoirs
Si vous vous referez à des films comme SUPERGRAVE, AMERICAN PIE, AMERICAN GRAFFITI, LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER ou PORKY'S, vous constaterez que la vie au lycée n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle est uniquement composée de fêtes très arrosées, de petits jeux coquins avec les membres du sexe opposés et de virée entre potes. Quiconque serait ainsi pris à étudier pour un contrôle et à faire ses devoirs serait immédiatement mis dans la case "nerd". Et vous savez que ce n'est jamais génial d'être le nerd du lycée. Quand vous aurez 30 ans, par contre, ce sera une autre affaire !

Eviter de faire trop confiance à vos amis
L'amitié au lycée est une notion toute relative. Vous vous acoquinez, plus ou moins forcé (en fonction de votre degré à supporter la solitude), avec une, deux, trois personnes de votre classe. Mais qu'est-ce que vous connaissez vraiment d'elle(s) ? Il se pourrait bien qu'elle soit un démon comme dans JENNIFER'S BODY. Il se pourrait même qu'elle soit un tueur en série comme dans SCREAM. En même temps, même votre propre frère pourrait en vouloir à votre peau. Voyez HALLOWEEN. Et là je ne suis même pas en train de parler des séries télé parce que dans le genre "couteaux dans le dos", les filles de GOSSIP GIRL savent y faire !

Adopter les méthodes d'éducation "alternatives"
Vous n'êtes pas très friands des maths, optez pour des matières "alternatives". Le rock n'roll par exemple, comme dans SCHOOL OF ROCK. Jack Black se fera un plaisir de vous initier. Mais vous pourriez aussi vous mettre au karaté avec Mr Miyagi, comme dans KARATE KID. Même la magie et la sorcellerie à Poudlard pourraient vous aller comme un gant, comme dans HARRY POTTER. Et si tout ceci nécessite encore trop d'effort, prenez exemple sur Jeff Spicoli (aka Sean Penn) dans FAST TIMES AT RIDGEMONT HIGH en faisant fonctionner votre cerveau avec la marijane plutôt qu'avec vos manuels scolaires.

Contester l'autorité des adultes
La meilleure façon de vous faire respecter de vos pairs est d'affirmer votre identité et montrer aux vieux cons que vous savez penser par vous même. Voyez Christian Slater qui, derrière ses airs de nerd attardé, inspire tout le lycée avec sa radio pirate dans PUMP UP THE VOLUME. Voyez les cinq du BREAKFAST CLUB. Voyez Kevin Bacon dans FOOTLOOSE.



09 novembre 2009

Le Top 10 des rappeurs qui savent jouer

A l'époque de la sortie de son ASSAUT SUR LE CENTRAL 13, Jean-François Richet avait dit ce que peu de metteur en scène américain ose dire : dans son contrat était précisément stipulé qu'il devait engager "au moins" un rappeur dans le film. Peu importe lequel mais un rappeur. Très étrange comme clause mais, que voulez vous, les voix d'Hollywood sont impénétrables. Comme si, pour un studio, avoir un rappeur à l'affiche apportait une street credibility au film. Possible. Reste que le phénomène n'est pas nouveau et que depuis vingt ans le rappeur dans le film d'action pour teenagers est récurrent.

Certains, à l'image d'Ice Cube par exemple, en ont carrément fait un fond de commerce, bien conscient que rappeur du ghetto ne peut pas être une profession pour la vie. Une fois la villa achetée, la femme trouvée, les enfants arrivés et les rides gravées, difficile de faire croire qu'on est encore un rebelle.

Le cinéma est donc un bon moyen de se recycler. Et certains sont plutôt doués...


1. The Fresh Prince
Dans les années 80, il fut un des tous premiers rappeurs à se hisser aux sommets des charts pop. Dans les années 90, il a mêlé les deux carrières de front. Aujourd'hui, pas besoin de m'étaler sur le fait que l'ex-Fresh Prince, désormais appelé Will Smith, est devenu la plus grande star de cinéma du monde. La force de "l'entertainer" capable de tout faire à la fois !

2. Marky Mark
Là, si vous avez moins de 25 ans, difficile de vous rappeler de lui et de son gros tube de 1991, "Good Vibrations". Pourtant, vous le voyez tout le temps au cinéma dans des grosses prod hollywoodiennes comme LA PLANETE DES SINGES, MAX PAYNE et plein plein d'autres. Mark Wahlberg aka Marky Mark est un cas unique dans la pop culture : passer de rappeur cheap à star du box-office.

3. Mos Def
Hormis quelques bon morceaux accessibles (Miss Fat Booty) et featurings emblématiques, la carrière solo de rappeur de Mos Def n'a jamais vraiment décollé auprès du grand public. Trop expérimental sûrement. Mais il était indéniable, dès ses débuts, que son charisme pouvait faire des miracles. C'est donc sur grand écran que le talent de Mos s'est révélé au plus grand nombre. Avec des films comme BRAQUAGE A L'ITALIENNE, H2G2, 16 BLOCS ou BE KIND REWIND, il a gagné ses gallons d'acteur supra-cool.

4. Queen Latifah
La carrière de rappeuse de Latifah n'a jamais été émaillée de disques d'or mais c'est le Hip-Hop qui l'a fait démarrer dans le biz. Car si elle est devenue une actrice respectée et nommée aux Oscars depuis le début de la décennie (grâce à son rôle dans CHICAGO), elle a fait ses débuts d'actrice dès le début des années 90 (soit un an après son premier album) avec le sitcom "Living Single" (le "Friends" Black) et de multiples seconds rôles au cinéma et à la télé ("Le Prince de Bel-Air", JUICE, SET IT OFF...)

5. Ludacris
C'est ses millions d'albums vendus qui ont amenés Ludacris devant les caméras de cinéma. Mais contrairement à la majorité de ses collègues, lui ne s'est pas contenté du rôle de "rappeur dans un film d'action" qu'on lui a accolé dès FAST & FURIOUS 2. On l'a ainsi vu ensuite livrer de superbes prestations dans des plus petits films comme CRASH ou HUSTLE & FLOW et montrer une belle présence loin des clichés dans des films plus hollywoodiens comme MAX PAYNE, ROCK N ROLLA ou ULTIMATE GAME.

6. LL Cool J
Le métier d'acteur est sûrement plus un hobby pour LL Cool J qui n'a plus rien à prouver derrière un micro avec 12 albums au compteur depuis 1985 - soit sûrement la carrière de rappeur la plus longue de l'histoire. Au cinéma, on l'a ainsi plus vu dans des films d'action plus ou moins réussi (L'ENFER DU DIMANCHE, LA MANIERE FORTE, ROLLERBALL...) qui n'ont jamais eu à souffrir d'une performance approximative de la part de leur "rappeur de service".

7. Eminem
Il n'a tourné qu'un seul réel film de cinéma (hormis un caméo dans FUNNY PEOPLE) et sa partition n'avait rien d'un rôle de composition, compte tenu du contenu largement autobiographique. Mais sa performance dans 8 MILE est au-delà du convaincant, rendant le film bien meilleur qu'on aurait pu l'imaginer au départ. Son pote 50 Cent ne peut pas en dire autant...

8. Andre 3000
Dans un monde du Hip-Hop américain extrêmement formaté, Andre 3000 s'est toujours différencié grâce à son flow supersonique, ses innovations musicales et surtout un style vestimentaire pour le moins atypique. Normal donc de le retrouver sur les écrans de cinéma. Hormis quelques rôles assez clichés de gangsters mais assez drôles car décalés (BE COOL, HOLLYWOOD HOMICIDE), il a montré un beau charisme avec QUATRE FRERES et REVOLVER et SEMI-PRO.

9. Common
La respectabilité de Common dans le Hip-Hop n'a jamais été à prouver. Depuis son premier album en 1992, le mec s'est imposé avec son rap conscient et ses instrumentations à tendance jazzy. Avec le tournant "fashion" pris sous l'influence de son pote Kanye West, il en profité pour se tourner vers le cinéma avec des rôles plus ou moins importants dans des films d'action comme MISE A PRIX, TERMINATOR 4, WANTED ou AMERICAN GANGSTER. Mais s'il fait preuve d'une belle présence à l'écran, la plupart de ses rôles ont toujours une même caractéristique : ils ne sont pas très bavards.

10. T.I.
Vous savez quoi ? Je n'ai pas vraiment été capable de trouver 10 vrais bons acteurs/rappeurs. En tous les cas 10 bons qui ont vraiment fait leur preuve. Alors, j'en ai choisi un, parmi ces dizaines d'aspirants acteurs que l'on a pu voir ici ou là. J'ai porté mon choix sur T.I. pour une seule "petite" prestation : dans AMERICAN GANGSTER, il montre ainsi une fragilité et une sensibilité assez inédite pour un type qui, derrière le micro, ne se gêne pas pour jouer les gros bras. C'est rare donc T.I a le droit à mon n°10 !

Tupac Shakur
Si seulement je n'avais pas voulu aller si vite, j'aurais mis Tupac Shakur à la place n°4. Mais forcément, j'écris dans la précipitation et j'oublie l'inoubliable psychopathe Bishop du culte JUICE. J'oublie le junkie magnifique de GRIDLOCK'D et le très flippant Birdie d'ABOVE THE RIM. Bref, j'oublie Tupac Shakur ! Faute avouée à moitié pardonnée et merci à Jay d'avoir noté cet oubli...

05 novembre 2009

My Parents Were Awesome

Peut-être que ça n'aurait pu faire l'objet que d'un simple lien sur Twitter (que je vous invite d'ailleurs à visiter régulièrement pour toutes les petites brèves avec lesquelles je n'ai pas envie de vous ennuyer sur ce blog...) mais j'avais vraiment envie de faire un focus sur une de ces découvertes qui rend votre coeur plus léger...

J'ai ainsi passé une partie de ma soirée d'hier sur le blog américain MY PARENTS WERE AWESOME. En quoi ça consiste ? Vous, lecteurs, soumettez à l'auteur une photo de vos parents. Mais pas n'importe laquelle ! Une photo de vos parents avant qu'ils ne se mettent à regarder Julie Lescaut le jeudi soir, avant qu'ils ne se mettent à fréquenter les concerts d'André Rieu, avant qu'ils prennent du bide, avant qu'ils commencent à se sapper comme des sacs. Bref, une photo de vos parents quand ils étaient beaux, jeunes, canons et COOL !!!

Et si le résultat aurait pu franchement être pathétique, il est au contraire d'une beauté extraordinaire. Combinées, toutes ces photos sont juste d'un romantisme absolu et forcément très émouvantes - même si beaucoup sont très drôles (les mains baladeuses, les cuites... !). Mais ces centaines de clichés, allant pour la plupart des années 20 aux années 80, sont surtout résolument POP : ils vous plongent littéralement dans un siècle de pop culture, la plupart de ces "awesome parents" n'ayant rien à envier aux plus grandes stars d'Hollywood : c'est à la fois brut de décoffrage, tordant, ultra glamour et toujours d'une classe folle.

Vous vous revoyez alors en train de fouiller dans les vieilles photos de vos propres parents et découvrir votre père pré-papa avec des rouflaquettes et pantalons à carreaux pattes d'ef' qui feraient pâlir de jalousie n'importe quelle star du porno des 70's ou votre mère pré-maman avec ses faux-airs d'Elizabeth Taylor version LE PERE DE LA MARIEE.

C'est presque émouvant et donnerait même envie de faire des gosses... OU PAS !


03 novembre 2009

Made in 90's #6 : Kris Kross

En 1992, quand sort "Jump" de Kris Kross, j'ai tout juste 13 ans, soit l'âge précis des membres du groupe, Chris "Mack Daddy" Kelly et Chris "Daddy Mack" Smith. Forcément, ça rapproche. C'est un peu comme quand j'ai vu GARDEN STATE en 2004. Vous avez 25 ans. Le personnage principal a 25 ans et vous vous sentez connecté à lui, vous ressentez la même chose. Et ça ne vous lâche plus. Quand je pense à cette époque, je pense au film.

Et bien, quand je pense à 1992, je pense à Kris Kross. Je pense à cette période qui marque mes premières vraies rencontres avec le Hip-Hop et la culture qui y est associée. Parce que j'ai beau avoir eu un choc avec Public Enemy quelques mois plus tôt, rien ne remplace un vrai tube "pop" pour vous immerger dans une culture. Parce qu'à 12-13 ans, les subtilités, les détails, les messages, vous vous en foutez violemment. Ce qui vous intéresse, c'est que ça sonne bien aux oreilles et que ça vous fasse sautiller. C'est déjà ce qui me plaisait quelques mois plus tôt dans De La Soul et particulièrement leur seul vrai tube en France, "Ring Ring Ring".

A cet âge là, vous n'en avez rien à branler des messages, de l'impact culturel, du "mouvement", des "origines" et encore moins des paroles. Donc quand vous écoutez "Jump" de Kris Kross, vous n'entendez que les choses qui vous font aimer n'importe quel autre tube pop qui innonde la FM : le beat infernal, le flow bien calé et le refrain accrocheur.

Mais vous avez beau être insouciant, vous apprenez. Petit à petit. Un code à la fois. Vous découvrez qu'ils viennent d'Atlanta, ce qui vous ouvre les yeux deux ans plus tard sur un autre groupe de la ville : Outkast. Vous apprenez qu'ils sont dans la vidéo de la chanson de "Down with the king" et vous découvrez à la fois RUN DMC et PETE ROCK & CL SMOOTH. Et ainsi de suite : vous vous forgez votre propre culture musicale Hip-Hop. Tout ça juste grâce à un tube pop !

Ensuite, il y a le petit "truc" en plus : le look. Que ce soit pour un fan de heavy-métal, un fan de pop ou un fan de rap, le style vestimentaire, la coupe de cheveux, c'est déterminant dans la puissance de votre engouement. Et quoi de plus puissant que des vêtements portés à l'envers ?

Les jeans baggy, les Timberland, à l'époque, c'était un peu nouveau pour moi (NTM ou Public Enemy n'en portaient pas !) mais ça a quand même été une sacrée révélation. Mon style des 5 années à venir allait en être tout chamboulé. Direction Paris station Chatelet Les Halles pour arpenter les deux-trois magasins de vêtements hip-hop que comptait (alors) la Capitale (Ekivok pour nommer le seul dont je me souviens).

Et vous savez quoi ? Comme je suis quelqu'un de très fidèle, je ne me suis pas arrêté à ce tube pop parmi les tubes pop. Au grès des années 90, j'ai continué à écouter Kris Kross... Tout simplement parce que le son était toujours aussi bon ! La preuve : ALRIGHT, I'M REAL, LIVE & DIE FOR HIP HOP etc.

Vous remarquez comment tout ça n'a pas pris une ride... On n'en fait plus des comme ça ! Tout d'un coup, j'ai un gros pincement au coeur. C'était bien les années 90 quand même...