25 octobre 2011

Zooey Deschanel : Mais pourquoi est-elle si gentille ?

Il paraît que je suis gentil. Vraiment gentil. Parfois vraiment TROP gentil. Il paraît. Ce n'est pas moi qui le dit. Mais je dois me faire (un peu) une raison. Dans la vie, comme j'imagine un peu tout le monde, j'ai un motto : "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse". Facile à dire. Difficile à faire. Certes. Mais je garde quand même ça dans un coin de ma tête à tout moment. Et je crois, en y réfléchissant bien, que j'ai rarement été pris en flagrant délit de trahison à cette devise. Si c'est le cas, je m'en excuse ici même. Je dis "rarement" car c'est arrivé : je suis humain après tout ! Mais ces moments, je m'en souviens et, même s'ils sont arrivés il y a quinze, vingt ans, ils ne quittent, eux aussi, jamais un certain coin de ma tête. Pour me rappeler. Pour me rappeler de ne plus jamais refaire cette connerie. Blesser les gens qu'on aime. Les faire souffrir, d'une manière ou d'une autre, non merci, pas (plus) pour moi.

Je dois me faire une raison mais j'ai horreur de la méchanceté. Cela est peut-être la phrase la plus neuneu de l'histoire de ce blog mais il semble bien que ce soit la pure vérité vraie. J'ai été longtemps handicapé dans le boulot à cause de ça (mais maintenant je suis un requin!). L'humour méchant a du mal à me faire rire. Je déteste la télé-réalité sous toutes ces formes pour sa stupidité intrinsèque mais surtout pour son institutionnalisation de la crasse chez les garçons et les filles. Tout ça me rend malade. C'est pour ça aussi que je déteste "Gossip Girl" et ce qu'est devenu "Melrose Place".

Mais après tout, si vous lisez ce blog et que vous êtes un peu finaud, vous aviez sûrement déjà un peu compris. Mon film préféré est JERRY MAGUIRE, quoi ! Le film qui raconte l'histoire d'un mec qui en a marre d'être un salaud et qui décide de devenir gentil, honnête et à l'écoute des autres. Et mon réalisateur préféré, l'homme que j'idolâtre le plus au monde, l'homme dont je pourrais boire chaque parole, cet homme, Cameron Crowe, est un type dont la mère lui répétait inlassablement cette phrase du philosophe Sénèque : "Wherever there is a human being, there is an opportunity for kindness". Voilà ce que j'aime.

Cette gentillesse me rend-t-elle pour autant aussi neuneu que la phrase sus-mentionné peut le laisser supposer ? Vous êtes, à ce jour, 383 sur la page Facebook de ce blog à ne sûrement pas le croire - à priori. Et je vous en remercie. Plein de bisous de Bisounours pour vous. Mais il y a plein de gens sur l'interweb qui pensent le contraire. La gentillesse n'est pas, j'en ai l'impression, une valeur dominante sur le réseau mondial conjointement contrôlé par Mark Zuckerberg et une bande de chats rigolards. Voyez les commentaires sur YouTube, sorte de dépotoir grand public du commentaire haineux. Voyez par exemple ces commentaires (un peu marrant aussi) de groupies de Ryan Gosling quand on leur montre leur chouchou embrasser Eva Mendes. Voyez bien sûr aussi un certain nombre de blogs (que je ne citerais pas compte tenu de leur audience déjà bien trop élevé vu leur niveau) dont le fond de commerce (opportuniste) ne réside que dans la méchanceté la plus crasse et la plus gratuite. Voyez la nouvelle tendance qui consiste à basher, à la moindre occasion, une des icônes de ce blog : l'adorkable Zooey Deschanel.

J'aime Zooey Deschanel depuis PRESQUE CELEBRE. Ses grands yeux bleus tout rond et sa voix à la fois grave mais très douce y faisaient des miracles. Idem dans H2G2, ELFE, THE GOOD GIRL ou ALL THE REAL GIRLS. Elle n'y avait que des seconds rôles (ou presque) mais elle était déjà très remarquable. Quelque chose de tendre se dégageait de cette fille. Elle faisait partie de ces acteurs qu'il est impossible de détester : les Rachel McAdams ou Paul Rudd. Puis entre 2008 et 2009, ses yeux bleus n'étaient plus seulement des yeux bleus comme les autres. Ils étaient, pour le grand public de moins 35 ans, les plus beaux yeux de la création.

Entre 500 DAYS OF SUMMER, YES MAN, la sortie de son premier album, Zooey Deschanel est devenue une icône de notre temps. Elle incarnait la Weird Quirky Girl, la Manic Pixie Dream Girl, la fille qui fait des pubs pour le coton dans des robes 50's délicatement retro, la fille qui a un prénom inspiré de JD Salinger, la fille qui incarne le renouveau culturel de Los Angeles, la fille qui fait une musique pour des juke-box en forme d'iPod ou pour des Drive-in réservés aux Prius, la fille qui rassure les filles et plaît aux garçons. A cette époque (pas si lointaine et même très proche), il était rare de trouver des gens qui n'aiment pas Zooey. Comme par exemple Parker Posey ou Winona Ryder avant elle, c'était une IT Girl, une vraie, de celles qui comptent, de celles qui font vraiment quelque chose de leur vie, de celle que les gens aiment pour leur talent avant de les aimer pour leur charisme de pacotille acquis à coup de prise de stupéfiants et de provocations faciles.

Puis, le monde s'est aperçu que Zooey était dans la vie comme dans les films qui ont fait sa gloire. Par exemple, cet été. Lors d'une conférence de presse, un journaliste lui demande "quand avez-vous remarqué que vous étiez adorable ?" Une actrice/célébrité normale aurait répondu, froide, détachée : "Ce n'est pas à moi de le dire" ou un truc du genre. Que fit Zooey ? Elle rougit et se couvrit les oreilles en disant "Ma mère m'a dit de me couvrir les oreilles quand on me fait des compliments". ADORABLE, en geste, en parole et 100% naturel !

Même principe, au printemps, avec le lancement de son site Internet, le fabuleux HelloGiggles, un magazine décomplexant, optimiste et positif pour les jeunes femmes indépendantes et modernes. Créé à l'image de sa co-créatrice, le site publie des articles avec une idée bien précise en tête : ne pas ouvrir la porte à la méchanceté, à la mesquinerie et à la moquerie. Une politique qui conduit à un pari fort : supprimer purement et simplement les commentaires un tant soit peu agressifs. Osé mais le résultat est un bonheur à consulter - comme si le monde s'était arrêté de tourner, comme si vous étiez dans un cocon. C'est agréable de pouvoir se couper de la violence et de la dégénérescence d'un certain monde numérique. Zooey Deschanel et ses deux copines de HelloGiggles offrent cela.

Puis vinrent les quatre premiers épisodes de "New Girl". La qualité de la série divise mais Zoé monopolise l'attention. Elle surfe sur son personnage "adorkable", mignon et bizarre à la fois. Avec cette série dont elle est également productrice, Zooey institutionnalise ce personnage. Elle le sort de Sundance et de Pitchfork pour l'installer sur FOX en prime-time, dans les foyers de l'Amérique profonde. Et ça marche. Elle fait ce que des dizaines de stars ont fait avant elle, de Tom Cruise, l'arriviste aux dents longues à Will Smith, le meilleur pote sympa et déconneur, en passant par Julia Roberts, la girl next door au charme irrésistible. Et ça marche. Il n'y a rien de plus normal : les prescripteurs ont aimé et, malgré eux, passent le relais aux suiveurs. Côté garçon, il est en train de se passer exactement la même chose avec Ryan Gosling.

Et donc naturellement, les prescripteurs passent à autre chose, égratignant au passage l'ex-objet de leur affection pour mieux se justifier. Désormais, Zooey n'est plus belle. Elle est TROP belle. Zooey n'est plus parfaite. Elle est TROP parfaite. Zooey n'est plus gentille. Elle est TROP gentille. Et c'est vrai qu'elle donne cette sensation de perfection. Elle est (visiblement) heureuse en mariage avec un rockeur "sensible". Elle semble devenir de plus en plus belle avec l'âge. Tout lui réussit. Elle semble imperméable au mauvais goût et à la fausse note. Au classement des stars avec le plus de chances d'avoir un jour des photos "nues" volées, une sextape ou une arrestation en état d'ivresse, Zooey serait sûrement au 502.696e rang, juste devant Le Pape.

Mais peut-on lui reprocher tout cela ? Sa beauté "actuelle", elle l'a gagné. Si vous regardez un peu ses photos adolescentes, si vous regardez ses films "de jeunesse", de PRESQUE CÉLÈBRE à ELFE en passant par THE GOOD GIRL ou ALL THE REAL GIRLS, Zooey ne brille pas par sa beauté irradiante. Elle est une girl next door, la meilleure copine "moins belle que l'héroïne blonde" voire carrément le "vilain petit canard", une fille utilisée pour jouer les brunes cyniques comme l'est aujourd'hui une fille comme Aubrey Plaza. Alors, en ce qui me concerne, sa Jess dans "New Girl", soit disant trop belle pour être aussi dorky ne me choque pas et sa "récente" irradiante beauté non plus. Du haut de ses 31 ans, elle s'est trouvée. Garçon ou fille, il faut souvent ça pour y arriver et ça ne devrait pas être un reproche à lui faire, d'être trop belle à 31 ans. Cela devrait inspirer. Je trouve ça inspirant : s'améliorer avec l'âge, apprendre à se connaître soi-même pour mieux resplendir aux yeux des autres... Car à ce que je sache, elle n'a jamais eu recours à la chirurgie esthétique. Elle a juste appris que les cheveux bruns et longs lui allaient mieux que les cheveux blonds et courts, que les robes colorés et retro lui allaient mieux que les décolletés et le noir et que le quirky lui sciait mieux que le cynisme. C'est ça que Zooey Deschanel - elle, son personnage et son site Internet - dit.

C'est vrai aussi qu'on peut lui reprocher d'être TROP gentille, voire carrément niaise. Elle l'est parfois. Ses status Facebook en sont (souvent) la preuve. Et alors ? Dans mon monde, la gentillesse est une qualité. OK. 2012 est bientôt là. C'est bientôt la fin du monde. C'est chacun pour son cul et quand il s'agira de survivre, votre gentillesse, vous pourrez la bouffer en même temps que le bras plein de gras de votre meilleur ami. En attendant, on est encore en 2011 et la civilisation tient encore debout - il paraît. j'aimerais donc bien que chacun fasse un effort et prenne exemple sur Zooey, sa gentillesse et sa "soi-disant" perfection.

Parce que, quand vous faites l'inventaire des stars féminines, toutes catégories confondues, vous avez qui ? Celles qui se servent de leur corps pour faire parler d'elle, des seins de ScarJo aux fesses de Kim K., celles qui utilisent la provocation facile, de Lady Gaga à RIhanna, celles qui semblent venir d'une autre planète, de Angelina Jolie à Madonna, celles qui n'arrivent à faire parler d'elle qu'avec des frasques, de Lindsay Lohan à toutes les starlettes de télé réalité. Qui fait un meilleur role model pour votre (future) fille de 13 ans ? Ces filles au-dessus ou Zooey ?

Actrice, chanteuse, star de cinéma et de télévision, media mogul, musicienne, Zooey est finalement une fille pas vraiment différente du commun des mortels (mais plus talentueuse) qui poste des statuts Facebook et Twitter pas fute-fute, qui aime les chiens mignons et les vidéos de chat sur YouTube, une fille qui a composé la musique du dernier film de Winnie L'Ourson (respect!) une fille qui flippe sa race pendant son premier concert parisien devant 600 personnes mais chante l'hymne américain dans un stade de 65 000 personnes avec des hélicoptères au-dessus d'elle (Epic !), une fille qui utilise sa notoriété pour aider les jeunes filles et assumer fièrement son statut de role model, une fille qui assume n'être pas la plus grande actrice du monde en préférant la comédie contemporaine (quitte à ce qu'elle soit à la télé) aux soi-disant productions de qualité souvent bidon.

Alors, certes, elle doit être un peu chiante et ennuyeuse - si l'on se place du point de vue de TMZ. Mais les gens (trop) gentils le sont en général. Moi-même, si vous cherchez à passer une nuit de folie à arpenter les bars, boîtes et autres lieux insolites de Paris et avoir votre "tout juste tatoué" postérieur en une de nuitdefolie.com le lendemain matin, je ne suis pas sûr d'être la personne qu'il vous faut. Et Zooey non plus. Mais notez seulement que cet article est plus long que celui sur Lindsay Lohan. Cela veut sûrement bien dire quelque chose - outre le fait que ce sont sûrement les mots de l'Amour...



14 octobre 2011

R.E.M. : Imitation of Life

C'est qui, vous, votre groupe préféré ? Le groupe dont la musique a bercé votre adolescence ? Le groupe qui, objectivement, via le respect des critiques et du grand public, est le meilleur groupe du monde ? Le groupe tellement obscur qu'il vous fait vous sentir unique au monde ? Le groupe qui vous ressemble le plus, dont la philosophie et la musique correspondent le mieux à votre personnalité et vos valeurs ? Le groupe dont vous aimez tous les albums, singles, Face B sans exception ?

Pas forcément évident de connaître son groupe préféré. C'est plus facile de dire quel est son film préféré, sa chanson préférée, son album préféré, même sa série télé préférée (et encore). C'est facile parce qu'un film ou une chanson n'est pas inconstant, ne déçoit jamais. C'est une oeuvre. Elle est unique. On peut le/la railler. On peut l'encenser. Dans votre coeur, ce sera toujours votre préférée car elle est toujours la même. Un groupe préféré, c'est différent. Il peut sortir un, deux, trois mauvais albums (que vous n'aimez pas). Il peut devenir mauvais sur scène. Il peut se comporter comme une merde avec son public ("Pete Doherty, si tu m'vois, j't'encule! OK ?"). Il peut se mettre à vouloir voter Sarah Palin ou à brûler des Coran etc. etc. etc.

Je crois que mon groupe préféré correspond à peu près à toutes les descriptions mentionnées au-dessus. Ca doit faire près de quinze ans que je réponds donc la même chose quand on me demande quel est mon groupe préféré. Enfin, pas tout à fait, ma réponse dépend de la personne qui me pose la question. Si la personne porte des baskets, une casquette et semble plus branché Public Enemy que Metallica (des clichés ? Moi ? Non...), je lui répondrais : Outkast. Si la personne ne porte pas de casquette, pas de baskets et semble branché par tout sauf Public Enemy, je lui répondrais : R.E.M.

Et donc voici le 649e billets de blog sur la séparation de R.E.M. Désolé, je suis obligé : c'est mon groupe préféré.

C'est mon groupe préféré car "Out Of Time" est le premier CD que j'ai acheté tout seul, comme un grand, avec mon propre argent de poche. C'est pas grand chose pour vous mais ça compte beaucoup pour moi. On peut donc dire que mon amour pour les comptines de Michael Stipe remonte à la prime adolescence. J'avais juste 12 ans. Alors, évidemment (ou pas), ce n'était pas le premier disque que j'achetais mais avant cet acte fatidique je n'avais dépensé mon argent de poche qu'en 45T et 33T, la plupart avec marqué dessus Jason Donovan et/ou Kylie Minogue. Avec R.E.M. et son "Out Of Time", je suis rentré dans l'ère DIGITALE. Il n'y avait qu'à appuyer sur repeat pour que le disque tourne en boucle. Encore et encore et encore. Un premier disque, ça s'écoute beaucoup, longtemps. D'ailleurs, je ne me rappelle absolument pas du deuxième CD. Sûrement le signe que le premier a été un moment tout seul.

C'est mon groupe préféré car "Losing My Religion" est une des cinq chansons que j'aime le plus au monde. Compte tenu du nombre sûrement indécent d'écoute de "Out Of Time", le nombre d'écoute de "Losing My Religion" (raison n°1 de l'achat du CD) devait l'être encore plus... indécent. Et malgré ce nombre d'écoute, je continue de l'aimer. Presque 20 ans après sa sortie (OK, coup de vieux direct dans la carotide, là!), je l'écoute toujours...souvent, beaucoup trop souvent.

C'est mon groupe préféré car je ne comprends pas un traître mot de leurs paroles. Michael Stipe est probablement le parolier le plus cryptique de l'histoire du rock moderne. Je comprends bien chaque mot, indépendamment les uns des autres. Mais les mots, mis bout à bout, ces mots qui sont censés former des phrases, impossible. Et je défie quiconque de m'expliquer - avec une certitude absolue - le sens de la plupart des chansons de R.E.M. ("Everybody Hurts" ne compte pas. Celle-là, tout le monde a compris...) Mais c'est ça qui est beau. C'est de la poésie. ca raisonne en vous. Avec la force d'interprétation de Michael Stipe, vous ressentez et ça suffit. La plupart du temps, la musique, quel que soit son genre, je préfère la ressentir que la vivre. Ca fatigue moins. Dans le même registre, j'adore Sigur Ros aussi et vous voyez pourquoi maintenant : l'islandais, tout ça... Quand vous écoutez les Smiths, au contraire, vous comprenez tout : vous comprenez que le mec est mal dans sa peau, qu'il est amoureux d'une fille qui ne l'aime pas et ce genre de trucs. C'est bien aussi mais, à force, si vous ne vous méfiez pas, vous risquez de vous retrouver un flingue dans la bouche prêt à vous éclater le cerveau à coup de dépression carabinée.

C'est mon groupe préféré car je peux associer chaque période de ma vie à un de leurs albums. Par exemple, j'associe inévitablement "Automatic For The People" et sa noirceur à une des pires années de ma vie : mon année de seconde et mon entrée au lycée. J'associe mon désintérêt total de "Monster" et "New Adventures in Hi-Fi" à mes dernières géniales années de lycée et à ma passion pour le Hip-Hop. J'associe "Up" et son style musical "dépouillé" à mes années de prépa et à l'abandon quasi-totale de vie sociale. J'associe "Reveal" et son style lumineux à ma "très épanouissante" deuxième année d'école de commerce. J'associe le très adulte "Around The Sun" à mon premier job. A chaque fois qu'un album de R.E.M. sortait, c'est comme si son univers se mettait en phase avec ma vie - ou inversement.

C'est mon groupe préféré, enfin, car il me ressemble. Si "Automatic For The People" ou "Up" font partie de mes dix albums préférés de tous les temps, il y a sur l'intégralité de la discographie de R.E.M beaucoup de trucs que je n'aime pas ou plutôt qui me laissent indifférents. Il y a des groupes, j'adore tous leurs albums sans exception. Mais lorsque je dis que R.E.M. est mon groupe préféré, j'ai l'impression d'offrir une part importante de moi-même - comme lorsque je révèle que JERRY MAGUIRE est mon film préféré. Les valeurs du groupe. Son style musical. Sa carrière. Tout ça, j'ai l'impression que ça me ressemble et je ne peux pas en dire autant des autres groupes. Quoi qu'il fasse, je me retrouve (plus ou moins) - même si je n'aime pas.

Bref, je suis très triste à l'idée de ne plus jamais avoir de nouvel album de R.E.M. à écouter - d'autant plus que je n'aime pas du tout le dernier en date.