26 avril 2010

Pourquoi Kick-Ass n'est pas Cool...

J'ai l'impression de prendre une mauvaise habitude, là, mais je ne peux m'en empêcher. A une certaine époque de ce blog, je ne donnais mon avis sur des films récents que pour en dire du bien. En gros, je ne parlais que des films que j'avais adoré. Aujourd'hui, au contraire, je n'ai envie de parler que des films que je n'aime pas. Et en particulier ceux que "tout le monde" aime. Je sais. Je l'ai déjà dit plusieurs fois. Je n'aime pas le consensus (et d'ailleurs tous mes posts finissent par avoir la même introduction...).

Car cette semaine, à lire les statuts Facebook et Twitter, on a l'impression d'assister à une OPA culturelle de KICK-ASS sur la cible des 25-35 ans ! Je veux bien admettre qu'il n'y ait pas eu beaucoup de sorties au cinéma cette semaine mais, franchement, je suis gavé par tous ces statuts toujours identiques pour dire que "KICK-ASS", c'est génial". FUCK ! Un peu d'originalité bon dieu ! (N'y voyez aucune attaque personnelle. Je ne vise personne en particulier, hein ! C'est l'accumulation qui me fait flipper : je suis souvent moi-même dans le consensus. Ça arrive aux meilleurs d'entre nous...)

Parce que sincèrement, KICK-ASS, c'était pas si génial que ça. Et voilà pourquoi...

D'abord, le héros. Ou plutôt le personnage principal. Parce que dans le genre "héros", on a vu mieux... On nous dit que c'est un loser dont le seul talent est de se branler, un geek "dont le seul pouvoir est d'être invisible pour les filles". Bref, un mec comme on en voit depuis des années au cinéma et dans les séries, en particulier dans les productions Apatow. Et oui, "Geek is the new Chic". Ce qui me va parfaitement, à condition qu'il ressemble à Michael Cera ou à Jonah Hill. Les grands teen-movies de ces dernières années, de SUPERBAD aux BEAUX GOSSES fonctionnent car ils sont réalistes et vous ramènent à votre propre adolescence. Il ne suffit pas de mettre des lunettes à un beau gosse pour en faire un geek un peu loser. C'est comme si "Freaks & Geeks" n'avait jamais existé. Comme si on revenait aux 70's quand Christopher Reeves n'avait qu'à enlever ses lunettes pour devenir Superman. Parce que, oui, Aaron Johnson, qui incarne Kick-Ass, est un beau gosse de tout juste 20 ans qui, dans la vraie vie, se tape une cougar, la réalisatrice et photographe Sam Taylor Wood de 23 ans son aînée. Et pendant ce temps là, Michael "the real deal" Cera est avec Charlyne Yi !

Ensuite, le scénario. Il n'y aurait pas des grosses incohérences ? Mais quelqu'un, dans sa grande bonté et son irrésistible envie de me contredire, pourra peut-être m'expliquer pourquoi Big Daddy et Hit-Girl prêtent autant d'importance à Kick-Ass. Non, parce qu'ils font leur job, tranquille, sans 'bleme et puis tout d'un coup ils s'attirent les pires ennuis du monde avec un pauvre mec incapable de se défendre. Juste parce que, comme ils disent, "il aurait un gros potentiel". C'est avoir un gros potentiel de "super-héros" d'avoir des tendances suicidaires ? D'autant que BD et HG se rendent compte très vite qu'il fait tout ça pour la célébrité... Désolé, là, je ne comprends pas. Compte tenu que la relation entre ces trois personnages est centrale dans l'intrigue du film, c'est impardonnable de l'avoir bâclée à ce point...

Enfin (et surtout), le rapport très étrange qu'entretient le film avec la violence. La référence revenant le plus dans les articles qui lui sont consacrés est Quentin Tarantino. Avec ses dialogues ultra-référencés à tout ce qui fait la pop-culture, ses éclats de violence graphiques et cartoonesques et son humour noir, la filiation avec le cinéma de QT est évidente. Sauf que Tarantino, aussi violents soient ses films, ne sort jamais de son carcan grand-guignol. Sa violence est graphique, décomplexée, jouissive et même drôle parfois mais elle fait mal, toujours. Elle n'est jamais "heureuse" et source de bien-être et de bonheur. Jamais. Ce qui est loin d'être le cas de celle de Matthew Vaughn. Par exemple [SPOILER] la scène de torture et d'exécution sommaire en direct sur YouTube, probablement le moment le plus "dramatique" du film (et qui cherche à l'être, compte tenu du choix de la musique), se transforme "d'un coup" en séance d'emballage de nana. Alors que cette scène aurait dû/pu dire beaucoup de choses sur notre époque, sur le voyeurisme, la fascination pour la violence gratuite et plein d'autres choses, elle se contente de dire que les filles sont si impressionnables qu'elles écartent les jambes pour un rien. [FIN DE SPOILER] Donc, outre les relents légèrement misogynes de cette scène (et d'autres), cette façon de désamorcer la violence la plus atroce par de l'humour de mauvais goût est profondément condamnable. Et tout ça m'a mis un sale goût dans la bouche.

Alors, je ne dis pas que je fais un rejet total de KICK-ASS. En grand amateur de pop culture, j'ai adoré ses références, son style, son rythme, sa bande-son, certains de ses personnages (Hit Girl et Big Daddy, évidemment) mais je pense juste que le film de Matthew Vaughn fait preuve d'un populisme "jeune" très malsain. Sous des apparats cool et pop, KICK-ASS, dont le scénario avait été refusé, tel quel, par l'ensemble des studios (malgré la popularité du matériel de base), se complet ainsi dans sa prétendue subversion sans jamais réfléchir à ce qu'il dit et sur ce qu'il véhicule - en l'occurrence un point de vue malsain sur la violence.

Pour finir, je n'aurais donc qu'une seule chose à dire. Vivement SCOTT PILGRIM VS THE WORLD !!!!


23 avril 2010

Loué soit Stephen Baldwin

Il y a des choses, comme ça, qui me rendent perplexe : le sex-appeal de Megan Fox. Le talent de Tim Burton. Le succès d'Avatar. Une liste pas du tout exhaustive à laquelle il faut maintenant que je rajoute le site Internet "The Restoration of Stephen Baldwin".

Stephen est le plus jeune frère de la célèbre fratrie Baldwin dont le plus éminent membre est l'incontournable Alec. Au début des années 90, il est un des jeunes espoirs d'Hollywood, sa blondeur le différenciant largement de ses deux autres grands frères (William et Daniel) qui peinent (toujours) à s'imposer. On le voit dans USUAL SUSPECTS, DEUX GARCONS UNE FILLE TROIS POSSIBILITÉS, POSSE, MRS PARKER ET LE CERCLE VICIEUX, LIENS D'ACIER (un de mes films d'action préférés des années 90). Je l'avoue sans honte : à l'époque, alors que j'ai 16-17 ans, Stephen Baldwin est un de mes acteurs préférés. Il est charismatique, décomplexé, un peu trash et je trouve ça cool.

Puis des choix de carrière douteux (il tourne dans le stoner BIO-DOME avec Pauly Shore et refuse le rôle principal de SPEED) ont raison de sa carrière à Hollywood et il se tourne vers DIEU. Comme George W. Bush, Kirk Cameron (de QUOI DE NEUF DOCTEUR) et Mel Gibson, Stephen Baldwin est devenu un "Born Again Christian", s'illustrant par exemple avec des phrases comme "Tu ferais beaucoup plus de bien si tu prêchais l'Evangile de Jésus plutôt que d'essayer de te débarrasser de la dette du tiers monde". (Au cas où vous ne l'auriez pas compris, cela s'adressait à Bono !)

Mais le problème avec DIEU, c'est qu'il n'aime pas la violence (à part en Irak) et le sexe (à part avec des enfants). Et quand on est acteur et qu'on est censé travailler à Hollywood, le sexe et la violence, difficile de passer à côté. Stephen s'est donc retrouvé face à un dilemme : gagner plein d'argent avec des films plein de pans-pans et de culs-culs ou être fidèle à la voix de son nouveau maître (Ouaf-Ouaf).

Sûrement de peur de se retrouver en Enfer à faire la fête avec des démocrates, des hippies et Anna-Nicole Smith, Stephen finit donc par choisir la seconde option : DIEU TOUT-PUISSANT qui, malheureusement, ne paye ni les impôts, ni le loyer de ses fidèles. Ce qui, avouons-le, est très ballot parce que Stephen a du récemment se mettre en faillite personnelle et participer à Celebrity Big Brother UK en janvier dernier. GOD IS A BITCH !

D'où l'apparition récente du site internet "Restore Stephen Baldwin" cherchant à restaurer l'équilibre financier de l'acteur par un système de collecte de fonds qui, comme le site l'indique très clairement, vont à "100% sur le compte en banque de Stephen" (ouch). Parce que, comme le site l'indique aussi, "Hollywood vénère l'argent et, sans elle, vous être considéré comme un loser et vous ne pouvez pas être une influence efficace dans ce groupe."

Pour dire vrai, à première vue, habitué du goût LOLesque des collègues, j'ai cru à un FAKE. Le ton péremptoire, les catchlines assénés comme au bon vieux temps de Don LaFontaine, c'est franchement très très drôle mais ça sonne comme une bonne vieille blague.

Sauf que non. D'où ma perplexité.

Apparemment, "The Restoration of Stephen Baldwin" est tout ce qu'il y a de plus sérieux et a été créé, à l'initiative d'admirateurs et avec la bénédiction du "conseiller spirituel" de l'acteur (ouch), par la même société que le site officiel "Stephen Baldwin".

Visiblement, Dieu ne fume pas que des havanes...




21 avril 2010

La Playlist Infinie #35 : Kids of 88

En 1988 sont nés Michael Cera, Vanessa Hudgens, Sasha Grey, Rihanna, Rumer Willis et Zoe Kravitz. Donc, pas mal de gens fréquentables...ou pas. J'hésite encore pour Sasha Grey. Sûrement la peur d'attraper une maladie ou un truc du genre. Désormais, il semble qu'il faille ajouter à la liste Jordan Arts et Sam McCarthy, les deux membres de KIDS OF 88 qui semblent bel et bien être né en 1988 (Duh).

Comme une bonne partie des jeunes de leur âge, ces deux jeunes hommes originaires de Nouvelle-Zélande aiment la musique des années 80. Ils n'étaient pas nés à la grande époque de The Cure, The Human League et de Yazoo mais leur musique, synth-pop ultra-accrocheuse, est complètement imprégnée de ces influences - jusqu'à l'écœurement. Car oui, le mix jeans skinny, ray-bans, marinières, nappes de synthés, boîte à rythme, j'aime bien mais j'aime pas.

L'interweb 2.0 a libéré la créativité de groupes talentueux mais elle a aussi libéré le manque d'inspiration de tout un tas d'autres. Alors je commence à me poser des questions, à être un peu fatigué de cette même rengaine de petits jeunes arrogants, pas encore tout à fait démoulés, qui inondent MySpace, YouTube et autres réseaux sociaux avec leur régurgitation de sons qu'ils entendaient dans le ventre de leur mère.

Et en même temps - attention citation ! - le coeur a ses raisons que la raison ignore. Car je l'avoue. Ces petits jeunes, ils ont beau m'énerver, je les écoute beaucoup et souvent, de LA ROUX à OPERATOR PLEASE en passant par UFFIE ou BUNNY LAKE et tout un tas d'autres que vous trouverez en écoutant les compils Kitsuné. Pas tous forcément. Mais à eux tous, ils ont réussi à rendre au genre pop des lettres de noblesse qu'il avait depuis longtemps perdu avec la fin des 80's - justement. Et KIDS OF 88 ne font pas exception. L'énergie qui se dégage de leurs deux premiers singles (ci-dessous) est carrément imparable - tout autant que le côté gentiment décadent de leurs clips.

Quant à moi, je pense que je vais créer un groupe de disco nommé les KIDS OF 78...





MySpace de KIDS OF 88



19 avril 2010

Refaire les 80's #1 : Jumeaux

Ça ne vous aura pas échappé. Les années 80 sont à la mode et, par conséquent, les remakes (ou les suites) des films des années 80 le sont aussi. Les remakes du CHOC DES TITANS, du BEAU-PERE, de FAME ou de HOUSE OF SORORITY ROW sont déjà sortis. Quant à ceux d'UN COUPLE A LA MER, RED DAWN, KARATE KID, FOOTLOOSE, SCANNERS, SHORT CIRCUIT, HELLRAISER, LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS, PORKY'S, JEU D'ENFANTS, MEATBALLS, PIRAHANA, LES GRIFFES DE LA NUIT et j'en passe sont dans les tiroirs.

Une bonne raison, donc, pour inaugurer ici une toute nouvelle rubrique. Un peu sur le modèle de mes rubriques "Made in 80's" et "Made in 90's" qui explorent les phénomènes pop de ces décennies passées, je vais tenter de refaire "à ma façon" (c'est-à-dire la meilleure ! Forcément !) les films qui ont bercé notre enfance et notre adolescence en mâchant le travail des producteurs en manque d'inspiration (Pléonasme). Ainsi, ils n'auront plus d'excuses quand il s'agira de nous balancer leur castings et pitchs pourris. Non parce qu'on ne joue pas avec les classiques comme ça. Vous saviez qu'ils comptaient remplacer Goldie Hawn par Jennifer Lopez dans le remake de UN COUPLE A LA MER ! Ce n'est juste pas possible. Et, tant qu'on y est, pourquoi pas remplacer Ralph Macchio par Jaden "Merci Papa" Smith dans le remake de KARATE KID ?! Et merde, ils l'ont déjà fait...

Donc, quitte à refaire des classiques, autant le faire avec panache et classe.

Pour commencer, un classique évidemment... JUMEAUX

L'original
Réalisé en 1988 par Ivan Reitman (SOS FANTOMES) avec Arnold Schwarzenegger, Danny De Vito, Chloe Webb et Kelly Preston.
Une expérience visant à créer le parfait être humain tourna mal lorsque naquirent finalement des jumeaux : l'un (Julius Benedict) avec toutes les qualités intellectuelles et physiques dont on puisse rêver, l'autre (Vincent Benedict) avec tous le reste soit à peu rien. Élevés séparément à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, les jumeaux trouvent quand même le moyen de se réunir et partir à la recherche de leur mère biologique.

Le nouveau casting
Zac Efron dans le rôle de Julius Benedict et Jonah Hill dans celui de Vincent Benedict. Mary-Kate et Ashley Olsen dans le rôle des soeurs love interest des deux héros.

Le nouveau réalisateur
Nicholas Stoller (SANS SARAH RIEN NE VA et GET HIM TO THE GREEK)

Le pitch modernisé
Convaincu que la littérature, la physique et le bodybuilding sont des valeurs complètement obsolètes au 21e siècle, le professeur Werner, qui éleva Julius sur une île, décida de faire des extraordinaires capacités physiques et intellectuelles de son protégé la base d'un enseignement strict à l'Art de la comédie musicale. Résultat : le jeune homme, beau (et imberbe) comme un Dieu, est devenu un chanteur et un danseur hors-pair. Quand il retrouve son frère Vincent à Los Angeles, ce dernier, stoner obèse au chômage qui passe son temps à mater des pornos, est en prison pour avoir voulu vendre de la marijuana avariée à des lycéens geeks. Enfin réunis, les deux décident alors de retrouver leur mère biologique, soi-disant danseuse de ballet à New York, et s'embarquent dans un road-trip à travers les Etats-Unis, en compagnie de deux soeurs jumelles anorexiques, objets de l'affection de Vincent (qui a beaucoup trop regardé de porno).

Le caméo d'un acteur de l'orignal
Heather Graham (qui jouait la mère "jeune" des jumeaux dans l'original) dans le rôle d'une actrice porno et objet masturbatoire préféré de Vincent.





16 avril 2010

Plaisirs Coupables #4 : Movie Pop Songs

J'en ai déjà parlé il y a plus de deux ans mais je remets le sujet sur la table. Les chansons de films sont en effet un de ces petits plaisirs coupables dont je ne peux m'empêcher de discuter. C'est simple, je crois que je pourrais faire un blog qui ne serait dédié qu'à ça. Mais je vous l'épargne. Compte tenu du fait que mon amour pour ces petites merveilles est largement proportionnel à la dose de sucre qu'elles contiennent, je ne voudrais pas que vous finissiez en stage intensif contre l'obésité à la fin de l'année.

Dans les années 80, principalement sous l'impulsion des producteurs Don Simspon et Jerry Bruckheimer (TOP GUN, FLASHDANCE...), le genre avait connu son heure de gloire. Un film hollywoodien ne pouvait alors pas sortir sans être accompagné de sa chanson pop de générique de fin (ou de début). Une chanson originale composée uniquement pour le film qui permettait de faire une promo indirecte pour le film sur des chaînes musicales et "jeunes" comme MTV - qui venait alors d'être créé. C'était alors du "win-win" pour les artistes et les producteurs. Une tendance de fond qui s'est poursuivi largement dans les années 90.

Il suffit de regarder le palmarès des Oscars sur ces deux décennies pour s'en convaincre. Que des tubes pop ! Parmi les vainqueurs, le "Take My Breath Away" de Berlin, le "Say You Say Me" de Lionel Richie, le "What a Feeling" d'Irène Cara, le "The Time of My Life" de Bill Medley et Jennifer Warnes, le "Streets of Philadelphia" de Bruce Springsteen ou évidemment le "My Heart Will Go On" de Céline Dion. Et j'en passe des dizaines d'autres.

Mais à très rares exceptions, la décennie écoulée a totalement occultée ce phénomène, préférant souvent des reprises ou des titres anciens quand il s'agissait d'illustrer un générique de fin. Et quand les titres étaient originaux, les chansons n'avaient rien de très "pop" (souvent des titres de comédies musicales ou de dessins animés) et ne marchaient pas dans les charts. Si je prends le palmarès des Oscars, sur la dernière décennie, nominés comme vainqueurs, la seule chanson qui ait été un tube pop est le "Lose Yourself" d'Eminem ! Et c'était pour film musical...

Mais ces derniers mois, la tendance semble retrouver du souffle. Je ne sais pas si elle terminera le marathon pop de la nouvelle décennie mais plusieurs gros films (non musicaux) ont récemment eu droit à leur pop song originale par des artistes plus ou moins confirmés : AVATAR par Leona Lewis, ALICE AU PAYS DES MERVEILLES par Avril Lavigne, 2012 par Adam Lambert et KICK-ASS par Mika.

Et même si la police du bon goût risque de défoncer ma porte au moment même où je cliquerais sur le bouton "publier" de ce post, je dois bien avouer que ces trois morceaux comblent entièrement mon intarissable appétit pour le jus de guimauve et les instants putassiers. Et tant qu'on y est, quitte à sacrifier une porte et à payer mon amende au ministère, le morceau d'Avril Lavigne et celui de Leona Lewis sont les meilleures 3 minutes que j'ai passé à regarder les films de Tim Burton et de James Cameron ! Mais c'était peut-être aussi parce qu'ils étaient le signe que c'était enfin le générique de fin ! Comme ça, c'est dit !










14 avril 2010

Made in 90's #9 : Wear Sunscreen

Il paraît que 20 ans, c'est le plus bel âge du monde. FUCK THAT ! J'ai jamais été aussi déprimé, mal dans ma peau, complexé et triste qu'à 20 ans. Il y a sûrement plein d'explications à cela et je ne vais pas rentrer dans les détails. C'est pas trop mon genre de me servir de mon blog comme psychiatre par procuration. Il y en beaucoup qui le font et qui le font bien, voire très bien, mais ils gardent souvent une certaine forme d'anonymat - ce qui est loin d'être mon cas ici.

Et alors que je repensais à cette époque, dans un grand élan nostalgico-maso, je repensais à une chanson qui me quittait rarement à cet âge si merdique. Cette chanson, qui n'en ai pas vraiment une d'ailleurs, c'est "Everybody's Free (To Wear Sunscreen)" de Baz Luhrmann. Oui, Baz Luhrmann, le réalisateur de ROMEO+JULIETTE et MOULIN ROUGE.

En 1998, alors qu'il travaille sur un album de remix des morceaux de ses films et pièces ("Something for Everybody"), le réalisateur tombe sur un email avec un soi-disant discours de l'écrivain Kurt Vonnegut. Ce discours, sous forme de "conseils à la jeunesse", s'est en fait avéré être un essai de l'éditorialiste du Chicago Tribune Mary Schmich, intitulé "Advice, like youth, probably just wasted on the young". Mais, impressionné par le texte, Luhrmann choisit de s'en servir pour illustrer le remix de "Everybody's Free (To Feel Good)" (qui figurait dans ROMEO+JULIETTE) pour, au final, livrer une sorte de slam pop sur les bienfaits de la jeunesse et tout un tas d'autres petites choses anodines qui permettent de faire de votre vie un moment un peu plus agréable à passer qu'elle n'en a l'air sur le moment.

Et c'est tout juste l'effet qu'elle a eu sur moi. Parce que cette chanson, sortie en 1999, a parfaitement coïncidé avec l'année de mes 20 ans. Cette année là, j'ai quitté le lycée pour de bon (Bac en 1997 et prépa-HEC pendant 2 ans pour les curieux) et, par la même occasion, quitté le cocon familial pour vivre/étudier à 500 bornes de là. Et grâce à l'universalité de son message, la justesse et l'humour de ses conseils, "Everybody's Free (To Feel Good)" m'a permis de passer ce cap important dans ma vie. En gros, elle m'a fait du bien. Beaucoup de bien...

S'il y a des gens de 20 ans qui me lisent et qui se reconnaissent un peu dans ce que j'ai écrit plus haut, j'espère donc que cette chanson aura, ne serait-ce qu'un petit peu, le même effet sur vous...




11 avril 2010

Sam Worthington ou le nouveau Faust

Le mois dernier, à partir du parcours de la jeune Carey Mulligan, j'ai dessiné le parcours "normal" en quatre étapes d'une star hollywoodienne en devenir. Pour résumer : galérer, trouver LE rôle, confirmer et durer. Quasiment toutes sont passées par là. Garçons comme filles. Américains comme étrangers. La carrière d'une star se fait de façon progressive. La star ne tombe pas du ciel. Un petit film/succès entraîne un moyen film/succès qui entraîne un gros film/succès. Cela résonne comme une caricature. Mais une caricature qui a d'énormes échos dans la réalité. C'est comme ça. Hollywood est un monde très codifié où le culte du dollar est roi. On a beau parler de cinéma, dans ce monde là, il y a très peu de place pour les sentiments et les "coups de coeur". Bref, on ne vous engagera que si vous avez faits vos preuves au box-office. Et donc, comme n'importe quel cadre salarié, la star se doit d'avoir un plan de carrière. Demandez à Ari Gold ce qu'il vous dira...

Mais que penser de Sam Worthington ? L'australien, âgé de 34 ans, a eu son lot de galère : son tout premier rôle, il l'a décroché en 2000, à l'âge de 24 ans, dans un épisode de JAG, pour ensuite enchaîner, pendant presque 10 ans, les petits rôles dans des productions hollywoodiennes (MISSION EVASION), des séries télé australiennes et pas mal d'autres trucs que personne n'a vu. Bref, un bon gros galérien. En tous les cas, en ce qui concerne Hollywood. Et il y a l'année dernière. 2009. Coup sur coup, Worthington enchaîne les tournages de trois des plus grosses productions de l'année : TERMINATOR RENAISSANCE, AVATAR et LE CHOC DES TITANS.

Si on cumule les box-office cumulés de ces trois films, on obtient la somme faramineuse de 3,2 milliards de dollars dans le monde. Même en tenant compte de l'inflation, un chiffre comme ça, en douze mois, ça n'existe pas dans l'Histoire récente. Je me triture l'esprit mais je ne trouve pas. On trouve d'extraordinaires suites de succès : Brad Pitt en 2004-2005 (avec TROIE, MR & MRS SMITH et OCEAN'S TWELVE), Nicolas Cage en 1996-1997 (avec VOLTE FACE, LES AILES DE L'ENFER et THE ROCK), Matt Damon en 2006-2007 (avec LES INFILTRES, OCEAN'S THIRTEEN et LA VENGEANCE DANS LA PEAU), Jim Carrey en 1994-1995 (avec ACE VENTURA, THE MASK et DUMB & DUMBER) ou encore Julia Roberts en 2000-2001 (avec ERIN BROCKOVICH, NOTTING HILL et JUST MARRIED). Mais tout ça n'a rien de comparable avec l'extraordinaire trilogie de Worthington cette année. Tout ça, pour un acteur inconnu l'année dernière.

Si l'on en croit les préceptes d'Hollywood vu ci-dessus, Worthington, héros de ces 3 films, devrait donc être aujourd'hui LA PLUS GRANDE STAR DU MONDE. Ce genre de types qui ne pourrait pas faire un seul pas dans la rue sans être harcelé par des centaines de fangirls, geeks et paparazzi. Un type qui ferait la une de tous les magazines. Un type dont le moindre geste, vêtement ou déplacement serait épié, décortiqué, analysé. Un type du genre Tom Cruise ou Will Smith.

Mais non.

On a beau être en pleine promo mondiale du CHOC DES TITANS qui, par ailleurs, cartonne au box-office, personne ne parle de Worthington. Et si, par le plus grand des hasards, on parle de lui, on ne dit pas son nom, on dit "le type d'AVATAR". L'acteur n'a même pas son nom en haut de l'affiche, comme il est généralement de rigueur pour le héros d'un film. En gros, tout le monde a vu sa gueule, en long, en large et en travers pendant 12 mois, mais tout le monde s'en fout. Et c'est clairement pas faute de charisme ou de beaugossitude. Comme je le disais ici, l'Australien a toutes les qualités du parfait alpha-mâle hollywoodien. En tous les cas, il n'est, à mon goût, pas moins intéressant qu'un Mel Gibson ou un Russel Crowe au même âge.

Mais voilà. L'époque a changé. Nous vivons à l'époque du blockbuster. Le pur et dur. Pas le blockbuster à taille humaine des années 80 à la TOP GUN, film qui fit par exemple de Tom Cruise une VRAIE star de cinéma. Non, le blockbuster 2.0 alias le blockbuster de plastique. Car en 2010, le blockbuster ne repose plus que sur deux socles. Et je vous le dis direct (mais vous aurez deviné) les acteurs ne sont pas (plus) l'un d'eux.

Le premier : la franchise. Un studio n'engagera plus 100 millions de dollars dans la production d'un film qui n'est pas capable d'engendrer des suites. c'est pourquoi les blockbusters d'aujourd'hui sont soit des suites, des remakes ou des adaptations de BD et de best-sellers, eux-mêmes déjà déclinés en franchises (voir TWILIGHT et HARRY POTTER par exemple). C'est la raison de la grande vague actuelle de reboot, ces "nouvelles versions" (ou "visions" pour parler en langage marketing) de films souvent pas très anciens (voir BATMAN BEGINS, STAR TREK, CASINO ROYALE, HULK, SPIDER-MAN bientôt et tout un tas de films d'horreur...).

Le second: les effets spéciaux. Dans tous les cas, les blockbusters seront gonflés aux effets spéciaux numériques. Plus ils seront énormes, plus ils seront présents à l'écran, plus les spectateurs se déplaceront en masse. Les studios hollywoodiens ont rendu l'oeil humain accroc aux images de plastique, jusqu'à arriver à des dérives dramatiques comme AVATAR ou ALICE AU PAYS DES MERVEILLES.

Et dans tout ça, l'acteur n'a plus sa place. Il n'est qu'un objet qu'on déplace sur un fond vert en lui demandant de jouer le mieux possible, tout en limitant son potentiel pour ne pas trop éclipser la force du concept et l'impact des effets spéciaux. Regardez la bande-annonce du CHOC DES TITANS. La vraie star, c'est le Kraken ! Et on peut en dire autant de tous les films précédemment cités. De STAR TREK à BATMAN en passant par SPIDER-MAN, TWILIGHT, TRANSFORMERS ou HARRY POTTER, aucun ne met l'emphase sur ses acteurs. Aucun.

C'est dans ce contexte, dans cette époque qu'évolue Sam Worthington. Le type a été parachuté "acteur de franchise sur fonds verts". Hollywood a crée un nouveau prototype : moins cher, plus malléable, plus efficace. Et pour y parvenir, elle lui a fait sauter les étapes 2 et 3 d'une carrière qui aurait pu faire de lui le "nouveau Russell Crowe" pour l'amener directement à l'étape 4. Durer. En effet, en tournant successivement dans TERMINATOR RENAISSANCE, AVATAR et LE CHOC DES TITANS, Worthington tourne et tournera encore et encore. Tous ces films amèneront probablement des suites qui le maintiendront occupés pendant encore de très nombreuses années. Mais ce sera tout.

Une fois les abdos disparus et la belle gueule cachée sous les rides, il n'aura sûrement que ses yeux pour pleurer. Car l'aura, le pouvoir d'attraction et de fascination, qui permet aujourd'hui à Mel Gibson, Bruce Willis, Julia Roberts ou Tom Cruise de continuer de jouer les héros à presque 50 ans ou plus, Worthington ne l'aura pas. Tout simplement, parce qu'il n'aura jamais été une star, une vraie, de celles qui intéressent vraiment le public et les spectateurs. Il n'aura été, malgré le talent, qu'un pantin musclé à la belle gueule capable de jouer les héros au rabais et au service des sociétés d'effets spéciaux.

Sam Worthington est en cela peut-être le Faust de la pop culture. En échange de son âme, Méphistophélès (alias Hollywood) lui a offert une meilleure vie et des plaisirs immédiats. Mais au final, c'est l'Enfer qui l'attend à savoir, dans le cas de Worthington, la disparition du radar des metteurs en scène à moyen terme.

Reste toutefois que ses trois prochains films sont de taille bien inférieure et tous produits en indépendants : d'abord le thriller historique THE DEBT avec Helen Mirren sur la capture d'un ancien nazi par trois agents du Mossad dans les années 60, puis le drame romantique LAST NIGHT avec Keira Knightley et Eva Mendes et enfin le thriller surnaturel THE FIELDS. Mais ils arrivent trop tard, tout simplement parce qu'ils auront été vite oublié quand sortira DRACULA YEAR ONE et tous les autres ÉNORMES projets de blockbusters et franchises potentielles, encore sous forme de rumeur, auquel Worthington est attaché, de FLASH GORDON à DAN DARE en passant par LAST DAYS OF AMERICAN CRIME, tous des adaptations de bandes-dessinées !

Et ce sera donc reparti pour un tour de manège... qui pourrait très bien être le dernier ! La seule solution pour lui : que ses "petits" films, précédemment cités, cartonnent au box-office... Ce qui n'est pas gagné.


09 avril 2010

Party People

C'est une première ! Pour la première fois sur ce blog, je vais en effet vous offrir l'occasion de gagner un petit quelque chose. Comme vous le constatez, sur ce blog, il n'y a pas de pubs, pas de billets sponsorisés et autres trucs publicitaires bidon. Mais là, je me suis dit que ça pourrait faire plaisir à certains. Alors voilà. On m'a donné l'opportunité de vous offrir des places pour la grande soirée BEAT TORRENT & FRIENDS qui aura lieu demain, samedi 10 avril, au Showcase à Paris, de 23h30 à l'aube !

En guise de test et parce que tout ça se fait dans le rush, c'est donc 2 pass pour 2 personnes qui seront offerts aux deux premières personnes à me laisser un petit mot sur la page Facebook du blog. Vous avez jusqu'à demain samedi 13h...

Sachez par ailleurs que si cette petite opé fonctionne, elle pourrait se développer dans le futur avec d'autres soirées et pass à gagner.

Donc, si vous êtes libres demain soir, que vous avez envie de passer une bonne soirée en compagnie de DJ talentueux et vous rincer le cerveau à grand coup de sons électro dans une des plus belles salles de Paris (Sous le Pont Alexandre III), n'hésitez pas... C'est ici que ça se passe !


05 avril 2010

Meet Meline

En France, on a pas d'argent mais on a des idées ! Et les deux petits Français Sebastien Laban et Virginie Goyons, qui se sont rencontrés à la sortie de l'école en travaillant pour la même société de jeux vidéos, en ont beaucoup, des idées. Ce qui est parfait vu que de l'argent, ils n'en avaient pas beaucoup. Pendant deux ans, sur leur temps libre, ils ont donc combiner tout leur talent, tout leur savoir-faire et toute leur sensibilité pour livrer ce petit bijou.

Intitulé MEET MELINE, ce court-métrage est bourré de poésie, de magie visuelle et d'imagination. Sans conteste, c'est un des plus beaux que j'ai vu ces derniers mois, voire années.

Je suis pas producteur de cinéma mais si j'en étais un, je sais ce que je ferais...




02 avril 2010

Grandmas Gone Wild!

S'il y a une chose que les films d'horreur nous ont appris, c'est que les vieilles dames, ça peut être vraiment flippant. Et aussi un peu dégueu. Je vais éviter de me lancer dans une diatribe sur les raisons de cela, risquant d'aller bien malgré moi dans des contrées un peu trop risquées. Mais je pense qu'il n'y a pas besoin de vous faire un dessin...

Alors voici un petit échantillon des 10 plus mémorables grand-mères qui donnent la chair de poule ! Psychopathes, perverses, vicieuses... Après ça, la maison de retraite de votre mamie n'aura plus le même visage...

Sylvia Ganush dans JUSQU'EN ENFER (2009)
Méfiez-vous de la mamie qui vous demande un peu d'argent pour sauver sa maison. Elle pourrait vous jeter un sort vous condamnant à l'enfer. Et ce n'est pas en sacrifiant votre chère chaton si doux que votre âme sera sauvée. D'ailleurs, ne vous fiez à sa frêle silhouette et son dentier, elle pourrait aussi se révéler être une combattante de rue très coriace qui ne vous épargnera rien en combat à main nue dans les parkings. Voir la vidéo.

Sadie Agatha Johnson dans NOT ANOTHER TEEN MOVIE (2001)
Il y a des prestations d'actrices qui vont bien au-delà de tout. Meryl Streep peut bien aller se rhabiller. Dans cette scène parodique du baiser entre filles de CRUEL INTENTIONS, Mia Kirshner se donne en effet corps et âme. Probablement la chose la plus intense et extrême que vous ne verrez jamais dans une comédie hollywoodienne, n'hésitez pas à aller vomir si vous en avez envie. Je reviens des toilettes et je me sens mieux. Now, Have you ever eaten pussy before ? Voir la vidéo

Large Marge dans PEE-WEE'S BIG ADVENTURE (1985)
Méfiez-vous des gentilles grand-mères qui vous prennent en stop à bord de leur gros camion. Elles vous raconteront de sordides histoires d'accidents de la route et les cauchemars deviendront votre lot quotidien. Told them Large Marge send you! Voir la vidéo.


Helen et Suzy dans LES MÉMÉS CANNIBALES (1988)
Rien n'échappe à Lloyd Kaufman et à sa bande de dégénérés chez Troma. Bien conscients du potentiel horrifique des vieilles dames, ils exploitent le filon avec ce film dans lequel deux gentilles mamies se voient offrir un cadeau démoniaque à une fête de famille. Forcément, après ça, tout le reste de la famille y passe. En même temps, excédé par les blagues de cul, qui n'a jamais eu envie de trucider et faire un méchoui de tonton Raymond à l'anniversaire de Cousine Suzy ? Voir la vidéo.

Eleanor Abernathy dans LES SIMPSON
A l'âge de 8 ans, Eleonor était une petite fille intelligente et ambitieuse très en avance sur son temps. Souhaitant devenir avocate ou médecin, elle rentra à 16 ans à Yale pour étudier le droit puis fut diplômée de l'école de médecine de Harvard à 24 ans. Mais à 32 ans, totalement épuisée, elle se tourna vers l'alcool et devint obsédée par son chat. A 40 ans, elle était devenue alcoolique et totalement folle. Depuis, on la connaît surtout comme la "crazy cat lady", incapable qu'elle est de prononcer une phrase correcte. Voir la vidéo.

Baby Jane dans QU'EST-IL ARRIVE A BABY JANE (1962)
Peu importe son âge, peu importe les rôles, Bette Davis a toujours été bien flippante. Et dans le genre, son rôle d'ancienne enfant star dans le film d'Aldrich atteint des sommets. En gros, si Britney Spears atteint un jour la soixantaine, c'est à peu près à ce genre de mamie qu'elle ressemblera. Bouh, ça fait peur ! Voir la vidéo.

Doreen dans COMING OF AGE (2010)
Personnage d'un épisode de la saison 2 de cette sitcom britannique, Doreen a marqué de son empreinte indélébile l'esprit de ses spectateurs. Car Doreen est une mamie élevée dans le ghetto dont le meilleur pote s'appelle Biggie Smalls. Et c'est pas celui que vous croyez ! Comme toute fille du ghetto, elle a donc son franc-parler - ce qui peut avoir comme effet radical de vous couper nette votre libido. Voir la vidéo.

Gladys dans LEGION (2010)
Gladys est une gentille mamie qui aime les bons steaks et prendre des nouvelles des futures naissances. Mais c'est là que tout déraille. Extrait : "Mais qu'en est-il du bébé ? -J'ai tout sous contrôle. -Mais il va brûler. -Pardon ? -J'ai dit que ton putain de bébé va brûler. -Allez vous faire voire! -TOUS LES PETITS BEBES VONT BRULER !!!" Perso, je dis qu'ils auraient du s'en douter : Depuis quand les mamies à déambulateur peuvent-elles manger du steak ? C'est pas interdit avec les dentiers ? Voir la vidéo.

Hell's Grannies dans LA PREMIERE FOLIE DES MONTY PYTHON (1971)
Elles ont terrifié l'Angleterre des années 70. Attaquant sans raison les jeunes hommes pour les tabasser dans la rue, il valait mieux baisser le regard lorsqu'elles arrivaient en ville.
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Inconnue dans L'EXORCISTE 3 (1990)
Eh, moi aussi, je pourrais marcher sur le plafond ! Une petite formation au Cirque du Soleil et c'est réglé ! Voir la vidéo






BONUS FRANCAIS : Henriette et ses copines dans GROLAND (2008)
Et parce que les mamies psychopathes parlent aussi en Français, méfiez-vous d'Henriette et ses copines. Vous pourriez finir un paquet de Curlys dans le cul, un dentier accroché à la bite... Des vrais petites cochonnes ! Voir la vidéo.



A venir : Grandpa's Gone Badass !