20 juin 2013

Synthétiseur 2000



Quand j'avais 11-12 ans, avant que je ne rentre au collège, ma série de compilations préférée n'était pas les Boulevards des Hits, A Nous les Hits ou les Polystar. C'était la série Synthétiseur - les plus grands thèmes. On y retrouvait tous les grands tubes instrumentaux de la musique électronique de l'époque, ceux composés par Jean-Michael Jarre, Vangelis, Tangerine Dream, OMD, Jan Hammer, Eric Serra, Giorgio Moroder ou Mike Oldfield. C'était en 1989-1990.

En vrai - et cela m'échappait complètement à l'époque -, ces tubes étaient des versions "réenregistrées", un peu comme toutes ces versions un peu chelou que vous trouvez sur Spotify quand une maison de disques n'a pas fait correctement son travail en rendant disponible l'originale. C'était toutefois beaucoup mieux foutu. En les réécoutant, les différences sont, la plupart du temps, à peine perceptibles. Les morceaux étaient instrumentaux, ce qui facilitait évidemment assez les choses.

En Europe, ces disques se sont vendues à plus de 10 millions d'exemplaires. Autant dire, pas rien.

J'ai récemment repensé à ces compilations en écoutant le premier album des français Chateau Marmont.  Les mecs ont obligatoirement écouté comme moi ces compilations quand ils étaient gosses. C'est le seul moyen d'expliquer des titres comme "Tales From The Creek" par exemple. Ce morceau m'a fait alors penser que des morceaux instrumentaux au synthé, je continuais d'en écouter beaucoup. BEAUCOUP. Entre la musique de films influence 80's, la scandipop et quelques musiciens Français dignes héritiers de maître Jean-Michel Jarre,  les sytnthés ont repris le pouvoir dans la musique des années 2000.

Alors, j'ai fait une playlist Spotify que j'ai intitulé du meilleur titre possible : SYNTHETISEUR 2000. Je sais pas ce que vous en pensez mais ce titre, c'est un poème à lui tout seul. Vous y trouverez une sélection d'une trentaine de titres des années 2000-2010 qui font pleurer le synthé, des titres qui tirent leur mélancolie de ces nappes aériennes de claviers électroniques.

C'est à écouter ici.




14 juin 2013

High School '82


En Septembre 1982, tout juste un mois après la sortie de Fast Times At Ridgemont High au cinéma, le photographe Gary Fong et le journaliste Paul Libatore du San Francisco Chronicle sont repartis au lycée pour essayer de saisir le style et la mode lycéenne en Californie du Nord.

Le résultat : une série de photos rétrospectivement incroyable qui a peut-être servi de base à John Hughes pour tourner Breakfast Club quelques années plus tard et qui devrait servir de base à tout bon teen movie nostalgique.

Il y a tout dans ces photos : les filles en veste en cuir avec les lèvres de Molly Ringwald, les garçons en ray-bans et blousons d'aviateur, les blondes aux yeux verts prêtes à vous briser le coeur au moindre regard, les Valley Girls fan de Prince, les fans de Heavy Metal aux cheveux longs, les common-guys en doudoune sans manches et badges des Beatles, les Preppy en Lacoste, les b-boys en trucker hat, les geeks en polos à rayures, les cheerleaders en petites jupes plissées et soquettes...

A regarder en écoutant The Cars, Pat Benatar et les Go-Gos.









12 juin 2013

«Happiness Therapy», ou la mort du cinéma indépendant américain



J'ai écrit un article sur le cinéma indépendant américain. C'est à lire sur Slate.fr.




10 juin 2013

Peut-on enfin devenir une star de la musique sans maison de disques ?



Après pas mal d'articles sur le cinéma et un peu sur les séries télé, j'ai écrit mon premier sur la musique pour Slate.fr...

C'est à lire ici.