24 novembre 2010

Weird Quirky Girls : La Relève

Compte tenu que Natalie Portman, après BEAUTIFUL GIRLS ou GARDEN STATE, semble vouloir désormais changer de registre et la jouer dans la catégorie "badass sexy" et que Zooey Deschanel, après YES MAN, ELFE, H2G2, ALL THE REAL GIRLS ou 500 DAYS OF SUMMER, devrait bientôt en avoir plein de cul de jouer le même rôle depuis cinq ans, il est très probable que, d'ici quelques mois, le monde merveilleux du cinéma romantique manque de "quirky weird girls" (ou "Manic Pixie Dream Girl" pour utiliser son équivalent "assez péjoratif" cinématographique)

Pour ceux qui se seraient isolés sur une île déserte depuis une décennie et seraient donc encore amoureux en secret de Rachel Leigh Cook, je rappellerais donc seulement qu'une "quirky weird girl" est le nouvel archétype féminin dominant, l'objet des rêves de millions de garçons sensibles des années 2000. La "quirky weird girl" est la fille sans style que les garçons populaires, joueurs de foot, ne remarquent pas, la fille dont la beauté ne serait visible qu'aux garçons sensibles (même si, en vrai, c'est une bombe!). La "quirky weird girl" est la fille légèrement geek mais pas trop. La "quirky weird girl" est la fille gentiment déjantée dont les hobbys seraient, pour le commun des mortels, un peu hors normes. Bref... la fille idéale (pour moi).

Voyez par exemple Sam (Natalie Portman) dans GARDEN STATE, menteuse pathologique capable de faire une éloge funèbre à un hamster décédé. Voyez Allison (Zooey Deschanel) dans YES MAN, chanteuse dans un groupe de rock expérimental nommé "Munchausen By Proxy", organisatrice de séances de jogging-yoga et obsessionnelle de photos polaroïd. Voyez Juno (Ellen Page) dans JUNO, fan de films d'horreur des années 50, inventrice d'un langage qui n'appartient qu'à elle et fière propriétaire d'un téléphone hamburger.

Maintenant qu'on s'y est habitué. Maintenant que les garçons sensibles peuvent enfin voir autre chose au cinéma que des starlettes plus ou moins refaites, il faut que ça continue. Il faut qu'après Natalie et Zooey, une nouvelle génération d'actrices prennent le relais et c'est d'elles que sera fait les quelques lignes qui vont suivre. Pour mon bien-être sentimental et continuer à rêver (en attendant la "weird quirky girl" de la vraie vie qui me ferait oublier toutes les fausses du cinéma...), je m'adresse ici à Hollywood (c'est sûrement trop demandé au cinéma français) à qui je demande solennellement de désormais donner tous vos rôles de "quirky weird girl" à ces actrices... Merci par avance. Bisous.

Post-Scriptum à l'attention de Zach Braff : Ça serait bien de retrouver l'inspiration...un jour (histoire d'embaucher une de ces jeunes filles) !


Emma Watson
La page HARRY POTTER désormais tournée, Emma Watson peut se concentrer sur autre chose que les aventures de petits sorciers nunuches. A tout juste 20 ans, elle a démontré lors des interviews et talk-shows une présence magique, une grâce rare largement portés par un sourire malicieux et une nouvelle coupe de cheveux faisant ressortir son élégance naturelle. Sa distinction toute britannique et son charme un peu enfantin ne pourrait faire que des merveilles dans des comédies romantiques écrites par Richard Curtis.

Nora Zehetner
Dans le rôle de la femme fatale de BRICK au côté de Joseph Gordon-Levitt, Nora Zehetner éblouissait par sa beauté hors-norme, avec ses oreilles un peu décollés, son grand sourire et ses grands yeux marrons. Un physique un peu atypique qui m'hypnotise à chacune de ses apparitions qui se sont malheureusement résumées à de courts axes de séries TV (EVERWOOD, GREY'S ANATOMY, HEROES, MAD MEN). Je suis pourtant persuadé qu'elles feraient des miracles dans ces rôles qui rendirent célèbre Winona Ryder (la "quirky weird girl" grunge), un brin espiègle, un brin mélancolique, un brin cynique. Rien de moins.

Alia Shawkat
Dans le rôle de "la meilleure amie", Alia Shawkat a su se rendre mémorable au côté de Ellen Page dans WHIP IT mais c'est surtout dans le rôle Maeby Fünke, la supposée cousine de George Michael (alias Michael Cera) dans ARRESTED DEVELOPMENT, qu'elle démontre toutes les qualités nécessaires d'une parfaite "quirky weird girl". Ne serait-ce que pour être la première à être tombée amoureuse de Michael Cera, elle a montré la voie à Ellen Page, Kat Dennings, Charlyn Yi, Juno Temple ou Mary Elizabeth Winstead. Et ce n'est pas rien - d'autant qu'il n'avait pas encore son hoodie ! Ce serait donc un juste retour des choses pour cette jolie brunette à tâche de rousseur de devenir une vraie "quirky weird girl" !

Alison Brie
Un air malicieux gravé sur le visage. De grands yeux ronds et bleus. Ça ne vous rappelle personne. Si. Bien sûr ! Zooey. Alison Brie, une des stars de la série COMMUNITY, avec son charme espiègle et fripon à la Zooey auquel on aurait greffé le sex-appeal de Katy Perry, est l'actrice la plus proche de devenir la "weird quirky girl" la plus célèbre du monde. Car, perso, quand je vois une vidéo comme celle-ci, je me dis instantanément que je voudrais voir cette fille au cinéma, encore et encore, encore et encore, encore et encore.

Jayma Mays
La dinguerie se lit sur le visage de Jayma Mays, une des stars de la série GLEE. Déjà son personnage Emma Pillsbury (déjà le nom est tout un programme!), phobique de la saleté, est bien gratiné dans le genre "weird" mais son charme naturel et enfantin la rend immédiatement sympathique et délicieusement "quirky". La faute sûrement a ses grands yeux ronds. Depuis qu'on l'a vu dans les séries HEROES, UGLY BETTY ou ENTOURAGE, j'arrive pas à comprendre la raison pour laquelle on ne la voit pas plus au cinéma. Pour moi, c'est un peu une version rousse de Anna Farris - et j'aime Anna Farris d'Amour !

Aubrey Plaza
Pour l'instant, Aubrey Plaza, sorte de version 2.0 de DARIA, a été largement cantonnée dans le rôle de la cynique, que ce soit dans la peau de la voisine love interest de Seth Rogen dans FUNNY PEOPLE ou dans celui d'April Ludgate, la stagiaire de la série PARKS & RECREATION. La faute sûrement à un air naturel légèrement apathique. Mais pour quiconque l'a vu sourire sait que ce sourire est magique. Quant à DARIA, à son niveau, c'était aussi une "quirky weird girl", non ?

Carey Mulligan
Aussi étrange que cela puisse paraître, Carey Mulligan n'a jamais vraiment joué la "quirky weird girl". D'après ce que j'ai pu entendre et comprendre, elle se prendrait (déjà) un peu trop au sérieux. Sa filmographie passée et à venir en témoigne (un peu). Reste une bouille idéale pour le genre (les cheveux courts et les joues roses toutes enfantines aident) et surtout un des sourires et rires les plus craquants du cinéma contemporain. UNE EDUCATION est là pour les preuves si besoin. Alors si Carey veut bien redescendre sur Terre, j'aimerais bien la voir se lâcher et voir sa folie (si elle existe) éclater sur un grand écran.

Taryn Southern
Probablement la moins connue de cette sélection, Taryn Southern s'est jusqu'à maintenant surtout illustrée sur le web, et en particulier sur Funny Or Die. Sévèrement déjantée, dotée d'une jolie voix et violemment sexy, elle a été l'héroïne de plusieurs vidéos mémorables, comme le cultissime WRONG HOLE et le récent KEEP IT IN YOUR PANTS. Et le fait qu'elle se soit attibuée le rôle de "quirky weird girl" dans sa web-serie musicale PRIVATE HIGH SCHOOL MUSICAL n'est sûrement pas un hasard. Alors, donnez-lui des rôles bon dieu ! Je veux voir cette fille au cinéma...

Rooney Mara
Avec sa carrière qui s'oriente visiblement vers le (très) sérieux grâce à ces deux rôles chez David Fincher (ex-petite amie de Mark Zuckenberg dans SOCIAL NETWORK et Lisbeth Salander dans MILLENIUM), difficile, pour l'instant, de voir chez Rooney Mara une "quirky weird girl". Elle n'a pas cette espièglerie et ce brin de folie douce caractéristique des précédentes actrices ci-nommées. Mais grâce à son incroyable beauté assez peu commune et un charme très magnétique, j'ai envie de voir en elle une sorte de "nouvelle Natalie Portman". Cette fille est tout à fait fascinante.

Mia Wasikowska
Après les brunes, on passe aux blondes. Je suis bien conscient que le blond se prête très mal à l'originalité et à la bizarrerie. Cela est habituellement réservé aux brunes. La superficialité et la froideur sont normalement réservés aux blondes. Et Mia Wasikowska, avec ses faux airs de Gwyneth Paltrow, aurait pu aspirer à ça. Mais sa jolie performance dans le THE KIDS ARE ALL RIGHT prouve le contraire, sa beauté peu commune dissimulant à peine une sorte de mélancolie et de charme assez magiques. Associés à un grain de folie, cela pourrait donner des effets très intéressants.

Ari Graynor
Encore une blonde dont la couleur de cheveux colle à la peau. C'est en effet aux petites allumeuses et fêtardes qu'est habituée Ari Graynor après NICK & NORAH'S INFINITE PLAYLIST ou YOUTH IN REVOLT. Mais cette fille vaut beaucoup plus. Et c'est peut-être son rôle dans THE SITTER, film à gros potentiel "quirky", qui pourrait lui permettre d'exploiter son côté déjanté. Car sa Caroline dans NICK & NORAH reste un des personnages les plus drôles de l'année dernière.

Abigail Breslin
Certes, elle n'a que 14 ans. Mais quand vous jouez la version mini-pouce de toutes les "weird quirky girl" à seulement 10 ans, il est assez naturel de se dire qu'une fois votre majorité arrivée, vous détrônerez toutes vos rivales pour devenir la reine du genre. Je porte beaucoup d'espoir dans l'éternelle "Little Miss Sunshine". A mon avis, Abigail Breslin, d'ici 5 ou 6 ans, va faire chavirer beaucoup de coeur de garçons sensibles...

Emma Stone
J'ai pas mal hésité à l'inclure dans la liste car Emma Stone est déjà bien installé, après HOUSE BUNNY et EASY A au panthéon des "quirky weird girl". Mais vu sa filmo à venir et qu'elle a seulement 22 ans, elle a sûrement beaucoup plus à offrir. Reste un naturel désarmant, un charme magique qui a déjà fait bien des merveilles et une folie douce irrésistible. Mais je crois qu'en fait, tout le monde est déjà à peu près convaincu. Alors...

Ginnifer Goodwin
Encore une avec des cheveux courts. C'est comme ça. C'est un peu la marque de fabrique de la "quirky weird girl". Ca aide à faire passer le caractère anti-conformiste et originale, le côté un peu "garçon manqué". Comme Emma Stone, j'ai un peu hésité à inclure Ginnifer Goodwin car elle a déjà (plus ou moins) jouée la fille "quirky" notamment dans HE'S NOT JUST THAT INTO YOU qui situait davantage la bizarrerie dans la névrose sentimentale. Le film est ce qu'il est mais Ginnifer y est tellement... whooo! Reste que je trouve cette fille absolument magnifique, craquante et tout et tout. J'avoue, je suis un peu amoureux d'elle.


Maintenant que c'est dit, j'ai l'impression d'avoir tiré le portrait de la fille idéale...


23 novembre 2010

Actor Studio

Un acteur. Une actrice. Des moumoutes. Des cheveux roux. Des pétages de plomb. Des pleurs. Des cris. Des larmes. Nicolas Cage. Julianne Moore. De l'intensité. Tout simplement.



Vraiment, là, j'ai envie de tout péter...



...Mais, en fait, là tout de suite, j'ai juste envie de pleurer.


19 novembre 2010

Made in 80's #16 : Le Slow

Opération de réhabilitation des slows. Je milite dans cette association dont je suis le seul membre (les copines de Flavor ont leur propre assoc) depuis cette date indéfinie (située par les spécialistes ès slow aux alentours de 1995 ou 1996) où, soudain, la jeunesse a arrêté de danser des slows. Que s'est-il passé ? Mystère. La disparition du slow est, à mon avis, le plus grand mystère auquel doit faire face l'humanité depuis l'assassinat de Kennedy et les clips de Lady Gaga.

Il paraît que tout cela est lié à la mort du romantisme. Désormais, comme les filles de 14 ans n'aiment plus que les vampires et que les garçons préfèrent directement essayer de reproduire ce qu'ils ont vu la veille dans "Carnage Anal 4", ils ne dansent plus de slows.

Ils ne savent pas ce qu'ils manquent.

Ceux qui me connaissent un peu (beaucoup) savent que je fais une petite fixation obsessionnelle sur les slows. Je les aime. Je les aime autant que les yeux de Zooey Deschanel. Je les aime autant qu'un marathon Cameron Crowe. Je les aime autant que la fille que je ne connais pas encore (ou pas) qui regardera avec moi le marathon Cameron Crowe et me fera oublier les yeux de Zooey Deschanel. A ce point.

Je les aime tellement que je me souviens (plus ou moins) de toutes les filles avec qui j'ai dansé un slow. Certains se rappellent uniquement des baisers. D'autres uniquement du sexe. D'autres de rien du tout (dites NON à l'alcool, les jeunes !). Moi, je me rappelle de tout ça mais aussi des slows - et pas uniquement de ceux qui ont aidé à conclure dans un épique combat d'appareils dentaires. De tous.

Les slows, ça vous permet de prendre conscience que la fille un peu rondouillette de votre classe a plus de choses à offrir que ce que vous pensiez au départ. Les slows, ça vous permet d'être (enfin) proche de la fille que vous observez habituellement de loin. Les slows, ça vous permet de découvrir qu'il n'y a rien de plus beaux et sensuelle qu'effleurer les hanches d'une fille et que rien ne sent plus bon que les cheveux d'une fille.

C'est pourquoi, dans l'optique d'opérer à la réhabilitation des slows, je vous propose de revenir aux bases avec cette playlist Spotify composée d'une centaine de ballades sirupeuses directement issues des années 80 (de nombreux docteurs en science du slow s'accordent à dire que cette décennie correspond à l'âge d'or du phénomène), hymnes des contacts physiques à deux en milieu moite et nocturne. A tous ceux qui seraient nés dans les années 90, vous allez enfin comprendre comment vous avez été conçu et qu'une bonne et sérieuse relation amoureuse ne peut commencer qu'avec l'une de ces chansons. Quant à ceux qui seraient nés dans les années 70 et 80, il est probable que l'écoute de ces chansons vous fassent à nouveau mouiller vos draps...


"Salut, tu veux danser ?"...


Cher & Peter Cetera - After All
Phil Collins - Against All Odds
Whitney Houston - All At Once
Lisa Lisa & The Cult Jam - All Cried Out
Air Supply - All Out Of Love
Mike Reno & Ann Wilson - Almost Paradise
Gloria Estefan - Anything For You
Heart - Alone
Wet Wet Wet - Angel Eyes
Christopher Cross - Arthur's Theme
Elton John - Blue Eyes
Mr Mister - Broken Wings
Dire Straits - Brothers In Arms
Jevetta Steele - Calling You
George Michael - Careless Whisper
Europe - Carrie
Kool & The Gang - Cherish
T'Pau - China In Your Hand
Tiffany - Could've Been
Madonna - Crazy For You
Etienne Daho - Des Heures Indoues
New Kids On The Block - Didn't I (Blow Your Mind)
Jermaine Jackson - Do What You Do
Crowded House - Don't Dream It's Over
Sinead O'Connor - Drink Before The War
The Cars - Drive
Nacash - Elle Imagine
Diana Ross & Lionel Richie - Endless Love
Bangles - Eternal Flame
Paul Young - Everytime You Go Away
The Korgis - Everybody's Got To Learn Sometime
Billy Idol - Eyes Without A Face
Debbie Gibson - Foolish Beat
Phil Collins - Groovy Kind of Love
Chicago - Hard To Say I'm Sorry
Bryan Adams - Heaven
Mecano - Hijo De La Luna
Lionel Richie - Hello
Richard Marx - Hold On To The Nights
Champaign - How 'Bout Us
A-Ha - Hunting High & Low
Tears For Fears - I Believe
Pretenders - I Go To Sleep
Michael Jackson - I Just Can't Stop Loving You
LL Cool J - I Need Love
New Kids On The Block - I Need You
Foreigner - I Want To Know What Love Is
Phil Collins - I wish It Would Rain Down
Toto - I Won't Hold You Back
Toto - I'll Be Over You
Bon Jovi - I'll Be There For You
Charlene - I've Never Been To Me
Simply Red - If You Don't Know Me By Now
Alexander O'Neal - If You Were Here Tonight
Caroline Legrand - J'Aurais Voulu Te Dire
REO Speedwager - Keep On Loving You
Joe Esposito - Lady Lady Lady
Stacy Lattisaw - Let Me Be Your Angel
Janet Jackson - Let's Wait Awhile
Michael Jackson - Liberian Girl
Roxette - Listen To Your Heart
Madonna - Live To Tell
Debbie Gibson - Lost In Your Eyes
Century - Lover Why
Sergio Mendes & Brasil '66 - Never Gonna Let You Go
INXS - Never Tear Us Apart
Commodores - Nightshift
Cinderella - Nobody's Fool
Glenn Medeiros - Nothing's Gonna Change My Love For You
Phil Collins - One More Night
George Michael - One More Try
Journey - Open Arms
Europe - Open Your Heart
Stevie Wonder - Overjoyed
Prince - Purple Rain
Richard Sanderson - Reality
Dire Straits - Romeo & Juliet
ZZ Top - Rough Boy
Elton John - Sacrifice
Christopher Cross - Sailing
Whitney Houston - Saving All My Love For You
Lionel Richie - Say You, Say Me
Patrick Swayze - She's Like The Wind
Bryan Ferry - Slave To Love
Depeche Mode - Somebody
OMD - Souvenir
A-Ha - Stay On These Roads
Scorpions - Still Loving You
Lionel Richie - Stuck On You
Elsa - T'en Vas Pas
Berlin - Take My Breath Away
Chris De Burgh - The Lady In Red
Frankie Goes To Hollywood - The Power Of Love
Jennifer Rush - The Power Of Love
Survivor - The Search Is Over
Billy Ocean - There'll Be Sa Songs (To Make You Cry)
Cindy Lauper - Time After Time
Peabo Bryson & Roberta Flack - Tonight, I Celebrate My Love
Bonnie Tyler - Total Eclipse Of The Heart
Spandau Ballet - True
Cindy Lauper - True Colors
Meat Loaf - Two Out Of Three Ain't Bad
Ultravox - Vienna
Foreigner - Waiting For A Girl Like You
Bad English - When I See Your Smile
Sheriff - When I'm With You
Whitney Houston - Where Do Broken Hearts Go
Queen - Who Wants To Live Forever
Chris Isaak - Wicked Game
Bette Midler - Wind Beneath My Wings
The Police - Wrapped Around Your Finger
Sheena Easton - You Could Have Been With Me


17 novembre 2010

Le Cinéma Américain vs. La Mondialisation

Durant l'été 1996, je me rendais pour la troisième fois aux Etats-Unis. A Atlanta. J'avais 17 ans. J'étais en séjour linguistique ce qui veut dire que, pendant 1 mois, je vivrais avec une famille "du cru" à faire à peu près tout ce que l'ado du foyer ferait pendant son été soit 1/ faire le tour du mall local au moins une fois par jour, 2/ se réunir chez les uns ou les autres pour écouter de la musique d'Américain moyen (Dave Matthews Band etc.), 3/ se baigner dans la piscine du country club local, 4/ aller au cinéma.

Cet été-là, outre des films comme LE PROFESSEUR FOLDINGUE ou LE DROIT DE TUER, j'ai donc découvert dans un multiplexe américain le blockbuster ultime de cet été 96 : INDEPENDENCE DAY. Entouré de centaines d'Américains en folie, sur le coup, j'ai à peine noté le caractère "patriotique" du film. En fait, sur le coup, pour moi, le film de Roland Emmerich, c'était surtout des répliques badass à n'en plus finir (genre "Nuke 'em. Let's nuke the bastards") et lorsque vint le fameux discours de Bill Pullman :

"We are fighting for our right to live. To exist. And should we win the day, the Fourth of July will no longer be known as an American holiday, but as the day the world declared in one voice: "We will not go quietly into the night!" We will not vanish without a fight! We're going to live on! We're going to survive! Today we celebrate our Independence Day!"

J'ai eu des frissons, des putains de frissons comme tout bon Américain nourri à la viande aux hormones qui se trouvait dans la salle avec moi. Mes poils se sont littéralement dressés dans un grand moment de fraternité (impérialiste) franco-américaine. J'étais conquis - au sens propre comme familier. Charles De Gaulle pouvait bien se retourner dans sa tombe. A ce moment là, l'idée de voir le Président atomiser à bord de son F-16 une bande d'aliens belliqueux me faisait prêter allégeance à la bannière étoilée aussi vite que Pétain à l'Allemagne nazie avec l'idée de gazer du juif.

C'est pourquoi, à mon retour au pays du Camembert, alors que le film sortait à peine, je vis l'incompréhension dans les yeux de mes petits camarades. Tous, sans exception, ne parvenaient à comprendre mon engouement. Tous, jeunes rebelles de classe moyenne, n'y voyaient que la démonstration de l’Américanisme primaire, la manifestation de pouvoir et auto-centrée d'une Amérique toute puissante qui ferait un gros d'honneur au monde entier en lui hurlant de se prosterner et de lui baiser ses pieds assaisonnés à la sauce barbecue.

Ils n'avaient pas tort.

C'est juste qu'on s'en fout. Personne ne se plaint que Woody Allen fasse des films avec des New-Yorkais juifs névrosés. Personne ne se plaint que David Lynch fasse des films bizarres. Personne ne se plaint que Pedro Almodovar fasse des films avec plein de couleurs sur les murs. Personne ne se plaint que Spielberg fasse des films avec des extra-terrestres. Personne ne se plaint que Sofia Coppola fasse des films avec des jeunes filles qui s'ennuient. Personne ne devrait se plaindre que les Américains fassent des films patriotiques. Si les Américains se mettaient à faire des films avec des bobos trentenaires névrosés qui vont chercher leur baguette, oui, là, tout le monde aurait le droit de se plaindre. Tout simplement, parce qu'ils auraient fait des films français. Et il n'y a que les Français qui ont le droit de faire des films français. Mais le patriotisme appartient aux Américains comme la mauvaise humeur appartient aux Français. Comment leur reprocher de faire des films qui leur ressemblent ?

Dans un film américain, il doit y avoir des répliques badass. Il doit y avoir des combats de vaisseaux spatiaux, des grands discours avec des violons. Dans un film américain, c'est les Américains qui gagnent et les Russes (ou les Arabes) qui perdent. C'est comme ça ! Ils ont Heidi Montag, Sarah Palin, Brett Michaels et Snooki, laissons-leur au moins le droit d'atomiser des méchants sur grand écran.

Et donc, moi, j'aimais bien voir, dans les années 80 et 90 des vrais films américains, des films avec des codes américains, bourrés de références qu'on s'amusait à décrypter ("Pierre Cardin" à la place de "Calvin Klein" dans RETOUR VERS LE FUTUR) et de situations à la frontière de la science-fiction (les flingues sur-dimensionnés de COBRA ou de John Matrix...). Des films qui parvenaient à en dire beaucoup sur la culture ricaine, avec tout ce qu'elle comportait de fun mais aussi de violence. Car, aussi décérébrés soient certains films, ils étaient quand même de bons indicateurs d'une culture et poussaient à aller plus loin (oui, même INDEPENDENCE DAY!). Mais tout ça semble sur le point de se terminer. Les films Américains faits pour les Américains autrefois exportés en masse et brut de décoffrage comme aujourd'hui des chaussettes "Made in China", c'est fini...

Quand Adam McKay entreprit de pitcher aux studios Paramount son idée pour la suite de son succès de l'été 2004, ANCHORMAN : THE LEGEND OF RON BURGUNDY, il se disait assez naturellement que c'était dans la poche d'avance. Le film avait coûté à peine 20 millions de dollars et en avait rapporté plus de 90 au box-office. Pas la peine d'avoir fait HEC pour comprendre qu'une suite ne pourrait faire que mieux. Mais il y avait un problème : sur cette recette largement bénéficiaire pour le studio, seuls 5% étaient à attribuer au marché international (hors-USA). Et c'était loin d'être assez pour les cols blancs du studio. Ce fut donc un NON pour Adam McKay et ses acteurs, au premier rang desquels se trouvaient pourtant quelques grosses pointures du box-office US, de Will Ferrell à Steve Carrell.

Le problème pour McKay : son présentateur télé 70's machiste et arrogant ne parle pas aux ados coréens, brésiliens ou français. Ils ne parlent qu'aux Américains. Il y a 10 ou 15 ans, cela n'aurait pas été un problème. Aujourd'hui, empêtrés dans la pire crise économique de leur histoire, avec les ventes de DVD en chute libre et les entrées en salles en quasi-stagnation depuis près de 10 ans, les studios de cinéma américains ont décidé de concentrer leurs efforts sur "le reste du monde" qui leur rapporte près de deux fois plus en 2010 qu'en 2000.

L'argent que le studio aurait pu dépenser sur le 100% américain ANCHORMAN 2 a alors été placé sur le (plus anglais) prochain film de Sacha Baron Cohen, un des rares comiques anglo-saxons qui ait réussi à passer les frontières grâce à ses films BORAT et BRUNO. Pendant ce temps-là, McKay dut se rabattre sur les studios Sony pour, cette fois, leur proposer un picth "plus global", à savoir l'histoire de deux flics losers qui ne mettraient plus "seulement" en scène des comiques inconnus du public mondial mais des stars comme Mark Wahlberg, Eva Mendes, The Rock et Samuel L. Jackson.

Cette fois, avec VERY BAD COPS, finies les blagues référencées et les clins d'oeil à tout un pan de pop culture yankee. Cette fois, place à l'action et aux vannes globalisées. Pour l'anecdote, Sony demanda même à McKay de remplacer la vanne récurrente sur le joueur de base-ball Derek Jeter en retournant les dites scènes avec les joueurs de foot Beckham et Ronaldo (finalement indisponibles) !

Cette globalisation du cinéma américain aurait peut-être plu à mes petits camarades de lycée. Reste que, par rapport à ANCHORMAN (et les deux films suivants du duo McKay/Ferrell), VERY BAD COPS a perdu en drôlerie, en impertinence et en originalité ce qu'il a gagné en spectateurs internationaux (Sur 282 millions de dollars de recettes, 27% sont à attribuer au box-office international). Car on peut reprocher, nous Français, au cinéma américain d'être patriotique, auto-centré et arrogant, je trouve ça beaucoup plus intéressant (voir pédagogique) qu'un cinéma sans âme, formaté, capable de plaire à tous les publics à travers le monde - ceci étant valable autant pour les comédies (forcément depuis toujours difficilement exportables) que pour les blockbusters.

C'est la maladie AVATAR. Grace à une formule narrative éculée compréhensible par 95% de la population mondiale, le film a récolté près de 73% de ces recettes hors des Etats-Unis. Ce chiffre, dans l'Histoire du cinéma, n'avait jamais été franchie - y compris par TITANIC. Et il est annonciateur d'une tendance lourde. Le cinéma, c'est de plus en plus comme la fabrication des chaussettes. C'est mondialisé. Si un jour, vous aviez cru que le cinéma français se laisserait bouffer tout cru, laissez-moi vous dire que ce n'est pas le cas, en tous les cas pour l'instant. Pour l'instant, c'est le cinéma américain qui se fait bouffer tout cru. Il se fait bouffer (volontairement) par 1,3 milliards de Chinois, 1 milliard d'Indiens ou encore 730 millions d'Européens qui en ont profité, au passage, pour lui sucer toute sa substantifique moelle puis pour le noyer dans une gigantesque masse de cerveaux tous très différents.

Donc, désormais, si vous voulez voir des divertissements qui tâchent dans lesquels de vaillants américains défoncent la gueule de méchants terroristes et/ou trafiquants de drogues et/ou aliens sur fond de bannière étoilée et de discours patriotique, il va falloir ressortir les vieilles VHS de votre intégrale Schwarzenegger. En attendant que Michael Bay reprenne du poil de la bête...


12 novembre 2010

Notebook Song #5 : Party All The Time

Ma curiosité n'a aucune limite. Je découvre en effet ce matin un post de Ari qui parle de la carrière de chanteur de Bruce Willis dans les années 80. Immédiatement, la petite machine nostalgico-pop de mon cerveau se met alors en route et je repense à un autre chanteur/acteur qui fit les beaux jours de ma chaîne hifi au début des années 90 : Eddie Murphy.

A l'époque, en 1993, l'acteur n'est pas au mieux de sa forme blockbusterienne. Ses deux comédies de 1992, BOOMERANG et DEPUTE MALGRÉ LUI sont loin d'avoir été les cartons que furent LE FLIC DE BEVERLY HILLS ou 48 HEURES quelques années auparavant. Mais Eddie était mon acteur préféré. Je n'avais pas encore l'aciduité cinéphile d'aujourd'hui mais ses films de cette époque, je les ai tous vus au cinéma. BOOMERANG a même été longtemps un de mes films préférés (!).

C'est dans ce contexte (LE FLIC DE BEVERLY HILLS 3 sort l'année suivante) que Eddy sort son dernier album en date, LOVE'S ALRIGHT, une sorte de melting-pop pop-R&B teinté d'esthétique peace & love très à la mode à l'époque (pensez également PM Dawn ou Arrested Development dans la même veine). Et j'étais complètement dingue de ses chansons en duo avec Michael Jackson "Whatzupwitu", et Shabba Ranks "I Was A King". Mais vu le flop intégral que fit l'album, je devais sûrement être un des seuls : ça n'aurait pas été la première fois (ni la dernière !)

La deuxième figurait d'ailleurs dans mon petit carnet de notes. Mais vous aurez compris que ce n'est pas de cette chanson que sera fait ce post. Il sera fait d'une chanson bien plus ancienne, une chanson de 1985 extraite du premier "album musical" de Eddy (après 2 albums de sketchs), HOW COULD IT BE. Une chanson qui n'a jamais été dans mon carnet de notes, en fait. Mais par la grâce de la curiosité (et de Saint Spotify), elle vient d'y entrer, dans mon carnet de notes 2.0, j'ai nommé iPhone.

Je découvre en effet que Eddy n'a pas commencé sa carrière de chanteur avec un bide (crypto-gay) intersidéral mais avec un bon gros tube des familles (dont je n'avais jusque là jamais entendu parlé *honte*). En 1985, au sommet de sa gloire comique (LE FLIC DE BEVERLY HILLS est sorti quelques mois auparavant), Eddy collabora en effet avec Rick "Superfreak" James pour le morceau "Party All The Time", un pur hymne à la fête très addictif qui se savoure dès la première écoute.

Ma nouvelle chanson préférée...





08 novembre 2010

Falling in love with Natalie Portman (or not)

Je vous ai déjà dit que j'étais amoureux de Natalie Portman. J'ai du dire deux-trois fois ça de Zooey Deschanel mais de Natalie Portman, je ne sais plus. En fait, ça me vient essentiellement de GARDEN STATE. Mon coeur commençait déjà à faillir quelques années auparavant mais lorsque je l'ai vu tendant son gros casque à Zach Braff pour lui dire que le groupe qu'il s'apprêtait à écouter allait bouleverser sa vie, mon coeur a explosé, littéralement, jailli à travers ma poitrine, se répandant instantanément sur le sol poisseux de l'UGC George V. Et que je sois, à ce moment précis, assis à côté de celle que je croyais être l'Amour de ma vie (ce qu'elle ne savait pas encore - bien sûr), ne faisait que renforcer l'absurde situation de tomber amoureux d'une personne qui n'existe que par la magie du cinéma. Pour moi, Sam, c'est le personnage féminin le plus beau de la décennie 2000 - comme l'avaient été Annie Reed (NUITS BLANCHES A SEATTLE) dans les années 90 et Samantha Miccelli (MADAME EST SERVIE) dans les années 80.

Et j'avoue que, dans mon esprit, durant la deuxième moitié des années 2000, mon coeur a un peu confondu Natalie Portman, l'actrice, avec ce personnage. Malgré le fait qu'on la nomme aux Oscars pour son rôle de strip-teaseuse dans CLOSER et qu'on la conforte ainsi dans l'idée que jouer les allumeuses et dire des saletés à l'écran c'est bien, je continuais à voir chez Natalie Portman la gentille, espiègle et mélancolique Sam. Le poster géant de GARDEN STATE occupant près de 2m² des murs de mon appartement au dessus du canapé depuis près de 6 ans n'a sûrement pas arrangé les choses...

Mais plus vraiment maintenant. La symbiose qui s'opérait dans mon coeur entre l'actrice et le personnage s'est étiolée au grès des mois et des années et Natalie Portman, quand je la vois sur un écran, dans un magazine, ne déclenche plus l'étincelle dont je parlais plus haut. Est-ce par le force de la rude concurrence ? (Pour ceux qui débarqueraient sur ce blog, je fais ici référence à Zooey Deschanel) Est-ce par la force de l'âge (du mien, bien sûr) ? Sûrement un peu des deux. Mais il y a une chose de certain.

Les films.

LES FANTOMES DE GOYA. DEUX SOEURS POUR UN ROI. BROTHERS. LE MERVEILLEUX MAGASIN DE MR EMPORIUM. MY BLUEBERRY NIGHTS. Autant de déceptions voire de calvaires (pour les deux premiers) qui n'ont pas arrangé le cas Natalie. L'actrice à qui les filles voulaient ressembler et qui faisait fantasmer les garçons sensibles au milieu de la décennie, ne fait désormais plus rêver personne. Belle, intelligente, talentueuse et drôle, elle a peut-être pris un peu trop au sérieux son côté "intelligent" à force de rôles soi-disant forts auprès de metteurs en scènes et scénaristes soi-disant "prestigieux" (Milos Forman, Jim Sheridan, Wong Kar-Wai, Peter Morgan) qui se sont révélés, au final, des coups dans l'eau. Elle qui voulait qu'on la prenne au sérieux, qu'on la voit comme un grande actrice plutôt qu'un joli minois a donc raté sur tous les tableaux.

Est-ce que ça peut s'arranger ? Peut-être. D'abord parce qu'elle a une pure comédie au programme de 2011 : YOUR HIGHNESS dans laquelle elle partage l'affiche avec James Franco, Danny McBride et... Zooey Deschanel. Mon coeur flanchera-t-il pour de bon ? Arriverais-je à sortir de la salle de cinéma autrement que les deux pieds devant ? Réponse en avril prochain (peut-être). Ensuite parce qu'elle a le premier rôle féminin de la super-production THOR sous la direction de Kenneth Branagh. Enfin parce que tout le monde ne fait que parler d'elle dans le BLACK SWAN de Darren Aronofsky. Il paraît qu'elle y est extraordinaire.

Sauf que...

Sauf que, pour l'instant, c'est Mila Kunis, sa partenaire à l'écran, qui récolte les prix pour BLACK SWAN (Prix du meilleur espoir au Festival de Venise) et que sa seule comédie de 2011 dont on a vu un aperçu, c'est NO STRINGS ATTACHED. Elle y partage l'affiche avec Ashton Kutcher dont les derniers faits d'armes en comédie romantique sont les désastreux KISS & KILL et VALENTINE'S DAY. Pas une référence (très très loin de là). Quant à celui qui, un jour, s'est dit que Natalie Portman et Ashton Kutcher feraient un bon couple de comédie romantique, il mérite qu'on l'attache à une chaise et qu'on le force à regarder en boucle la filmographie intégrale de Katherine Heigl (même si, en grand pervers sociopathe, il pourrait y prendre du plaisir).

Comment une actrice comme Natalie Portman, avec toute l'expérience, la nomination aux Oscars et la notoriété, peut-elle se retrouver dans une comédie romantique un peu bas de gamme habituellement réservée aux jeunes actrices de séries télé en vogue ? Le pathétique de la bande-annonce de NO STRINGS ATTACHED est d'autant plus marquant qu'elle coïncide avec celle de FRIENDS WITH BENEFITS, une autre comédie romantique qui, sur exactement le même sujet (un couple d'amis couchant ensemble uniquement "pour le plaisir" s'aperçoivent qu'ils sont amoureux l'un de l'autre) semble bien meilleur. Ironie du sort, cette dernière rom com met en scène (au côté de Justin Timberlake) Mila Kunis, sa fameuse rivale dans BLACK SWAN. Et pour enfoncer encore un peu plus le clou, tout cela correspond à la sortie en Russie (!) de LOVE AND OTHER IMPOSSIBLE PURSUITS, un drame de Don Roos qui est actuellement diffusé sur Canal+ et devrait, en toute logique, sortir directement en DVD aux Etats-Unis - un sort peu enviable habituellement réservé aux films de Steven Seagal et de Jean-Claude Van Damme.

Alors que se passe-t-il avec Natalie Portman en ce moment ? Est-ce juste une passade, la fin catastrophique d'un cycle (qui se terminerait avec BLACK SWAN et les films prometteurs à venir) ou une sorte de confirmation qu'elle ne sait absolument pas choisir ses rôles et qu'on la retrouvera bientôt à jouer que dans des navets ? Reste que si THOR est un échec, sa carrière sera sacrément mal en point. Et je ne veux pas ça. Ce n'est jamais facile d'abandonner l'Amour de ces 25 ans. Je ne veux pas avoir à lui dire adieu comme j'ai du m'y résoudre avec celui de mes 15 ans. Je ne veux pas que Natalie devienne Meg Ryan. Quitte à foutre sa carrière en l'air, je préfère qu'elle devienne Debra Winger...


NDLR : Si Natalie Portman se tape, dans NO STRINGS ATTACHED, Ashton Kutcher qui s'est tapé Mila Kunis dans THAT'S 70'S SHOW, elle-même s'étant tapé Natalie Portman dans BLACK SWAN, ce serait bien, pour éviter que l'univers n'implose, que Ashton Kutcher se tape Justin Timberlake, non ? Hollywood, à toi de jouer!



02 novembre 2010

Mixtape #2 : Un amour d'été (Côte d'Azur '86)

J'avais 7 ans en 1986 et, de ce que je me souvienne, je n'avais pas d'amoureuse cet été là. Mais à coup sûr, j'étais en vacances sur la Côte d'Azur. Quand j'étais petit, j'adorais la Côte d'Azur. Les balades sur la Croisette de Cannes ou la Promenade des Anglais illuminées de milles lumières. J'adorais ça. Acheter une glace à l'italienne un pull sur les épaules dans la douceur de la nuit, j'adorais ça.

Quand je pense à ça et à cette époque, j'ai de l'italo disco dans la tête : des grandes messes télévisés captées sur la télé italienne, des (plus ou moins jolies) filles à la voix aigue chantant sur des grandes vagues de synthés et de rythmes frénétiques. Quand je pense à la Côte d'Azur en 1986, je pense à Valérie Doré et à la mélancolie de toutes ces chansons (pour la plupart) aujourd'hui oubliées.

Mais aujourd'hui, quand j'écoute tous ces chansons, je ne peux m'empêcher de m'imaginer main dans la main me promenant à St Raphael une douce nuit d'été ou jouant à la piscine avec une jolie fille qui ressemblerait à Charlotte Gainsbourg dans L’EFFRONTÉE. Sa marinière. Son air gêné. Son jean bleu clair serré à la taille et ses mocassins blancs. Je pense à ça quand j'écoute les chansons cette mixtape.

Cette mixtape, c'est une époque. C'est un fantasme de cinéma teinté de réalité. Cette mixtape, c'est les mélodies d'une mélancolie et d'une nostalgie enfantine. Cette mixtape, c'est la bande son d'une histoire, d'un amour d'été qui n'est jamais arrivé mais qui existe quand même un peu dans ma tête.

Beaucoup d'entre vous ne devaient pas être nés à cette époque. Beaucoup d'entre vous ne connaissent sûrement pas vraiment l'italo disco. Mais j'espère qu'avec ces 13 chansons, vous pourrez faire un bref voyage dans le temps avec moi...

Vous pouvez la télécharger ici.

1. Alyne - Over The Sky
2. Deblanc - Mon Amour
3. Diana Est - Le Louvre
4. Rose - Magic Carillon
5. Jessica - Like A Burning Star
6. Valerie Dore - Get Closer
7. The Hurricanes - Only One Night
8. Michael Bedford - Tonight
9. Angie Care - Your Mind
10. Camomilla - Queen Of The Night
11. Lian Ross - Say You'll Never
12. Valerie Dore - The Night (With Recall)
13. Stravaganza - Hold Me On Your Heart