31 décembre 2009

Quelques enseignements de 2009...

Les Juifs ont tué Hitler. (voir INGLORIOUS BASTERDS)

JJ Abrams pourrait adapter le bottin au cinéma ou à la télé et en faire quelque chose de divertissant. (voir FRINGE et STAR TREK)

Les vampires sont devenus des tapettes qui ne sucent plus. (voir TRUE BLOOD et TWILIGHT)

Jay-Z a pris le contrôle de l'Office de Tourisme de New York.

La but d'un film peut très bien être son générique. (voir VERY BAD TRIP)

La vie est vraiment trop simple quand vous êtes une star de cinéma. (voir ENTOURAGE)

Les enfants sont vraiment trop cons et pourraient regarder n'importe quoi. (voir MISSION G)

On peut traiter une fille de "salope sexy" mais "avec beaucoup de respect". (voir David Guetta feat. Akon)

Ce n'est pas en sacrifiant un chat que vous vous sauverez de l'enfer. (voir JUSQU'EN ENFER)

Katherine Heigl est à la productrice télé avec des problèmes amoureux ce que Michael Cera est à l'adolescent bizarre et attachant en manque d'amour. (voir EN CLOQUE, L'ABOMINABLE VERITE, L'AN 1 et UNE NUIT A NEW YORK)

Le passé, c'est le présent du futur. Ou serait-ce le futur qui est le passé du présent ? ou le futur, le présent du passé ? Ou le passé, le futur du présent ? J'ai mal à la tête. (voir saison 6 de LOST)

Si vous ne savez pas ce que c'est, n'y touchez pas. (voir DISTRICT 9)

L'amour, c'est beau (voir 500 DAYS OF SUMMER) mais ça donne aussi envie de gerber. (voir TWILIGHT 2)

C'est meilleur avec du beurre. (voir JULIE & JULIA)

Plus besoin de paroles dans le futur. (voir "Boom Boom Pow" par les Black Eyed Peas)

Plus besoin de dialogues dans le futur. (voir G.I. JOE)

Ne pas juger un film sur sa seule tête d'affiche : j'ai bien aimé un film avec Zac Efron. (voir 17 ANS ENCORE)

Si vous la suspendez à assez de ballons gonflés à l'hélium, une maison de deux étages peut voler. (voir LA-HAUT)

Red is Beautiful. (voir La Roux, Erik Hassle, Isla Fisher)

Je sais enfin qui est Heidi Montag (même si ça me sert à rien).

Je n'aurais pas dû googler "Sasha Grey" pour avoir plus d'infos sur le dernier film de Steven Soderbergh. (voir GIRLFRIEND EXPERIENCE, YouPorn et TROMAtisé)

Mike Tyson + Phil Collins + Un tigre = Drôle ! (voir VERY BAD TRIP)

Quand vous perdez le contrôle d'une moto et que vous freinez, vous tombez. (voir TWILIGHT 2)

Des kilos en trop et des gros sourcils peuvent vous donner des frissons. (voir Susan Boyle)

C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe (voir Danny DeVito et les Muppets)

Plus elle vieillit, plus Mariah Carey ressemble à Mary Carey.

Kanye West va vous laisser finir (ou pas) et adore la vidéo de Beyonce.

Le ridicule tue. (voir Kanye West)

Le ridicule peut vous rendre célèbre. (voir Lady Gaga)

Pour vendre des disques, il faut mourir. (voir Michael Jackson)

C'est tellement 1987 de faire des clips tout public pour MTV mais tellement 2009 de faire des clips classés X pour l'Internet. (voir Ghostface Killah et Massive Attack)

Après Keri Russell et Jennifer Garner, JJ Abrams a une nouvelle égérie. Il a 78 ans et s'appelle Leonard Nimoy. (voir STAR TREK + FRINGE)

Il existe sur Terre une fille encore plus parfaite que Natalie Portman et elle s'appelle Zooey Deshanel. (voir 500 DAYS OF SUMMER et YES MAN)

Timbaland est un has-been. Ah non, ça c'était déjà en 2008.

La célébrité peut être mauvaise pour le business. (voir BRUNO et CAPITALISM: A LOVE STORY)

Miley Cyrus fait la fête en écoutant Jay-Z et ça fait mal...

La baise sent la bouffe Thaï. (voir JENNIFER'S BODY)

C'est très hype d'écouter Carla Bruni dans sa voiture (aux Etats-Unis) (voir 500 DAYS OF SUMMER)

Il y a une application pour ça.

Hannah Montana n'est célèbre qu'avec la perruque. (voir ZOMBIELAND et HANNAH MONTANA LE FILM)

Lady Gaga n'est célèbre qu'avec la perruque. (voir YouTube)

Rien de mieux pour faire pleurer que faire mourir un chien. (voir MARLEY & MOI)

On va tous crever. (voir 2012, LA ROUTE, PREDICTIONS, NUMERO 9, THE BOX)

Mais les Watchmen sont là (OU PAS).

Il faudrait établir un code de déontologie de la création de pochettes de disques (voir Adam Lambert et Chris Brown)

Avant Jonah Hill était la version "petite" de Seth Rogen. Aujourd'hui, c'est la version "grosse". (voir FUNNY PEOPLE)

Les vidéos de chatons sur YouTube sont le seul remède connu contre la crise.

C'est fou à quel point Paris ressemble à Prague - le tramway en bonus. (voir GI JOE)

Michael Bay a un vrai problème avec les suites. (voir TRANSFORMERS 2)

Pour éviter les fuites, les célébrités devraient appliquer à leur chambre à coucher les mêmes règles que les studios de cinéma avant les projections de presse : une fouille intégrale pour le appareils photos et caméras. (Voir Cassie et Rihanna)

Mais si, jeunes trentenaires, vous savez bien où vous avez déjà vu cette fille dans IN THE LOOP ! C'était dans MY GIRL... en 1991 !

Il est possible d'avoir des relations sexuelles avec des morts. (voir saison 5 de GREY'S ANATOMY)

Bill Murray a un regret dans sa vie : Garfield. (voir ZOMBIELAND)


Pour les enseignements de 2008, c'est ici !


28 décembre 2009

Made in oo's #1 : SEXY TV COPS

Ça fait des mois que je me réjouis à l'idée de changer de décennie. Vous imaginez tous les Tops que je vais pouvoir faire. Forcément, les "naughties", comme il faut semble-t-il le dire (même si c'est moche), sont la décennie durant laquelle j'ai vu le plus de films, écouté le plus de musique différentes et vu le le plus de séries TV. Ma passion pour les Top 10 ou 20 pourrait enfin se déchaîner dans les colonnes de ce blog. Mais comme je suis quelqu'un de sympa, je ne vais pas vous étouffer de milliards de Tops sur les mois de décembre et janvier. On verra ça au fur et à mesure. En même temps, ça sera moins fatiguant (et lassant) pour vous comme pour moi.

Et c'est aux héroïnes de la décade que je vais dédier les premières lignes de la retrospective : les fliquettes de la télé. Parce que, franchement, elles n'ont jamais été aussi nombreuses et sexy que ces dix dernières années, avec leur tailleurs moulants gris, toujours le même d'une série à l'autre (à part dans LES EXPERTS MIAMI où ils sont blancs mais c'est bien connu à Miami il y a du soleil). CAGNEY ET LACEY, HILL STREET BLUES ou HOOKER (Heather Locklear !!!) sont déjà bien loin et les naughties ont enfin remis sur un pied d'égalité les flics et les fliquettes. Parce que les filles avec du caractère et de la poigne, c'est quand même vachement mieux, non ?

Alors voici mon petit top tout personnel des fliquettes de la télé des années 2000. Tout en charme et en sex-appeal mais aussi en poings sur la gueule et dézinguage.

1. Mariska Hargitay (NEW YORK UNITE SPÉCIALE / 1999-2009)
Non mais franchement, qui d'autres ? Si vous ne le saviez pas déjà, Mariska Hargitay est la fille de la sex-symbol des 50's Jane Mansfield et du champion de bodybuiling Mickey Hargitay. Et pas de doute, elle est bien la fille de ses parents. Brutale et sexy, passionnée et droite, c'est bien ce qui ressort du jeu et de l'attitude de l'actrice qui incarne le détective Olivia Benson depuis près de 10 ans dans NEW YORK UNITE SPECIALE : une beauté fine et un sex-appeal carrément magnétique dans un corps imposant, épaules et machoires carrés qui collent parfaitement avec son rôle de spécialiste des crimes sexuelles de NYC. Numéro Uno et de très loin.

2. Sasha Alexander (NCIS / 2003-2005)
Lorsqu'elle était la grande soeur de Pacey dans DAWSON, j'étais déjà pas mal amoureux d'elle. Ce n'est pas son passage en enquêtrice de choc dans NCIS qui a changé quoi que ce soit à mes sentiments. Je trouve Sasha Alexander incroyablement belle et sexy. Son départ très traumatisant de la série (Spoiler inside !) a d'ailleurs été un tel choc que j'ai définitivement arrêté de regardé la série. En même temps, je ne la regardais que pour elle.

3. Lola Glaudini (ESPRITS CRIMINELS / 2005-2006)
Cette fille, dans sa carrière, n'a tourné quasiment que des rôles de flics : de NYPD BLUE aux SOPRANO en passant évidemment par ESPRITS CRIMINELS. D'ailleurs, lorsque Lola Glaudini la quitta après seulement deux saisons (parce qu'elle en avait marre de vivre à L.A.), ESPRITS CRIMINELS perdit soudainement ce qui était la plus grande de ses qualités. Son regard sombre y est sûrement pour quelque chose.

4. Sarah Shahi (LIFE / 2007-2009)
Ce qui est génial avec Hollywood, c'est que l'on peut passer sans problème de DJ sexy dans une série lesbienne chic (THE L WORD) à fliquette junkie dans une série policière (LIFE) en quelques mois. C'est le parcours de l'incroyablement délicieuse Sarah Shahi - même si elle troque pour l'occasion ses mini-jupes et décolettés extravagants pour un plus sobre jean tailleur. Mais le jean est moulant (très moulant) et son personnage de fliquette ex-junkie est très émouvant.

5. Robin Tunney (THE MENTALIST / 2008-2009)
Après avoir vu DANGEREUSE ALLIANCE en 1996, je me demandais qu'une seule chose : où avaient-ils été cherché son héroïne, Robin Tunney ? Pas dans le sens "whaouh" mais plutôt dans celui "wtf". Fade, pas belle, elle marquait une sacrée rupture avec les autres héroïnes ados de l'époque qu'étaient Sarah Michelle Gellar ou Neve Campbell. Sauf que depuis, j'ai changé d'avis. Vraiment. Je crois que c'est à cause/depuis PRISON BREAK. La raison ? Aucune idée. Juste qu'aujourd'hui, je l'aime trop, probablement à cause de ses tâches de rousseur définitivement très craquantes.

6. Tiffani Amber-Thiessen (FASTLANE / 2002-2003)
Amoureux un jour, amoureux toujours. Surtout quand l'adolescente maigrichonne de SAUVEZ PAR LE GONG devient une femme des plus pulpeuse. Même si dans cette série créée par McG (TERMINATOR 4), elle n'a d'une femme que la plastique (sa passion, c'est les voitures à grosses cylindres et à belle carrosserie), elle reste Tiffani, l'irresistible Tiffani. Impossible d'aller contre ça. Impossible. Oui, je sais, je répète tout deux fois. C'est l'émotion sûrement...

7. Caterina Scorsone (MISSING / 2003-2006)
Autant avec la précédente, je suis sûr de faire à peu près l'unanimité, autant avec Caterina Scorsone, je pense que je devrais me sentir un peu plus seul. C'est vrai que le commun des mortels regarde MISSING pour Vivica A. Fox. Pas moi. Le seul intérêt que je trouve à cette série policière cheap, c'est Caterina. Elle a une sorte de beauté qui me fascine totalement. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que j'ai zappé sur cette série, je restais scotché à cette fille.

8. Elaine Cassidy (GHOST SQUAD / 2005)
Compte tenu que cette série anglaise ne compte qu'une seule saison de 8 épisodes et qu'elle est passée des plus discrètement sur Canal+, Elaine Cassidy (LE VOYAGE DE FELICIA, LES AUTRES...) n'est pas un choix des plus évidents. Pourtant, il s'est définitivement imposé à moi. D'abord, parce qu'elle y est absolument extraordinaire en fliquette infiltrée pour débucher les flics ripoux et ensuite, évidemment, parce que je la trouve absolument sublime. Mon goût pour les brunettes aux yeux sombres ?

9. Julianne Nicholson (NEW YORK SECTION CRIMINELLE / 2006-2009)
Là, je pense que vous allez me prendre pour un obsessionnel des tâches de rousseur. Désolé, je ne fais pas exprès mais c'est vrai que j'adore et c'est sûrement une des raisons pour laquelle je trouve Julianne Nicholson si jolie. Elle n'est pas comme les autres. Malheureusement, on ne l'a pas vu beaucoup dans NY SECTION CRIMINELLE dont elle fait surtout l'intérim de Kathryn Erbe. Dommage mais ces apparitions n'en sont que plus précieuses.

10. Liz Vassey (LES EXPERTS) + Adriana DeMeo (FBI PORTES DISPARUS)
Pour terminer, je voulais offrir leur places aux fliquettes sous-estimées et invisibles des séries télé, à savoir ces rats de laboratoires et autres spécialistes de l'informatique. Vous les avez sûrement remarqué au détour d'une courte scène où elles informent les enquêteurs "officiels" sur un échantillon ADN ou le contenu d'un disque dur. D'ailleurs, on a tendance à voir Liz Vassez de plus en plus dans LES EXPERTS. Idem pour Adriana DeMeo (Photo) dans les dernières saisons de FBI PORTES DISPARUS. La preuve sûrement qu'elles n'ont pas tapé que dans mon oeil...


23 décembre 2009

Les 'Entertainers' de l'année 2009

Autant, l'année dernière, je n'ai pas eu de mal à faire ce top tant les candidats me semblaient évidents, autant, cette année, c'est loin d'être le cas. La cause ? Facile : je n'ai pas accroché aux "évidences". Sandra Bullock par exemple. LA PROPOSITION a beau avoir cartonné, elle n'en reste pas moins une comédie romantique super faiblarde. Les acteurs de la saga TWILIGHT. Là, je vais pas m'appesantir, je risquerais d'être vulgaire. Kanye West. Malgré des sorties médiatiques mémorables, ça me fait un peu mal de le mettre sans nouvel album à se mettre sous la dent. Quant à Lady Gaga. Elle en fait trop. Trop évident. Et ne comptez pas sur moi pour mettre Michael Jackson, Patrick Swayze ou John Hughes dans la liste - même si l'idée m'a quand même effleuré. Ce serait vraiment trop bizarre (voire pas mal glauque) de les inclure et donc implicitement déclarer que leur mort (et ce qui en a suivi) était un divertissement...


1. JJ Abrams
Vous imaginez à quoi ressemblerait le divertissement de la dernière décennie sans lui ? Il serait probablement réduit à une sorte de néant abyssal, coincé entre deux blockbusters décérébrés et quelques séries cheap. LOST : meilleure saison de son histoire (même si, c'est vrai, il n'en est plus le maître à bord). FRINGE : meilleure série de science-fiction de l'année. STAR TREK : meilleur film de science-fiction de l'année. POINT. Tout est dit. (Et tout ça à cause d'une partie de Super Mario qui a mal tourné !) Ah, au fait, si, autre chose, il est super bon au sytnhé !

2. The Lonely Island
Ça parle de "Bite dans une boîte", de "chier sur un bureau", de "gicler dans son pantalon", de "baiser des sirènes" (!) et de plein d'autres choses passionnantes. Andy Samberg et sa petite bande ont cette année convoqué le gratin de la pop mondiale (Julian Casablanca, Norah Jones, Timberlake etc.) pour un album (INCREDIBAD) à la fois drôle et carrément chiadé musicalement. Ce qui change des albums d'Adam Sandler. Entre ça, leurs "digital skits" qui ont largement gardé à flot le SNL cette année (et Dieu sait que c'était dur vu le niveau...) et la présentation des MTV Movie Awards, The Lonely Island surpasse Apatow et sa bande au rayon grosse déconnade en 2009.

3. Jay-Z
C'est vrai que Jay-Z est un peu devenu un rappeur bisounous ces dernières années mais ça me va. Ca me va tant qu'il ne se fait pas passer pour quelqu'un d'autres (ce qui reste le lot de 80% de la production rap actuelle). Il est riche. Il est casé. Il assume et la musique est toujours aussi bonne. Moins brutale. Plus pop. Certes. Mais le personnage a vieilli et tant qu'il nous balance des hymnes aussi entêtants que EMPIRE STATE OF MIND, il a toute ma bénédiction. Mais ça il s'en fout.

4. Zack Galifianakis
La réplique comique de l'année, c'est à lui qu'on la doit : "He's jackin' his little weenus! Et oui, on y parle de masturbation de bébé. C'est complètement politiquement incorrect, totalement subversif et forcément très très drôle, à l'image de toute sa prestation dans VERY BAD TRIP. Mais comme le barbu le plus célèbre de l'année n'est pas l'homme d'un seul coup, il m'aura fait hurler de rire, tout seul devant mon ordinateur, avec ses BETWEEN TWO FERNS, parodie d'interviews en exclu sur Funny Or Die.

5. David Lynch
Le maître a beau ne pas avoir sorti de nouveaux films cette année, il ne s'est pas reposé sur ses lauriers. S'il est une des têtes pensantes du projet musical et artistique "Dark Night of The Soul" avec Danger Mouse et Mark Linkous (de Sparklehorse), Lynch est surtout à l'origine du projet sociologico-artistique INTERVIEW PROJECT qui a bercé mes soirées de 2009. Cette web-série documentaire sous forme de road-movie est un des trucs les plus émouvants et beaux qui soit passé devant mes yeux cette année. D'ailleurs, allez-y, ce n'est pas encore terminé !

6. Zooey Deshanel & Joseph Gordon-Lewitt
Ces deux-là, ils ont brisé mon coeur en deux cette année... deux fois. Inutile de m'étendre sur le film en question, j'en ai déjà écrit des tonnes dessus. Mais s'ils sont là, ce n'est pas que pour ça. C'est aussi parce que mon coeur, ils l'ont rempli de bonheur... via les quelques vidéos qui ont émaillé le web 2.0 : De leur version très personnelle de SID & NANCY (en référence à une réplique du film) à cette comédie musicale qui atteint, à mon avis, le summum du cute (hors vidéos de chatons évidemment). L'alchimie, ça se travaille. Entre ces deux-là, clairement, ça vient tout seul !

7. Megan Fox
Quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, Megan Fox est un intarissable sujet de discussions et de débats. Une déclaration sur les seins de Salma Hayek, sur son béguin pour Zac Efron ou son dernier mini-short en jean en couverture de Rolling Stone, on aura toujours quelque chose à dire sur Megan Fox. Qu'on l'aime. Qu'on la déteste. Qu'on la trouve bonne. Qu'on la trouve moche. Qu'on la trouve "sexy". Pour cela, la pin-up préférée des magazines masculins est une source de divertissement infinie. Et pour ça, même moi, je la trouve BONNE !

8. Diplo
Après des mois à abreuver la blogosphère de remix et de mixtape (TOP RANK avec Santigold !!), le producteur et DJ américain a enfin sorti en 2009 une compilation de ses meilleurs titres (DECENT WORK FOR DECENT PAY) qui offre aux oreilles du monde entier le son de la nouvelle décennie à venir, mélange d'influence sud-américaine, hip-hop et reggae. Son groove est imparable. Il n'y a qu'à écouter ses productions pour I LOVE YOU, l'énorme album d'Amanda Blank et pour le concept album de MAJOR LAZER qui propulse le vieux son reggae dans le futur (avec en prime un des meilleurs clips et chansons de l'année).

9. Sam Mendes
En dix ans, il n'avait réalisé que trois films (dont le chef d'oeuvre AMERICAN BEAUTY) et voilà qu'en 2009, il nous en balance deux. Deux films sur le couple mais deux films radicalement opposés. D'un côté, une tragédie sur des rêves brisés avec deux stars. De l'autre, une comédie douce-amère sur des rêves tout court avec deux comédiens montants. Deux films que j'adore. Deux films qui se retrouveront dans mon Top 20 annuel. Même Woody n'arrive pas à enchaîner deux films corrects ! Comment fait-on pour être si brillant ? Le génie sûrement...

10. Winona Ryder
Elle n'a eu que des seconds rôles cette année mais ils n'ont fait que me rappeler à quel point elle m'avait manqué pendant toutes ces années. De STAR TREK aux VIES PRIVEES DE PIPPA LEE, Winona Ryder a éclaboussé chacune de ses apparitions à l'écran de sa grâce magnétique. Certes, ce n'était que de "petits" moments de bonheur mais leur intensité vaut beaucoup plus que les millions de dollars de box-office et les salaires à 7 chiffres.



22 décembre 2009

Version 2

Dans la vie de ce blog, il y a eu la période d'indifférence. Personne ne vous regarde. Personne ne vous lit. Tout le monde s'en fout. Mais c'est normal, vous-mêmes, vous ne vous connaissez pas très bien. Vous ne savez pas trop quoi dire ni comment le raconter. A cette époque, le design était chiadié mais pas très personnel, le thème ayant été piqué sur l'Internet. C'était donc fréquent de retrouver des dizaines d'autres péquins avec le même "chez vous" - comme si Valérie Damidot avait refait votre intérieur : ça coute rien en temps et en argent mais tout le monde a la même couleur au mur, les mêmes meubles et les mêmes stickers.

Et puis on finit par s'affirmer un peu. On commence à savoir quoi raconter et comment le faire. On commence aussi à recevoir quelques visites amicales, quelques commentaires sympathiques et ça fait du bien au moral. A cette époque, le design était donc celui que la plupart connait : fait avec les moyens du bord c'est-à-dire des connaissances basiques en html et en photoshop. C'est simple (voir basique) mais c'est un peu plus personnel.

Finalement, après plus de 3 ans d'ancienneté et plus de 300 posts, les visites commencent à être de plus en plus conséquentes, les commentaires de plus en plus élogieux. On vous parle de votre blog "dans la vraie vie" et ça fait encore plus plaisir au moral. Et voilà que mes deux blogs préférés (Girls & Geeks + Rien à Foutre) se créent successivement un vrai "chez eux" avec le nom de domaine et le design bien chiadé qui va avec. Ce qui, avouons-le, m'a rendu un peu jaloux.

Alors je fais la même chose. Toujours avec les moyens du bord. Désormais l'ancienne adresse "en blogspot" disparaît pour se transformer en un beau www.funculturepop.com - comme les grands !

Quant au design, rien d'extraordinaire. Disons que j'ai refais l'agencement des meubles avec une deuxième colonne qui permet de mettre un peu d'ordre et d'éviter le bordel, et surtout j'ai passé une bonne couche de peinture pour plus de lumière.

Voilà, pour ceux qui sont sur Facebook, voilà la "petite" surprise. En espérant que ça vous plaise, les amis...

14 décembre 2009

Dirty Old Man

Il y a quelques semaines, je parlais ici à quel point me mettre à aimer des vieilles chansons des années 60 me faisait me sentir vieux. Car c'est un fait : en vieillissant, on se ramollit. On devient plus consensuel. On devient allergique aux nouveautés et on trouve de plus en plus d'intérêt aux discours de la Droite - même s'il ne faut pas pousser, je n'en suis pas encore là. Mais qui pourrait reprocher à un "vieux monsieur" de 65 printemps de s'assagir ?

Personne. Mais Danny DeVito, lui, n'a pas du tout envie de s'assagir, bien décidé à ne pas franchir la ligne toute naturelle qui ferait de lui un conservateur bigot que l'on entendrait dire à tout va "c'était mieux avant". Danny DeVito est bien décidé à faire le chemin inverse. Devenir plus vicieux. Devenir plus pervers. Devenir un vrai Dirty Old Man. Mais attention, pas du genre de tonton André qui fait des blagues de cul un peu bourré au mariage de cousine Suzanne. Pas du genre non plus de papy Raymond qui raconte comment il a perdu son pucelage dans un bordel de Casablanca en culbutant une prostituée obèse du nom de Zora. Un vrai Dirty Old Man, de ceux qui ne reculent devant rien, de ceux qui vous foutent un peu la trouille...

C'est vrai que le petit bonhomme a toujours montré un certain humour noir un peu cradingue. De la sitcom "Taxi" (en mythique Louis "le roi de l'insulte sans morale" De Palma) à BALANCE MAMAN HORS DU TRAIN (ou comment tuer sa chère maman) en passant par LA GUERRE DES ROSES (ou comment s'entretuer dans le charmant cadre familial) ou DEATH TO SMOOCHY (ou comment s'entretuer pour régaler nos chers têtes blondes), il s'est imposé dans les 80's et 90's comme le maître d'oeuvre d'une comédie délicatement subversive, un ambassadeur de l'humour noir pour l'Amérique de la classe moyenne, du dark pour centre commercial. Bref, c'était gentillet. Ça n'allait jamais trop loin, juste assez pour faire croire au bourgeois qu'il était en train de s'encanailler...

Mais depuis quelques années, DeVito, 65 ans au compteur, pousse le bouchon loin, très loin. Il découvre avec un naturel déconcertant la subversion, la vraie.

Voyez IT'S ALWAYS FUNNY IN PHILADELPHIA, la sitcom la plus immorale que la télé américaine n'est jamais portée en son sein. DeVito y joue Frank Reynolds, le père lubrique, tellement obscène qu'il serait impossible de citer tous ses méfaits. Mais on peut quand même en extraire quelques uns, comme cette fois où il piégea ses enfants pour les faire manger de la viande humaine, cette fois où il collabora avec un clodo pour mener à bien "une contrefaçon fécale", cette fois où il tenta de culbuter sa belle-soeur aux funérailles de son frère ou encore cette fois il se pointa à une partouse sans invitation. Et puis il y a cette scène qui, je crois, se passe de commentaire...



Mais ceci est le Danny DeVito "pour de faux" me direz-vous ?

Oui. Sauf que le Danny DeVito "pour de vrai" est tout autant obscène. Pour notre plus grand bien. Voyez cette interview pour l'émission matinale d'une chaîne de télé locale de Philadelphie : Il est 8h du matin. Sûrement quelques centaines d'enfants et leur grand-mère sont devant leur poste et le bonhomme, une bière à la main, demande sans sourciller à la journaliste si sa jupe offre un "easy access" ! Sympa...

Un spectacle heureusement loin d'être isolé. Il rappelle en effet cet épisode bien plus connu de l'émission THE VIEW, un talk-show destiné quasi-exclusivement aux femmes (le plus souvent d'un certain âge). Tout droit sorti d'une nuit de débauche avec George Clooney, DeVito y raconte, bien éméché, une nuit de sexe effrénée à la Maison Blanche en traitant au passage George Bush de "numbnuts" (littéralement "couilles stupides") ! Clairement, le petit bonhomme sympa qui faisait se bidonner les trentenaires dans "Taxi" s'est apparemment transformé en petit vicelard bien décidé maintenant à foutre la trouille aux sexagénaires qu'ils sont devenus...

Et pour tous ceux qui ne seraient pas encore convaincus, ils vous restent son Twitter qui restent l'évidente preuve du génie subversif de Danny. Reprenant à son compte le personnage de Troll (à qui l'on doit la célèbre réplique "You’ve got to pay the troll toll if you want to get into this boy’s hole!" Comprendra qui pourra et voudra...) qu'il jouait dans la comédie musicale "The Nightman Cometh" dans des épisodes de IT'S ALWAYS SUNNY IN PHILADELPHIA , il vous propose de suivre les "aventures" à travers le monde de ses pieds de Troll ("Troll's Foot") en prenant systématiquement en photo ses petits pieds potelés (avec plus ou moins de poils) dans les divers endroits qu'il visite. Le jour de son anniversaire, c'est par exemple avec ça qu'il vous accueille... Sympa, les "Bitches" !

Rappelez-moi de devenir comme ça dans une quarantaine d'années...

12 décembre 2009

Ces images peuvent nuire gravement à la santé...

Une bande-annonce est faite pour vous marquer, vous imprimer la rétine et les graver ensuite dans votre cerveau. C'est son but. Plus vos yeux en imprimeront, plus votre tête s'en souviendra, plus vos jambes vous mèneront rapidement dans une salle de cinéma. Un montage savant d'images chocs, une musique épique puissante en violons, choeurs et rythmes binaires et l'affaire peut se conclure en 2 minutes.

En direct live de Bielorussie, un dénommé Vadoskincheg a entrepris la tâche un peu folle de créer la bande-annonce de toutes les bandes-annonces. Le trailer ultime en sorte. Armé de plus de 50 bandes-annonces hollywoodiennes, il débarque sur la toile pour faire un CARNAGE - sans équivalent dans l'histoire des images. La celluloïd elle-même ne supporterait pas la férocité de son montage.

Je vous le jure. Cette "chose" est tellement intense et épique que mes yeux en saignent et mes oreilles en sifflent encore. Je vous préviens à l'avance : regarder une deuxième fois les images ci-dessous pourraient gravement porté atteinte à votre santé mentale. Une troisième fois pourrait même endommager vos fonctions moteur. Pour le reste, voyez la photo d'illustration. No Joke ! Ne jouez pas avec le feu... Je vous aurai prévenu...


08 décembre 2009

Made in 90's #7 : Grunge

Comme une actrice de plus de 40 ans qui se sent obligées de passer sous le scalpel du chirurgien le plus en vogue de Beverly Hills, les photographes rock se sentent aussi parfois obligés de recourir aux artifices pour survivre dans la jungle du show-business. Aujourd'hui, Michael Lavine a donc tourné le dos à l'underground et aux photos brutes de décoffrage pour vendre son oeil au plus offrant. Fini les rock-stars déglinguées, il shoote désormais Michael Scoffield, Jack Bauer ou Johnny Knoxville et laisse la marchandise aux mains de graphistes peu scrupuleux adeptes de la photo en plastique.

En posant son objectif sur les stars tween, les rappeurs milliardairss ou les stars de la télé, il participe certes toujours à la culture pop mondiale mais engrange les dollars avec un petit poids sur la conscience. Car la signature, c'est en effet seulement sur les livres qu'il l'appose et en particulier celui-ci : GRUNGE.

Parce qu'il a fait ses études au début des années 80 à Seattle et qu'il y rencontre tout un tas de groupes encore inconnus, Michael Lavine se retrouve dès la fin de la décennie aux premières loges d'un mouvement qui va à la fois faire exploser le cerveau de la jeunesse mondiale et les charts. Nirvana, Mudhoney, Smashing Pumpkins, Screaming Trees, Soundgarden, ils leur a tous tiré le portrait, imprimant par la même occasion l'Histoire de la musique rock sur sa pellicule noir et blanc.

Mais il ne serait finalement qu'un simple photographe "officiel" de label (Sub Pop) s'il n'avait shooté tous les kids fréquentant assidument les concerts... Là, au-delà du simple condensé nostalgique de rock-stars aux cheveux sales et aux jeans déchirés, c'est tout une époque qui défile, toute une culture qui s'agite, tout un pan de notre histoire commune qui reprend vie le temps de quelques clichés...



Et ça s'achète ici !

04 décembre 2009

Redevenir un petit garçon...

Ma cinéphilie a beau s'être déclarée sur le tard (à 18 ans à peu près), mon amour du cinéma n'est pas neuf. Aussi loin que je me souvienne, je peux même dire qu'il a toujours existé. Enfant, le cinéma avait beau se résumer aux films Disney (des films comme CHERIE J'AI RETRECI LES GOSSES aux dessins-animés de Noël en passant par les ressorties en salles des classiques), je garde d'excellents souvenirs de ces sorties en famille. Certaines d'entre elles comptent même parmi les meilleurs souvenirs que j'ai de mon enfance. N'ayant jamais été très lecture, le cinéma est alors un plaisir simple dont le seul but est de faire rêver, assouvir un besoin primaire d'émerveillement.

Puis, en grandissant, l'esprit critique se développe. On passe des films d'action de Jean-Claude Van Damme (UNIVERSAL SOLDIER, CHASSE A L'HOMME, tous vus au cinéma !) vus à 13 ans aux films plus dramatiques/adultes vers 17-18 ans pour arriver aujourd'hui un éventail ultra-large allant de super-productions US à l'art-et-essai pur et dur.

Malgré cela, au fond de moi, je sais une chose. Quand vient le temps de faire le bilan d'une année de cinéma (avec les TOP rituels de l'année), il y a une chose qui compte plus que tout. Plus que l'esprit critique sur la mise en scène, le jeu des acteurs, la direction artistique et toutes ces choses qui font d'un film - pour le critique amateur ou professionnel - un bon film. Une seule et même chose : l'émotion.

Mon rapport au cinéma n'est ainsi fait que d'émotion. Pour reparler de ces fameux top, la place qu'y tient un film est par exemple largement proportionnelle aux nombres de frissons (et éventuellement de larmichettes) qu'il a provoqué. Je suis un adulte responsable, critique et mature (enfin j'espère...) mais le cinéma est le seul endroit où je laisse de côté la raison pour me laisser aller (presque) intégralement à l'émotion, celle-là même qui submergeait le petit garçon découvrant "La Belle Au Bois-Dormant", "Cendrillon", "Robin Des Bois" ou "Le Livre de la Jungle".

Tout cela pour dire qu'un film a récemment replongé l'adulte que je suis dans cette sensation primaire : redevenir ce petit garçon de 9 ans pendant 1h40, redécouvrir ses joies, ses peines, sa folie d'antan, retrouver ses yeux... Un film que je semble avoir toujours recherché, après m'être rendu compte récemment qu'il y avait très régulièrement un film sur l'enfance dans mes films préférés de ces dernières années (MILLIONS, IN AMERICA, LITTLE MANHATTAN, A.I, GRACE IS GONE, LE SECRET DE TERABITHIA etc.). Un film que je crois avoir enfin trouvé. Ce film, c'est MAX ET LES MAXIMONSTRES de Spike Jonze.

On a tous nos films cultes, des films qui nous rappellent une époque bien précise, notamment parce qu'ils rentrent en collision avec nos propres obsessions/peurs/peines du moment. Par exemple, comme je l'ai déjà écrit, l'ADN de mes 25 ans est complètement inscrit dans GARDEN STATE. Celui de mes 17 ans l'est dans ROMEO + JULIETTE. Et bien, MAX ET LES MAXIMONSTRES pourrait très bien être ce film...pour mes 9 ans ! Certes, j'ai 20 ans de retard. Mais le film de Spike Jonze n'est pas un film comme les autres (Pléonasme !).

MAX ET LES MAXIMONSTRES contient plein de choses déjà vus des centaines de fois dans plein de films destinés aux enfants, ces choses qui font briller vos yeux et battre votre coeur, ces choses qui éveille l'imagination et font naître les rêves : un garçonnet comme les autres qui aime faire des batailles de boules de neige, aime se construire un navire dans sa chambre avec des draps, n'aime pas le maïs surgelé mais aussi et surtout des monstres sympathiques et cajoleurs dans un monde surnaturel.

Mais MAX ET LES MAXIMONSTRES contient aussi plein d'autres choses, des choses rares voire inexistantes quand il s'agit d'enfance, ces choses qui font couler des larmes au coin de vos yeux et brisent votre coeur : un garçonnet mélancolique qui voudrait bien rendre le sourire à sa mère et qui aimerait être moins seul et surtout des monstres à tendance dépressive qui aimeraient bien retrouver la joie de vivre qui les animait autrefois.

C'est ce mélange qui est au centre de MAX ET LES MAXIMONSTRES, un mélange entre ce plaisir purement enfantin de l'émerveillement (la bataille de boule de terre...) et une mélancolie de l'enfance dont on a l'impression qu'elle était finalement presque tabou - comme si les enfants, symbole d'innocence et de joie de vivre, n'avaient pas le droit d'être vraiment tristes. Vous ressortez alors du film de Spike Jonze avec cette sensation d'avoir replongé au coeur de votre enfance, avec ses bons comme ses mauvais côtés. Vous ne venez pas de voir E.T. ou LES GOONIES. Vous avez été plus loin que ça. Vous vous êtes replongés dans votre psyché de garçonnet de 9 ans, les monstres dépressifs de Max n'étant au final qu'un simple miroir déformant de vous-mêmes à cet âge-là : envie de grandir (leur taille), envie de rire (leur besoin désespéré "de ne plus être triste"), envie de tout détruire (leur hobby), envie de trouver des amis (leur conflit interne) etc. etc.

C'est pour cette raison que j'ai 20 ans de retard. Il faut être un adulte "responsable, mature et critique" pour comprendre tout cela, pour avoir enfin le recul sur soi et reconnaître ce qu'il y avait vraiment derrière les caprices et les coups de colère. A 9 ans, on est juste tout simplement incapable de reconnaître que c'est là bien une certaine forme de tristesse et de mélancolie. Il faut donc être cet adulte pour bien comprendre le film de Jonze.

Finalement, je me suis dit une chose en sortant de la salle : MAX ET LES MAXIMONSTRES est aux garçons de 9 ans ce que les films de Sofia Coppola (et en particulier VIRGIN SUICIDES) sont aux jeunes filles de 16 ans... Les filles qui ont eu un jour 16 ans comprendront, je crois...


01 décembre 2009

Plaisirs Coupables #3 : Britney Spears

Je l'avoue sans honte. Depuis 1998 et l'apparition sur toutes les radios du monde de "Baby One More Time", je nourris une énorme fascination pour Britney Spears. En même temps, je suis passionné de pop culture et ces 15 dernières années, personne ne l'a mieux incarné que Brit-Brit : musique, cinéma, série TV, clips, people, elle était partout, défrayant la chronique autant pour des chansons pop ultra-accrocheuses que pour des frasques privées ultra-médiatisées.

Je ne passe pas mes journées à l'écouter. Je ne vais pas à ses concerts. Je n'achète même pas ses albums. Je ne passe pas mes nuits sur les forums à en discuter. Bref, je ne suis pas fan de Britney. Je suis juste fasciné par elle. J'aime entendre ses morceaux à la radio. J'aime l'écouter de temps en temps dans mon iPod. J'aime le fait que son meilleur album soit celui qu'elle ait fait alors qu'elle était au fond du gouffre. J'aime ses clips racoleurs. J'aime qu'elle ne se fasse pas passer pour quelqu'un d'autres - même dans ses excès - mais j'aime aussi son ambiguité girl next door/trash girl. J'aime rigoler de ses frasques - qui me rendent parfois même un peu triste.

Je profite donc de la sortie de son nouveau best of pour entreprendre la troisième partie des Plaisirs Coupables (la 1ère et la 2ème) sous forme de Top 20 de ses meilleures chansons/Singles. Attention, je vous préviens direct : je préfère amplement la Britney sucrée à la Britney salée... Ça s'appelle un plaisir coupable, n'est-ce pas...

1. ...Baby One More Time (1998)
Cette chanson, je l'ai aimée dès la première seconde. C'est la pop song ultime, le socle idéal pour construire une vraie carrière de pop star. Et toutes les blondinettes qui se sont cassées les dents sur leur deuxième année dans le biz ne diront pas le contraire. Si Britney est encore là aujourd'hui, c'est à cause d'une seule et même chanson : "Baby One More Time". C'est à la fois sexy et propret, provocant et sage et de toute façon terriblement ambigu et accrocheur. Le résumé parfait de la carrière de Brit-Brit. Voir la vidéo.

2. Toxic (2004)
Impossible de s'enlever cette mélodie de la tête. Dès la première écoute. A chaque fois que vous l'entendez. Encore et encore. Vous avez ce truc qui reste gravé au beau milieu de votre cerveau. Vous n'en pouvez plus mais c'est vraiment trop bon. Vous en voulez encore et encore. "I’m addicted to you / Don’t you know that you’re toxic / And I love what you do / Don’t you know that you’re toxic" Vous l'avez deviné, ce n'est pas d'un mec dont parle Brit-Brit, c'est juste de sa mélodie...trop toxique ! Voir la vidéo.

3. Piece of Me (2007)
La chanson n'a pas été écrite pour elle. Pourtant, c'est bien de la carrière de Brit-Brit que parle cette chanson et plus particulièrement sa relation haine/amour avec les journaux people et les paparazzis. Ça aurait pu être légèrement chiant et égocentrique, c'est juste complètement réjouissant, notamment grâce à ce beat ahurissant et ce flow languissant et fatigué de la blondinette. Voir la vidéo.

4. Born To Make You Happy (2000)
Cette chanson, c'est du sucre en barre. Mais qui a dit que le sucre, ce n'était pas bon. A force de l'ingurgiter, vous ressemblerez peut-être à un gros patapouf mais au moins vous aurez bien profité. "I don't know how to live without your love / I was born to make you happy / 'Cause you're the only one within my heart / I was born to make you happy" Voilà, tout est dit. C'est beau l'Amour ! Voir la vidéo.

5. I'm Not A Girl, Not Yet A Woman (2002)
Il est évident qu'une grande partie du succès de Brit-Brit est la relation ambigüe qu'elle a toujours entretenue entre sa vie privée et le contenu de ses chansons. Avant "Piece of Me", il y a donc eu cette chanson extraite de la BO de son unique film CROSSROADS (que je suis très fier d'avoir aimé au point d'en acheter le DVD collector ! Et oui...). Une chanson finalement assez banale sur l'adolescence mais parfait reflet de l'image de la pop-star à l'époque. Voir la vidéo.

6. Stronger (2000)
Encore une fois des paroles ambigues et très banales qui font malgré tout écho à la vie privée de Brit-Brit. Ici, elle déforme même la mélodie et les célèbres paroles de son "Baby One More Time" transformant "My Loneliness is Killing Me" en "My loneliness ain’t killing me no more / I’m stronger" pour montrer qu'elle a grandi et qu'elle est devenue une femme ! Voir la vidéo.

7. If U Seek Amy (2009)
Au cas où vous auriez été kidnappé par des extra-terrestres ces derniers mois, vous savez forcément que derrière cet énigmatique titre se cache une vilaine phrase (F.U.C.K ME) - surtout quand elle est prononcée par l'ex-petite fiancée de l'Amérique. Encore une fois, cette même ambiguïté sur les paroles. Parce que là, Brit-Brit a beau parlé d'une clubbeuse déjantée nommée Amy, on sait tous très bien que c'est d'elle dont elle parle. "Love me, hate me / Say what you want about me / But all of the boys and all of the girls are begging to (fuck me)" Voir la vidéo.

8. Womanizer (2008)
Il y a des chansons pop qui vont bien au-delà de leurs mélodies accrocheuses et leurs beats dévastateurs. Il y a quelques exemples juste au-dessus. Et puis il y en a d'autres comme "Womanizer" qui ne disent pas grand chose à part un message vaguement émancipateur type "girl power" mais qui sont tellement aguicheuses, tellement salvatrices, tellement réjouissantes qu'elles se suffisent amplement à elles-mêmes. Voir la vidéo.

9. Ooops!... I Dit It Again (2000)
Premier single du deuxième album, cette chanson marque une rupture assez nette avec le premier album plus rose-bonbon. Tout en conservant les thèmes habituels de l'Amour version teen, Brit-Brit se montre ici bien plus ambiguë et "peste" (pour utiliser un euphémisme) : "Oops!...I did it again / I played with your heart, got lost in the game / Oh baby, baby / Oops!...You think I'm in love / That I'm sent from above / I'm not that innocent" Et puis il y a cette fameuse combinaison rouge en latex du clip ! Voir la vidéo.

10. Sometimes (1999)
Encore une chanson du registre très très sucré du premier album. C'est très innocent, très chaste et forcément très agréable. On y parle forcément d'Amour, de timidité, de ne pas aller trop vite, d'être patient et de finalement de se serrer fort : "Sometimes I run / Sometimes I hide / Sometimes I'm scared of you / But all I really want is to hold you tight. Voir la vidéo.

11. Break The Ice (2008)
Sous ses allures de chanson d'amour sur l'attirance de deux personnes, "Break The Ice" résonne davantage comme une lettre d'excuse à ses fans pour avoir été absente aussi longtemps : "It’s been a while / I know I shouldn’t have kept you waiting / But I’m here now " Et le clip, tout en animation, est un des plus beaux de la carrière de Brit-Brit. Voir la vidéo.

12. (You Drive Me) Crazy (The Stop Remix!) (1999)
Troisième single du premier album et chanson-titre du teen movie DRIVE ME CRAZY (avec Adrian "Entourage" Grenier et Melissa Joan Hart), cette chanson est de la pure pop bubblegum parfaitement dans la lignée uptempo de "Baby One More Time". Mais il y a ce petit truc, ces paroles légèrement ambiguës qui font une fois encore tout le sel : "You drive me crazy / I just cant sleep / I'm so excited, I'm in too deep / Ohh...crazy, but it feels alright / Baby, thinkin of you keeps me up all night" Voir la vidéo.

13. Gimme More (2007)
Brit-Brit a beau avoir lancé ce titre alors qu'elle était au fond du gouffre, ça ne s'entend pas vraiment - à défaut de se voir compte tenu du clip désastreux qui accompagne la chanson (couleurs flashy ultra-cheapos sur une Britney rondouillette en train de faire du lapdance !). Et puis sans "Gimme More", il n'y aurait jamais eu de "It's Britney, Bitch". Et cela aurait été dommage ! Voir la vidéo.

14. Lucky (2000)
Il y en a quelques unes comme ça. Des PURS plaisirs coupables. Ici, pas de messages cachés. Pas d'ambiguïtés sexuelles. Juste un pur morceau de teen pop sucrée à souhait sur une jeune starlette hollywoodienne qui se sent seule dans son grand manoir. Ah bah si, peut-être qu'il y a bien une signification cachée ? Trop forte la Britney ! Voir la vidéo.

15. Overprotected (2002)
Dans cette chanson, Brit-Brit chantait une ode à sa propre liberté : "I need to make mistakes just to learn who I am / And I don't wanna be so damn protected /There must be another way / Cause I believe in taking chances" Je crois que l'on sait tous où cela l'a mené. La liberté, c'est bien mais à condition de ne pas trop en faire... Voir la vidéo.

16. Everytime (2004)
Il paraît que cette chanson est inspirée par l'ex de Brit-Brit, à savoir, évidemment, Justin Timberlake. En tous les cas, la pop-star se montre dans cette balade au piano (très rare dans sa carrière) très vulnérable : "Everytime I try to fly / I fall without my wings / I feel so small / I guess I need you baby / And everytime I see you in my dreams / I see your face, it's haunting me / I guess I need you baby" Voir la vidéo.

17. 3 (2009)
Dans le registre "pure provocation", Brit-Brit a déjà pas mal donné. Inédit du deuxième best-of, cette ode au triolisme (et oui, tout le monde change : c'est la même qui clamait haut et fort garder sa virginité jusqu'à son mariage !) ne fait pas dans la dentelle. Les paroles ne volent pas haut (quasiment aucun couplet, le refrain est répété encore et encore) mais c'est d'une redoutable efficacité. Voir la vidéo.

18. I'm A Slave 4 U (2001)
Grosse cassure dans la carrière de Brit-Brit qui se lance ici pour la première fois (premier single du 3ème album) dans des sonorités plus urbaines - beaucoup beaucoup moins sucrées que sur ces deux premiers albums. Soutenu par la production de The Neptunes, elle laisse tomber l'ambiguïté sexuelle des premiers temps pour des paroles (un peu plus) explicites sur sa "féminisation" accélérée. Et dans le clip, elle porte un string PAR DESSUS le pantalon ! Voir la vidéo.

19. From The Bottom Of My Broken Heart (2000)
Ce qui est fantastique avec cette chanson, ce sont ses paroles. Elles ne collent en effet pas du tout à Britney qui n'a que 17 ans à l'époque où elle la chante. "You were my first love / you were my true love / From the first kisses to the very last rose". Est-ce que la nostalgie du premier amour est une chose que l'on ressent à 17 ans ? A 30 ou 40 ans, sûrement. Mais sûrement pas à 17 ans. Enfin, je crois... Voir la vidéo.

20. Me Against The Music (2003)
On aurait quand même pu attendre mieux de la rencontre explosive des deux plus grands pop-star "blondes" de ces 30 dernières années. Les paroles notamment se résument en effet seulement à une sorte de concours de danse avec quelques mentions "sexy" un peu bas de gamme. D'ailleurs, à l'origine, Brit-Brit ne voulait pas de la chanson. Mais les deux assurent le spectacle, suffisamment pour maintenir l'intérêt. Voir la vidéo.