16 octobre 2014

Country Music



Ces derniers mois, je nourris une passion de plus en plus vivace pour la country music. Moi qui n'ait écouté pratiquement que du rap à l'adolescence, j'ai l'impression que l'âge me fait devenir plus blanc que jamais.

Il y a eu deux déclencheurs à ce récent engouement, je crois. Le premier : la série Nashville. Le deuxième : la BO du premier Hunger Games.

Quand j'allais passé mes étés aux Etats-Unis dans les années 90, je trouvais ridicule tous ces jeunes ados qui n'écoutaient que ça. J'avais l'impression qu'ils étaient vieux avant l'âge, qu'on pouvait décemment pas avoir 16 ans et écouter la même musique que ces parents. Aucun respect pour leur adolescence ! C'était un affront à John Hughes.

C'est pourquoi la country avait, jusque là, éveillé en moi que mépris. Mais j'ai 35 ans maintenant. Je suis un adulte. Et, désormais, j'aime la country. Ca me semble moins honteux.

Reste toutefois que j'aime seulement un certain type de country. La country de stade, celle qui truste les ventes aux Etats-Unis, j'arrive pas. Les mecs qui portent le stetson comme une marque de street-cred, je trouve ça toujours aussi ridicule - tout comme leur musique. Les Tim McGraw, Keith Urban, Kenny Chesney ou Blake Shelton, je peux pas. Idem pour les filles comme pour, par exemple, les premiers albums de Taylor Swift ou ceux de Carrie Underwood.

Bref, si vous regardez Nashville, je suis pas trop Rayna James, Juliette Barnes, Luke Wheeler ou Will Lexington. Par contre, Scarlett O'Connor et Gunnar Scott, ça c'est la country que j'adore. Une country peut-être un peu plus folk, plus tendre, plus intimiste, plus "alternative", sûrement une country aussi plus "old school", plus classique, plus proche des sons originaux avant que la pop-music et le rock viennent tout saloper.

Alors, comme je n'y connaissais rien mais alors rien du tout, je suis parti à la recherche d'artistes des années 2000 qui correspondraient à ce son que j'adorais en regardant Scarlett et Gunnar dans Nashville. En partant des artistes que je connaissais et adorais déjà (Brandy Clark, First Aid Kit, Caitlin Clark), j'ai utilisé Spotify et son moteur de recommandation et j'ai commencé à construire, depuis tout pile un an, une playlist qui commence à tenir la route.

C'est pourquoi je la partage désormais avec vous. Il y a pour l'instant une quarantaine de chansons. Mais j'en rajoute régulièrement. Alors, pensez à vous y abonner si vous adorez, comme moi, ce genre de son ou si vous voulez simplement découvrir des artistes dont vraiment personne ne parle en France.

(Et si vous connaissez des artistes qui auraient, selon vous, leur place dans cette playlist, n'hésitez pas à les signaler dans les commentaires)

Ca s'écoute derrière ce lien.


10 octobre 2014

L'objectification des acteurs d’Hollywood



J'ai écrit un nouvel article pour Slate, cette fois sur l'objectification des corps masculins à Hollywood. C'est à lire ici.