30 janvier 2008

Erykah Badu : POP culture !

On la connaissait diva de la neo-soul. On la connaissait activiste (son association charitative B.L.I.N.D. pour aider les jeunes des ghettos). On la connaissait même actrice ("House of D" de David Duchovny).

Après 5 ans d'absence et un troisième album passé un peu inaperçu, Erykah Badu revient avec un nouvel album (NEW AMERYKAH) produit par 9th Wonder (le producteur génial du groupe Little Brother, auteurs d'un des hip-hop les plus "purs" depuis la grande époque des années 90) et donc un nouveau single excellent (HONEY) dont le clip est aussi un des meilleurs vus ces derniers mois, tous genres confondus.

Véritable hymne à la musique pop, cette vidéo magique rend hommage à ces artistes cultes qui ont bercé l'inconscient populaire depuis 40 ans, à travers les pochettes de leur album phare. Des artworks qui rappelent forçément à chacun un souvenir ému, que vous ayez été une groupie fanatique des 60's, un roi du disco, une soul-sista ou un funk-brother des 70's, une accroc du fitness ou un night-clubber new-yorkais des 80's ou un B-boy des 90's.



Et après l'hommage, la nostalgie...

Olivia Newton-John (Physical), Funkadelic (Maggot Brain), Grace Jones (Nightclubbing), Minni Ripperton (Perfect Angel), Nas (Illmatic), Ohio Players (Honey), Beatles (Let It Be), De La Soul (3 Feet High And Rising), Diana Ross (Blue), Earth Wind & Fire (Head To The Sky), Eric B & Rakim (Paid In Full), Labelle (Chameleon), ils sont tous là, originaux !

28 janvier 2008

La Playlist Infinie #8 : Maia Hirasawa


Elle a 28 ans. Elle est suédoise d'origine japonaise. Et sa musique est folk à tendance pop. Ou bien pop à tendance folk. Comme on veut.

Mais c'est ses mélodies que l'on retient. Immédiatement accrocheuses (le titre "And I Found this Boy" dont le clip est ci-dessous est imparable dès la première écoute !), elles sont portées par sa voix quasi-enfantines mais puissante.

Eclectique dans ses instrumentations, elle mêle selon les morceaux la simplicité d'un piano-voix aux cuivres-choeurs, rappelant parfois Feist ou The Polyphonic Spree.

Tour à tour joyeux et légèrement mélancoliques, son premier album "Though I'm Just Me" est un petit bijou qui se laisse écouter en toute circonstance, peu importe vore humeur.

And I Found This Boy


Maia & Mathis


Gothenburg


MySpace de Maia Hirasawa

26 janvier 2008

Tim Burton a-t-il perdu son génie ?

Où est passé le génial réalisateur de films comme EDWARD AUX MAINS D'ARGENT ou BATMAN RETURNS ? Où est l'auteur à la sensibilité si étrange qu'elle en devenait universelle ? Où est le metteur en scène visionnaire et rebelle ?

Certains s'accordent à penser qu'il n'est jamais parti, que SLEEPY HOLLOW, BIG FISH, CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE ou son récent SWEENEY TODD sont des bons voire des excellents films.

Mais à mon humble avis, ces films ne correspondent qu'à une "impression" de Tim Burton. Des films qui font croire à du Tim Burton, qui en ont à priori la saveur mais qui n'ont que la forme. Le fond n'est pas là. Car c'est vrai que BIG FISH parle de "freaks", de mondes baroques et colorés (un peu comme dans son EDWARD). C'est vrai aussi que SWEENEY TODD ou SLEEPY HOLLOW sont sombres et baroques. C'est l'idée que l'on se fait d'un film de Tim Burton et c'est ce que les marketeurs offrent. Comme ils offrent du Woody Allen, du Almodovar, du Kusturica, ils offrent du Tim Burton : des univers décalés et baroques. Des personnages en marge. De la noirceur...

Mais les films récents de Tim Burton n'offrent que cela...

La critique acerbe de la société américaine de EDWARD AUX MAINS D'ARGENT se transforme en morale bien-pensante voire ultra réac' dans BIG FISH. La sensibilité macabre et tellement émouvante de BATMAN RETURNS se transforme grand débalage pyrothechnique et numérique dans SLEEPY HOLLOW. Et où est passé l'humour anti-conformiste et provocateur de BEETLEJUICE et de MARS ATTACKS !


En regardant de plus près la filmographie de Tim Burton, il est intéressant de constater une chose : il n'était pas le producteur de LA PLANETE DES SINGES, BIG FISH, CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, SLEEPY HOLLOW et du récent SWEENEY TODD. Par contre, il l'était bien de BEETLEJUICE, BATMAN, BATMAN RETURNS, ED WOOD et MARS ATTACKS !!!! Le seul film récent qu'il est produit et réalisé est CORPSE BRIDE. Comme par hasard, un EXCELLENT film, un pur bijou d'animation à l'humour macabre et sensible comme on en attend à chaque fois que l'on se rend au cinéma voir un film de Tim Burton...

C'est quand même bien la preuve que lorsque l'homme s'implique (VRAIMENT) dans ses projets, il est capable d'être l'auteur que l'on connaît et que l'on apprécie. Pas juste un réalisateur lambda à qui l'on attribue des projets plus ou moins intéressants sur lesquels il se contenterait de placer la caméra !!

Il ne reste plus qu'à mentionner que Tim Burton développe actuellement deux films (FRANKENWEENIE, d'après son court-métrage de 1984 sur un petit garçon tentant de ressuciter son chien, et une version "live" de ALICE AU PAYS DES MERVEILLES) dont il sera à la fois le réalisateur et le producteur...

Vous avez dit "bonne nouvelle" ? Moi je le dis bien fort "BONNE NOUVELLE" !

25 janvier 2008

Ils étaient jeunes... Ils sont partis...

La série noire commence à être inquiétante. D'abord Brad Renfro, puis Heath Ledger. Tous les deux, MORTS dans des circonstances troublantes, entre abus de drogues et de médicaments.


Le premier avait commencé trés tôt au cinéma, apparaissant tout gamin dans des films comme LE CLIENT (1994) ou SLEEPERS (1996), et s'était révélé un jeune acteur extrêmement brillant et hautement charismatique dans UN ELEVE DOUE de Bryan Singer, puis dans BULLY de Larry Clark. Mais ses mauvaises habitudes avec la drogue l'avait un peu enterré. Et putain, j'en profite pour le redire, mais il aurait été parfait pour le rôle d'Anakin dans STAR WARS !!! Mais forçément il était trop sombre, trop désespéré, trop auto-destructeur... A l'écran, ce sont des atouts énormes. Dans la réalité, c'est le début de la fin... Il est mort à seulement 25 ans !


Le second avait débuté dans son Australie natale parce qu'il avait une belle gueule. Jamais il n'avait pris de cours de comédie. Une image qui va lui coller à la peau pendant de longues années (voir THE PATRIOT, CHEVALIER, QUATRE PLUMES...). Mais l'âge, la maturité ou peut-être aussi la fatigue, l'ennui et la dépression l'ont fait changé : "J'ai délibérément détruit ma carrière. Je devais la détruire parce je ne l'aimais pas. Les gens ne me donnaient pas la chance d'être autre chose que la bimbo blonde et ça commençait à m'ennuyer. Je ne pouvais pas passé le reste de ma vie à suivre les chemins qui se présentaient à moi. J'ai du commencer à en créer de nouveaux. Ca a pris du temps mais il semble que les portes s'ouvrent à nouveau", déclarait-il en septembre 2005 alors qu'il est l'affiche des FRERES GRIMM et que BROKEBACK MOUNTAIN gagne le Lion d'Or à Venise. Et alors qu'il était en passe de devenir une IMMENSE star (le Joker du nouveau BATMAN c'est lui !), il meurt mystérieusement. Suicide ou non, quelque chose n'allait pas... On ne meurt pas sans raison évidente à seulement 28 ans !

Bref, ces tragiques décès rappellent que les comédiens sont avant tout des artistes avant d'être des stars. Dans ces cas précis, des artistes maudits. Au delà des photos glamour des magazines, au délà des tapis rouge des avant-premières hollywoodiennes, au delà des rôles dans des blockbuster, ces comédiens sont avant tout des Hommes et sûrement des Hommes à la sensibilité intense. D'où leur talent, en même temps...

Ces décès rappellent aussi que Owen Wilson, plutôt habitué à faire rire, avait tenté de se suicider il y a quelques semaines de celà.

Ils rappellent aussi la mort tragique de River Phoenix en 1993. Il était "le James Dean des années 90", une gloire éphèmère et un des plus grands talents que le cinéma américain ait connu. Mort à seulement 23 ans, à la sortie d'une boîte de nuit à Hollywood, d'une crise cardiaque lié à l'abus de drogues durs !

Quand on repense à tous ces rôles qu'ils auraient pu tenir, à tous ces films qu'ils auraient pu illuminer de leur talent, c'est vraiment triste... Brad et Heath, REST IN PEACE !

Hollywood est-elle devenue si impitoyable ?

23 janvier 2008

JUNO : Adolescente pour de vrai !


Certains l'appelerait "cynique". Certains l'appelerait "débonnaire". D'autres l'appelerait "petite peste". Elle est peut-être un peu de tout ça. Mais moi je l'appelerais "juste irresistible".

Elle, c'est Juno McGuff, drôle de nom pour une drôle de fille. Un petit bout d'ado qui se retrouve enceinte par insouciance, par ennui, peut-être un peu aussi par défi ou seulement par goût de la nouveauté.

Juno est une ado comme on en voit jamais au cinéma. Une ado qui n'est pas une pom-pom girl mais dont la meilleure amie en est une. Une ado qui aime un nerd sans en être vraiment une. Une fille qui respecte ses parents parce que ses parents la respectent et l'aiment. Une fille qui ne se drogue pas même si elle adore des groupes de rock qui en abusent. Donc vraiment pas une ado de teen movie hollywoodien. Pas non plus une ado de film indé trash tendance Larry Clark. Une fille bien réelle quoi !

Car au cinéma, on a vite tendance à oublier que les ados sont des gens comme les autres, qu'ils ne sont pas forçément dégénérés, qu'ils ne sont pas forçément des pestes blondes ou des footballeurs avides de popularité, qu'ils ne sont pas forçément des drogués avides de sexe et qu'ils ne sont pas forçément des rebelles incontrolables...

Mais au-delà de cette "normalité", Juno est surtout une fille avec un sacré caractère : elle est tellement débonnaire qu'elle est à l'aise partout, avec n'importe qui. Elle est tellement imaginative qu'elle invente sans cesse de nouvelles expressions à base de culture pop, genre trouver que la mère de son petit copain ressemble à "un hobbit, le gros, celui des goonies" ! Et elle sait ce qu'elle veut !

Bref, cette fille là, elle est IRRESISTIBLE ! Et le film qui lui est consacré (le 6 février au ciné) est une comédie encore plus irresistible ! Le manquer serait un CRIME absolu...


18 janvier 2008

Quand le buzz de CLOVERFIELD vous explose au visage !

Il y a un peu plus de 6 mois, les quelques secondes d'images d'un temoignage de jeunes gens confrontés à la destruction de New York par un monstre (encore) invisible déclenchaient une frénésie encore jamais vue sur le Net, dans les dîners et autres réunions de "geek" EN PUISSANCE!

Car pour une fois le phénomène ne se limite pas seulement aux seuls fans de cinéma fantastique à haute dose de fun (comme 300, l'autre buzz de 2007)... Tout le monde s'y intéresse. Tout le monde a envie de savoir. Tout le monde veut en voir plus. etc. La faute peut-être au génie JJ Abrams, grand spécialiste pour déchaîner les passions et faire surgir le "geekitude" de n'importe qui, y compris les plus hermetiques au cinéma de genre... Voir le phénomène LOST dont il est l'icône créatrice !

A l'époque, même les plus "geek" avaient à peine entendu parler de ce projet qui deviendra finalement CLOVERFIELD !

Et après plus de 6 mois d'attente, de découverte de sites internet bizarroïdes (what the hell was SLUSHO ?????) et d'images un peu plus mystérieuses et angoissantes, je l'ai vu, ce film, ce buzz, ce phénomène, cet ovni hollywoodien !!

Impossible de s'étendre. Obligation de peser ces mots sous peine de se faire trucider par un de ces nouveaux geek qui veut en voir toujours plus tout en souhaitant ne rien savoir...

Donc pour essayer de faire clair, CLOVERFIELD est un grand-huit de terreur pure et absolue. Pas un film qui vous fait sursauter sur votre siège ou vous dégoute par ses effets gore (quoique parfois !). CLOVERFIELD vous maintient, les mains moites, sur votre siège, les gouttes de sueur dégoulinant lentement sur votre front, à mesure que vous avancez dans le noir avec des personnages qui n'en savent pas plus que vous...

Parce que la grande force de CLOVERFIELD est de vous mettre dans la peau de ces jeunes trentenaires qui pourraient très bien être vous : ils parlent de leur jeune carrière, de leurs amours contrariés par cette même carrière naissante... ils parlent de culture pop, de sexe et de béguins etc.
C'est un peu comme si les personnages déjà très réalistes de la série FELICITY (créée par Abrams et le réalisateur du film Matt Reeves) se retrouvaient avec un monstre sanguinaire aux trousses !

L'autre force de CLOVERFIELD est d'installer la PEUR petit à petit, découvrant ce fameux monstre par intermittence, par petit bout, au fur et à mesure que les personnages le découvre eux-mêmes. Un monstre qui réserve par ailleurs des surprises carrément traumatisantes et angoissantes...

Pour une fois, le buzz n'est pas un soufflet qui se dégonfle aussi vite qu'il est apparu. Ce buzz là, il vous explose littéralement au visage !

14 janvier 2008

La Playlist Infinie #7 : Kimya Dawson


Dans les semaines et les mois prochains, on va beaucoup entendre parler d'elle... C'est sûr ! La raison de cet engouement prévisible : elle est au centre de la musique du prochain petit chef d'oeuvre indé venu d'Amérique, JUNO ! Jason Reitman, le réalisateur, a ainsi pioché dans la discographie de la demoiselle pour illustrer les images de sa comédie sur une adolescente enceinte.

Prévisible également car la musique de Dawson est l'archetype d'un genre musical au nom plus qu'évocateur et provocant : l'anti-folk !

L'anti-folk n'est pas le contraire du folk. C'est du folk ! Mais c'est surtout du punk. Le mouvement vient d'ailleurs de là. Mais ici point de guitare saturée et de hurlements. L'anti-folk (de Kimya Dawson et d'autres) est fait à base de guitare sèche !

Ce qui le fait se rapprocher du punk et le différencie totalement de légendes folk comme Leonard Cohen, c'est sa manière de parler du quotidien sans fioritures... de parler de la maternité, de la politique, des amis, des amours, des petits tracas de la vie etc. etc. avec provocation, parfois un peu de poésie et surtout avec une totale sincèrité.

Le tout enregistré avec des moyens minimums : l'album fondateur du genre (le premier album de The Moldy Peaches, dont Dawson était la moitié) a été enregistré dans un garage...

Reste que cette musique, si elle ne vous dit rien, vous en avez sûrement déjà entendu un des morceaux phare. En effet, Orange a utilisé le morceau Anyone Else But You dans une de ses pubs (avec Zidane). Et bien justement ce morceau, on le retrouve dans la BO de JUNO ! (ci-dessous interprété par les deux jeunes héros du film)







MySpace de Kimya Dawson

12 janvier 2008

Reviens-moi...


Il y a 12 ans, je sortais complètement abasourdi d'un film au lyrisme si intense, au romantisme si absolu qu'il s'était vite installé dans mon coeur comme un des plus grands films d'amour de tous les temps - et largement comme le plus grand des années 90 (et oui bien devant une certaine histoire de bateau qui coule !). Ce film, LE PATIENT ANGLAIS, est un chef d'oeuvre indémodable, un de ces rares films qui mérite amplement ses 9 Oscars !

Et bien, depuis mercredi, il y a au cinéma un film qui, selon moi, est plus qu'à la hauteur de ce monument... Un film qui m'a tellement bouleversé que mes yeux sont restés humides pendant près de la moitié du film (et pas mal de temps après), subjugués que j'étais par tant d'émotion et de beauté.

Parce que la beauté, le réalisateur Joe Wright semble vraiment savoir ce que c'est ! D'abord Keira Knightley... Magnifique d'un bout à l'autre... Que ce soit en tenue d'été bucolique ou en sublime robe en soie verte, elle est éclatante et d'une classe époustouflante. Ensuite sa mise en scène... Issu de la pub, il sait magnifier les images, les rendre inoubiables, qu'il filme la campagne anglaise en plein été ou les plages de Dunkerque.

Fulgurances techniques transformées en pur moment d'émotion brute (le plan séquence sur les plages de Dunkerque), musique d'une passion infinie, acteurs totalement habités (James McAvoy est d'une intensité rare) ou encore scénario complexe parfaitement maîtrisé laissant sa place à des scènes tellement émouvantes qu'elles en sont presque douloureuses, REVIENS-MOI est un film avec zéro défaut ! UN CHEF D'OEUVRE ! Et croyez-moi, j'utilise pas ce mot souvent...

Mais dans ces cas là, les mots sont rarement suffisants, d'autant qu'au moment où j'écris ces lignes, je suis "à vif"...

Tout autant lyrique qu'intimiste, REVIENS-MOI est un film comme on en attendait plus, un film sublime qui ne me quittera probablement jamais !


10 janvier 2008

La beauté intérieure de Betty

Betty, de la fameuse série UGLY BETTY, est censée représenter la mocheté ultime ! Elle ne sait pas s'habiller. Elle a un appareil dentaire énorme. Elle est bien ronde etc. Bref, Betty, c'est pas la fille qu'on remarque... Sauf peut-être pour se dire sournoisement qu'elle ferait mieux de se payer une "relooking extrême".

Mais voilà, lorsque l'on découvre la série (qui vient de débuter sur TF1, le lundi à 22h30), et bien Betty, on la trouve pas si moche que ça. C'est sûr elle est pas mise en valeur. Mais ce qui est encore plus sûr, c'est qu'elle a une âme magnifique et un charme fou : elle est drôle, sympa, sociable, maladroite, pas mal nunuche... En gros, elle a ce que l'on appelle la beauté intérieure !

Le concept n'est pas révolutionnaire, au ciné ou dans les séries. Mais le concept est carrément poussé à son paroxysme avec UGLY BETTY, America Ferrara (l'actrice qui se cache derrière l'appareil dentaire de Betty) n'ayant pas été gâtée par les maquilleurs, coiffeurs et autres stylistes de la série. Il suffit de voir la couverture du magazine W de mai 2007 pour s'en convaincre... "God Bless America Ferrara"

Mais ça fonctionne ! Cette beauté intérieure, dont on parle beaucoup sans vraiment la voir, est presque visible à l'oeil nu dans la série...

"Big Girl, you are beautiful...", comme dirait Mika !


08 janvier 2008

Que deviennent les coeurs brisés ?

C'est fou à quel point une simple chanson soul peut refléter tant d'émotions bien réelles... Qu'est ce que j'aime cette chanson !



As I walk this land with broken dreams / I have visions of many things / Love's happiness is just an illusion / Filled with sadness and confusion,

What becomes of the broken hearted / Who had love that's now departed? / I know I've got to find / Some kind of peace of mind / Maybe.

The fruits of love grow all around / But for me they come a tumblin' down. / Every day heartaches grow a little stronger / I can't stand this pain much longer / I walk in shadows / Searching for light / Cold and alone / No comfort in sight / Hoping and praying for someone to care / Always moving and goin to where

Chorus

I'm searching though I don't succeed, / But someone look, there's a growing need. / Oh, he is lost, there's no place for beginning, / All that's left is an unhappy ending.

I'll be searching everywhere / Just to find someone to care. / I'll be looking everyday / I know I'm gonna find a way / Nothings gonna stop me now / I'll find a way somehow / I'll be searching everywhere

06 janvier 2008

Le meilleur du cinéma en 2007

Après le meilleur des séries et le meilleur de la musique en 2007, voici MON meilleur du cinéma en 2007.
Pour ce qui était de 2006, c'est ici que ça se passe !


LES MEILLEURS FILMS DE 2007
1. BOBBY
2. CASHBACK
3. ONCE
4. LA MÔME
5. SUNSHINE


LES MEILLEURS ACTEURS DE 2007
1. Casey Affleck (L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES + GONE BABY GONE)
2. Ryan Gosling (HALF NELSON)
3. Viggo Mortensen (LES PROMESSES DE L'OMBRE)
4. Will Smith (A LA POURSUITE DU BONHEUR)
5. Sam Riley (CONTROL)


LES MEILLEURES ACTRICES DE 2007
1. Marion Cotillard (LA MÔME)
2. Keri Russell (WAITRESS)
3. Christina Ricci (BLACK SNAKE MOAN)
4. Kate Winslet (LITTLE CHILDREN)
5. Jodie Foster (A VIF)


LES MEILLEURS REALISATEURS DE 2007
1. Danny Boyle (SUNSHINE)
2. Peter Berg (LE ROYAUME)
3. David Fincher (ZODIAC)
4. Jan Kounen (99 FRANCS)
5. Todd Field (LITTLE CHILDREN)


LES MEILLEURS SCENARIOS DE 2007
1. LE FABULEUX DESTIN D'HAROLD CRICK (Zach Helm)
2. SUPERGRAVE (Seth Rogen, Andy Goldberg)
3. BOBBY (Emilio Estevez)
4. MICHAEL CLAYTON (Tony Gilroy)
5. LITTLE CHILDREN (Todd Field, Tom Perrotta)


LES MEILLEURS ACTEURS DANS UN SECOND ROLE DE 2007
1. Justin Timberlake (BLACK SNAKE MOAN + ALPHA DOG)
2. Ben Foster (ALPHA DOG)
3. Jeremy Piven (MISE A PRIX)
4. Eddie Murphy (DREAMGIRLS)
5. Ed Harris (GONE BABY GONE)


LES MEILLEURES ACTRICES DANS UN SECOND ROLE DE 2007
1. Emma Thompson (LE FABULEUX DESTIN D'HAROLD CRICK)
2. Tilda Swinton (MICHAEL CLAYTON)
3. Samantha Morton (CONTROL)
4. Malin Ackerman (LES FEMMES DE SES RÊVES)
5. TV Carprio (ACROSS THE UNIVERSE)


LES PLUS BELLES MUSIQUES DE 2007
1. ONCE
2. LE VOILE DES ILLUSIONS
3. ACROSS THE UNIVERSE
4. L'ILLUSIONISTE
5. CHRONIQUE D'UN SCANDALE


LES PLUS GRANDS FOU-RIRES DE 2007
1. SUPERGRAVE
2. LES ROIS DU PATIN
3. RATATOUILLE
4. IL ETAIT UNE FOIS
5. BANDE DE SAUVAGES


LES PLUS BELLES LECONS D'HUMANITE DE 2007
1. BOBBY
2. DREAMLAND
3. ENSEMBLE C'EST TOUT
4. BLACK SNAKE MOAN
5. HALF NELSON


LES PLUS BELLES HISTOIRES D'AMOUR DE 2007
1. ONCE
2. CASHBACK
3. LA MÔME
4. ENSEMBLE C'EST TOUT
5. MY BLUEBERRY NIGHTS


LES FILMS D'ACTION LES PLUS CHOCS DE 2007
1. MISE A PRIX
2. LE ROYAUME
3. LA VENGEANCE DANS LA PEAU
4. HOT FUZZ
5. SHOOT'EM UP


LES PLUS GRANDES FRAYEURS DE 2007
1. PLANETE TERREUR
2. JESUS CAMP (!)
3. 28 SEMAINES PLUS TARD
4. A L'INTERIEUR
5. MASSACRE A LA TRONCONNEUSE : AU COMMENCEMENT


LES FILMS LES PLUS "VISIONNAIRES" DE 2007
1. SUNSHINE
2. TRANSFORMERS
3. PRIMER
4. STEAK
5. JE SUIS UNE LEGENDE


LES PLUS BELLES ALCHIMIES A L'ECRAN DE 2007
1. Glenn Hansard & Marketa Irglova (ONCE)
2. Jude Law & Norah Jones (MY BLUEBERRY NIGHTS)
3. Jonah Hill & Michael Cera (SUPERGRAVE)
4. Jean Dujardin & Jocelyn Quivrin (99 FRANCS)
5. Sylvester Stallone & Geraldine Hughes (ROCKY BALBOA)


LES MEILLEURS MECHANTS DE 2007
1. Earl par Jeremy Sisto (WAITRESS)
2. Idi Amin par Forest Whitaker (LE DERNIER ROI D'ECOSSE)
3. Barbara Covett par Judi Dench (CHRONIQUE D'UN SCANDALE)
4. Stranz et Fairchild Van Waldenberg par Will Arnett et Amy Poehler (LES ROIS DU PATIN)
5. Hertz par Paul Giamatti (SHOOT'EM UP)


LES ACTRICES LES PLUS "CRAQUANTES" DE 2007
1. Keri Russell (WAITRESS)
2. Emilia Fox (CASHBACK)
3. Marketa Irglova (ONCE)
4. Jenna Fisher (LES ROIS DU PATIN)
5. Daniela Wircer (THE BUBBLE)


LES ACTRICES LES PLUS "SEXY" DE 2007
1. Megan Fox (TRANSFORMERS)
2. Rosario Dawson (CLERKS 2)
3. Lena Headey (300)
4. Alicia Keys (MISE A PRIX)
5. Jessica Biel (QUAND CHUCK RENCONTRE LARRY)


LES PLUS BELLES AFFICHES (POSTERS) DE 2007
1. DREAMLAND
2. PLANETE TERREUR
3. MY BLUEBERRY NIGHTS
4. LITTLE CHILDREN
5. SICKO


LES PERSONNAGES LES PLUS "COOLS" DE 2007
1. Jude par Jim Sturgess (ACROSS THE UNIVERSE)
2. Smith par Clive Owen (SHOOT'EM UP)
3. Ian Curtis par Sam Riley (CONTROL)
4. Nicolas Angel par Simon Pegg (HOT FUZZ)
5. James "Thunder" Early par Eddie Murphy (DREAMGIRLS)

LES PIRES FILMS DE 2007
1. LE DEUXIEME SOUFFLE
2. GHOST RIDER
3. FIDO
4. L'HOMME SANS ÂGE
5. LA LEGENDE DE BEOWULF

04 janvier 2008

Mes films préférés de 2007

Ca y est ! Il aura été long à pondre mais il est là, avec ses imperfections sûrement (les 5 dernières places m'ont carrément pris la tête !) mais aussi avec ces parti pris affirmés et revendiqués... Moi au cinéma, je marche à l'émotion : il n'y a (presque) que ça qui compte ! Ce TOP 20 représente donc, comme les années précédentes, les 20 films qui m'ont le plus "ému" en 2007 !

Contrairement à 2006 qui fut un cru cinématographique extraordinaire (probablement le meilleur depuis l'année 2000 durant laquelle était entre autres sortis quelques chefs d'oeuvre comme "In The Mood for Love", "Magnolia", American Beauty" ou "Sixième Sens"), l'année 2007 fut plus que moyenne.

Peut-être la raison pour laquelle je n'ai cette fois pas dépassé les 200 films vus au cinéma en 1 an (176 en tout) - comme cela avait été le cas ces trois dernières années ?
Reste toutefois quelques grands films en cette année 2007... Mais ce TOP 20 m'enthousiasme quand même moins que celui de l'an passé que vous retrouverez ici !



1. BOBBY
Parce que le film choral y trouve une intensité inédite, transcendant les époques et livrant un message profondément humaniste grâce à des comédiens touchants et sublimes et un script bouleversant. L'exemple parfait du film qui trouve son extraordinaire force dans sa fragilité.


2. CASHBACK
Parce que l'Amour, le vrai, n'avait rarement été aussi bien décrit et montré. Un hymne à l'expression artistique et des sentiments enfouis, qui brille par une mise en scène oscillant entre poésie visuelle et humour.


3. ONCE
Parce que rarement les émotions n'avaient été aussi fortes avec une telle simplicité de moyens et parce que la musique et ses interprètes y sont tellement touchants. 1h20 de film mais des millions d'heure de passion et d'amour quand on y repense !


4. LA MÔME
Parce que l'interprétation de Marion Cotillard est sans conteste la plus belle et bouleversante prestation d'acteur(trice) de l'année voire de la décennie. Mais aussi parce que le scénario est d'une incroyable originalité dans un genre pourtant ultra-codifié et que les décors, la musique, la mise en scène etc. etc. sont tous aux diapasons. Bref, la plus grande réussite artistique du cinéma français depuis des temps immémorables.


5. SUNSHINE
Parce que le cinéma de genre a trouvé en la personne de Danny Boyle son nouveau maître. Poétique, tragique, bouleversant, violent, son film de science-fiction rend autant hommage à ses aînés qu'il innove sur tous les plans, nous plongeant dans un spectacle d'une intensité rare.


6. WAITRESS
Parce que le doux regard de Keri Russell s'accorde à merveille avec ses tuniques bleue layette ! Mais surtout et plus sérieusement parce que le film de la regrettée Adrienne Shelly est un regard drôle et plein de charme et de tendresse sur une jeune femme qui aimerait bien vivre avec son temps et un hymne féministe à la liberté et à l'accomplissement de soi.


7. 99 FRANCS
Parce que Jan Kounen réussit à adapter un roman casse-gueule avec un brio et une inventivité visuelle assez inédite dans un cinéma français de plus en plus sclérosé. Et à force de contradictions assumées, il livre un film qui manie parfaitement radicalité, comédie et tragédie contemporaine.


8. DREAMLAND
Parce que la réplique "The only thing better than kissing on a first date is almost kissing on a first date" est une des plus belles écrites cette année. Parce que l'Amérique de DREAMLAND donne envie d'aimer à nouveau l'Amérique et ses personnages légèrement barrés, pas mal névrosés mais surtout tellement humains et émouvants.


9. SUPERGRAVE
Parce que derrière la comédie "grasse" pour ado incroyablement drôle (ça en est presque indécent) se cache (à peine) un portrait juste et presque émouvant de l'adolescence. Un PUR classique, à ranger à côté des "Ferris Bueller" ou "Breakfast Club".


10. CONTROL
Parce qu'une rock-star n'a jamais paru aussi humaine et si étonnante, à milles lieux des habituels sexe, drogue et rock'n'roll que les biopics musicaux nous servent à longueur d'années. En plus d'être un véritable hymne à la musique, magnifié par une esthétique noire et blanc sublime.

11. ENSEMBLE C'EST TOUT
Parce qu'une belle histoire humaniste et des acteurs simples et sublimes peuvent tout naturellement donner naissance à un film d'une bouleversante intensité. Rien de plus, rien de moins. Ca donne juste envie d'aimer (dans tous les sens du terme).

12. MISE A PRIX
Parce que c'est le film le plus allumé et le plus jouissif de l'année. Juste de la pure adrénaline visuelle et scénaristique, bourrée d'idées, de situations et d'acteurs bien barrés.

13. BLACK SNAKE MOAN
Parce que cet hymne humaniste à la musique (et oui encore un !) nous apprend à aimer malgré les défauts, malgré la souffrance et la douleur. Parce que Christina Ricci et Justin Timberlake forment un des couples les plus émouvants de l'année. Et parce qu'il fait défintivement très chaud à Memphis, Tennessee !

14. LE SECRET DE TERABITHIA
Parce que derrière une campagne marketing mensongère se cache un petit film presque intimiste sur l'enfance, son besoin d'évasion mais aussi ses désillusions et ses souffrances. Une expérience magique mais surtout douloureuse pour tous ceux qui aiment encore rêver comme un enfant.

15. LE FABULEUX DESTIN D'HAROLD CRICK
Parce que le scénario est d'une inventivité et d'une complexité digne d'un pur génie mais surtout parce que, malgré l'énormité du postulat, on y croit à fond d'un bout à l'autre, notamment grâce à des acteurs sublimes et un bouleversant final qui donne envie de vivre.

16. LES PROMESSES DE L'OMBRE
Parce que le portrait de David Cronenberg de l'humanité (via la mafia russe) y est à la fois sans concession, implacable et carrément flippant mais également optimiste et rassurant. Et parce que Viggo Mortensen y est tellement INTENSE !

17. HALF NELSON
Parce qu'un film qui arrive à faire autant passer dans des regards est forçément un très GRAND film. Et parce que Ryan Gosling y est stupéfiant dans le rôle d'un enseignant déséspéré et accroc aux drogues dures. Probablement un des plus belles leçons de vie de l'année où la personne la plus sage n'est pas forçément celle que l'on croit.

18. TRANSFORMERS
Parce que c'est juste LE mega blockbuster de l'année. Des effets spéciaux d'un réalisme soufflant. De la démesure. Des scénes d'action stupéfiantes. Et en plus c'est drôle, fun, pas trop bête et forçément très jouissif.

19. DREAMGIRLS
Parce que la comédie musicale hollywoodienne peut retrouver ce charme désuet d'antan (entre énergie et émotion) en racontant une histoire fascinante (le virage "pop" du R&B noir) et en mettant en scène des chanteurs charismatiques (Eddie Murphy transcendant) et des chanteuses sublimes (Jennifer Hudson et sa voix à vous remplir de frissons).

20. MICHAEL CLAYTON
Parce que le suspense, lorsqu'il repose sur une mise en scène aussi subtile, un scénario aussi efficace et des acteurs aussi brillants (Tilda Swinton extraordinaire), peut être d'une redoutable intensité dramatique. Simplement fascinant !


J'attends votre TOP perso avec impatience dans les commentaires...