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22 juin 2009

Les Goonies ont-ils des héritiers ?

Pour la je-ne-sais-plus-combientième fois, j'ai regardé LES GOONIES, un matin pendant le p'tit dej, juste après une bonne nuit de sommeil. C'était un peu le hasard de tomber dessus à la télé... J'avais pas du tout l'intention de le regarder mais j'ai pas pu m'en empêcher, très amusé à reprendre les répliques à voix haute en même temps que les personnages !! Vous savez, les "La Ferme Choco" ou "Font chier les gosses" ou "Je l'tiens, je l'tiens, je l'tiens... Je l'tiens plus" ou "Merde ! Tu pues le gymnase"

Et si vous avez aujourd'hui entre 25 et 35 ans, il y a de grandes chances que vous soyez comme moi, complètement accroc et nostalgique à cette bande de sales gosses en manque d'aventures. Mais si j'étais aussi absorbé, c'était aussi parce que j'essayais d'aller au-delà de la nostalgie pure, d'apprécier le film pour ce qu'il est intrinsèquement. Car c'est quoi les Goonies avant tout : un film d'aventure dont les héros sont des ados comme les autres, des gosses de la classe moyenne confrontés au chômage de leur parents et effrayés par l'idée d'être séparés les uns des autres. Les Fratelli, les histoires de pirates, les monstres secoués trop près du mur quand ils étaient petits, c'est juste le folklore, le piment qui parfume le plat.

Et dans le genre, j'avais cette impression de n'avoir presque jamais retrouvé au cinéma cette sensation intemporelle qu'on peut avoir à regarder LES GOONIES, de retrouver les joies mais aussi les peines de la jeune adolescence, entre blagues de potache et peur de grandir, peur de l'inconnu et envie irrépressible d'aventure. Une sensation que j'arrive toujours à éprouver à 30 ans, près de 25 ans après la sortie du film, même en faisant abstraction de la nostalgie.

(J'en entend déjà hurlé qu'il y a HARRY POTTER et donc une parenthèse s'impose. L'apprenti sorcier et ses amis magiciens du dimanche me laissent de marbre, pour ne pas dire qu'ils m'exaspèrent totalement. Je ne retrouve dans ses aventures et tourments intérieurs strictement rien auquel je peux me rapprocher et qui ne corresponde aux souvenirs que j'ai de ma propre enfance/adolescence : ce côté "gendre idéal pour adolescentes pré-pubères", je trouve ça profondément déprimant. Idem pour les gosses du MONDE DE NARNIA qui aimeraient vraiment trop qu'on retourne/aille tous au catéchisme... NON MERCI !)

Parenthèse terminée. Car en me creusant la tête, en faisant appel à mes souvenirs cinéphiles de ces dernières années, j'ai quand même trouvé deux films qui pourraient bien être les dignes héritiers des GOONIES. Et oui, seulement deux... en 25 ans !

Le premier, c'est LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK, sorti en avril dernier, l'histoire de trois frères et soeurs découvrant un monde de créatures imaginaires vivant cachés parmi les Humains. Comme dans le film de Richard Donner, l'action se cantonne aux abords d'une petite ville de province américaine et fait la part belle à une aventure débridée, entre course poursuite dans les souterrains abandonnés et combat au sabre contre des bestioles peu ragoûtantes en passant par une galerie de monstres sympathiques et prompt à la rigolade (Cinoque, si tu nous regardes !). Mais ce n'était que ça... de l'aventure !


Le second, c'est LE SECRET DE TERABITHIA, l'histoire de deux pré-ados s'inventant un monde imaginaire dans un recoin de forêt. A l'époque, j'avais mis ce film à la quatorzième place de mes films préférés de l'année car justement il me rappelait tout ce que j'aimais déjà profondément dans LES GOONIES : cette façon de mêler la noirceur, un certain réalisme social et les peurs enfantines les plus basiques à un univers magique et fantasmagorique plein d'aventure et de promesse. Mais on est très loin du divertissement comique !

Malgré le beau succès des GOONIES à l'époque de sa sortie, on a donc jamais vraiment retrouvé sur grand écran un film aux thématiques similaires ayant son charme désinvolte, son humour régressif et son rythme frénétique. Mais peu importe finalement, pas besoin d'héritiers... Les GOONIES NEVER SAY DIE ! Ils sont éternels et n'ont finalement pris aucune rides : il n'y a que ceux qui les regardent toujours avec autant d'amusement 25 ans plus tard qui en prennent...

21 avril 2009

Kim + Mickey : les retrouvailles

Retranscription de la discussion entre Kim Basinger et Mickey Rourke à l'avant-première de THE INFORMERS ce week-end à Los Angeles.

Mickey : Eh, salut Kim !
Kim : Pardon, on se connaît ?
Mickey : Oui, Mickey Rourke. On a tourné ensemble il y a 25 ans... 9 SEMAINES ET DEMI. Tu te rappelles ?
Kim : Ah oui ! Je t'avais pas reconnu...
Mickey : Par contre, toi, t'as pas changé... T'es même encore plus jeune... euh... belle qu'avant ! Il faudra que tu me donnes le nom de ton chirurgien. Les miens n'arrêtent pas de me foirer. Tous les ans, j'en change.
Kim : Bien sûr. C'est le roi du botox.
Mickey : Ah toi aussi, tu t'es mis à la boxe.
Kim : Non, pas à la boxe, au botox.
Mickey : Ah ! Désolé, j'ai perdu l'usage de mon oreille gauche suite à un match en 1992.
Kim : Dur...
Mickey : On a tous pris quelques coups...
Kim : Je ne te le fais pas dire... (Petite Voix Intérieure : Fucking Alec Baldwin !)
Mickey : Et sinon, qu'est ce que tu deviens ?
Kim : J'ai eu un Oscar en 1998.
Mickey : Ah oui, sympa. Moi, je l'ai loupé (PVI : Fucking Sean Penn !) Et sinon... ?
Kim : Euh...Bah... Euh... J'ai pas mal de projets... (PVI : Fucking Alec Baldwin !)
Mickey : Moi, je vais faire le méchant dans IRON MAN 2 et puis pas mal d'autres trucs. Il y a EXPENDABLES avec Stallone, 13 avec Statham...
Kim : Bon, je vais y aller, moi !
Mickey : Et puis il y a ELEVEN MINUTES avec ce palestinien qui avait été nommé aux Oscars...
Kim : ...Bon ! Et au fait, comment va ton chien Loki ? Il est pas mort ?
Mickey : (Silence) (PVI : Fucking Bitch !)
Kim : Mickey, il y a des fils qui sont en train de se détacher derrière tes oreilles...
Mickey : Merde ! Enculés de chirurgiens ! Au fait, comment va ce cher Alec ? Ca marche bien pour lui, non ? Cette série, 30 ROCK, c'est génial... Il me fait trop rire ce mec !
Kim : (Silence) (PVI : Fucking Bastard ! Fucking Alec Baldwin !)
Mickey : Tiens une ride ! Là sur ton front...
Kim : Fucking Botox ! FFFFUUUCCCCKKKKKIIIINNNNGGGG LIFE !!!!!
Mickey : Tu l'as dit ! Fini les années 80, ma belle... Il va falloir qu'on se fasse une raison...

21 novembre 2008

C'était mieux avant... ou non ?

Je me rappelle mes 12 ans quand j'étais fan de Tom Cruise, de Jason Donovan (si quelqu'un s'en souvient encore, qu'il me fasse signe !), des New Kids On The Block, de Jean-Claude Van Damme et avait un petit béguin pour Kylie Minogue (version bouclette et "I Should Be So Lucky" !). Chacun pour une raison particulière...

Tom Cruise parce qu'il jouait dans mes films préférés de l'époque, de "Risky Business" à "Cocktail", les New Kids On The Block et Jason Donovan parce que leurs mélodies entêtantes ne sortaient pas de ma tête, parce que Jean Claude Van Damme me faisait rêver avec ses High-Kicks... Bref, j'étais fan pour une raison...

Et soudain, au détour d'un article d'Entertainment Weekly, je découvre le visage de la nouvelle idole des adolescents, et notamment des adolescentes. Non, Non. Pas Zac Efron ! Vous rigolez, le petit blondinet à mèche est déjà un has-been dans le coeur des "jeunes filles en fleur" !

Son nom : Robert Pattinson. OK. Son nom ne vous dit rien. C'est parce que vous avez plus de 18 ans !

Petit résumé de la carrière de ce jeune anglais de 22 ans : une dizaine de répliques dans les films Harry Potter. Bon, c'est vrai, on ne parle pas ici d'un petit film d'auteur underground... Mais que nenni, les aventures du petit magicien nigaud n'y sont pour rien dans la soudaine gloire de Pattinson. Non, la raison est sa présence au générique d'un autre film : TWILIGHT.

TWILIGHT, c'est à l'origine un roman vendu à 18 millions d'exemplaires dans le monde qui vient d'être adapté au cinéma et véritable phénomène chez les adolescents du monde entier. C'est anecdotique mais ça raconte l'histoire d'amour de deux adolescents - dont l'un est un vampire... Ooouhhh !

Le truc est que le film n'est pas encore sorti Personne ne l'a vu (il sort ce vendredi 21/11 aux USA et le 7/01 en France). Mais ça n'empêche pas le jeune acteur de créer des ÉMEUTES dans les centres commerciaux et de susciter une dévotion digne du Elvis Prestley des grandes heures !

Bref, Pattinson est une star abstraite. Une star qui ne repose sur rien, à part l'anticipation de ce qu'il va faire, de ce qu'il va être. Une star qui, au mieux, repose uniquement sur un physique, évidemment, plus qu'avantageux. Pattinson ne représente finalement qu'une image pour des millions de jeunes filles en mal de romantisme gothique: celle du beau vampire ténébreux!

Voilà pourquoi Pattison me fait me sentir vieux, alors que je viens de fêter mes 30 ans... Parce qu'il brise tout ce qui fait, rétrospectivement, le charme de mon adolescence : le souvenir d'un film, d'une prouesse, d'une chanson... Autrefois (dit-il assis au fond de son rocking-chair, pantoufles aux pieds...), n'aimait-on pas les chansons avant d'aimer les chanteurs, les films avant les acteurs ?

De quoi les adolescents d'aujourd'hui se souviendront-ils ? De la sex-tape de Paris Hilton, du crane chauve de Britney Spears et des cheveux ébouriffés et des beaux yeux d'un acteur à l'accent anglais ?

Bon, là, forcément, j'apparais comme le gars réac' qui ne comprend plus rien à la jeunesse d'aujourd'hui, qui préfèrera toujours Meg Ryan à Katherine Heigl et John Travolta à Zac Efron... Car, oui, ça doit être ça de vieillir... C'est devenir un gros con qui pense que tous les jeunes n'ont plus de cerveau et que "High Scool Musical" est forcément moins bien que "Grease" !

Salop de jeunes !! ;)

05 octobre 2008

Les Retro Kidz sont-ils une arnaque ?

Que penser des Retro Kidz ? Je suis tombé sur eux au détour de plusieurs blogs qui semblaient s'enthousiasmer pour ce nouveau groupe de rappeurs new-yorkais. Au nom, on se dit que c'est encore un nouveau groupe "hipster rap" comme les Cool Kids ou Kidz in the Hall. Ca a l'air top quoi ! Pourtant, on sent quelque chose qui cloche... Notamment, ce mot "retro". Pourquoi, tout d'un coup revendiquer le fait d'être "retro" ? Ca sent le marketing de la nostalgie à plein nez...

Mais regardons le clip... On aura peut-être une bonne surprise !



Raté... Ce n'est pas que le morceau soit raté... Avec ce sample de "The Power" de Snap et un refrain sympa, c'est dansant et fun. Un bon morceau pop quoi !

Mais au lieu d'apporter une touche personnelle, un peu de personnalité, les Retro Kidz ne font que copier voire singer les looks, les danses, l'esthétique et les codes de ces fameuses années 80 et 90. De Kid & Play au Prince de Bel-Air en passant par Big Daddy Kane, Spike Lee, Bobby Brown et j'en passe, toutes les icônes de cette époque y passent pour un résultat qui ne fait malheureusement appel QUE à la nostalgie !

Bref, j'ai bien peur que les Retro Kidz ne soient qu'un PUR produit marketing qui ne passera guère l'épreuve que du premier single (et encore même ça n'est pas gagné !). Reportez-vous plutôt aux vrais B-boys modernes : les Cool Kids, les Kidz in the Hall et The Knux !!!!!

21 septembre 2008

Made in 90's #3 : Un été en 1994...




C'était l'été 1994. Pour la première fois, j'allais partir - seul - pour les Etats-Unis. Direction Washington DC. 1994, un été brûlant - paraît-il un des plus chaud de la décennie sur la côte est.

Cet été, au cinéma, on peut voir FORREST GUMP, SPEED, TRUE LIES, THE MASK... Mais ce qui intéresse vraiment tout le monde, c'est les aventures de Brandon et Brenda à BEVERLY HILLS...

Pourquoi, tout d'un coup, je me mets à débiter sur ces deux mois particuliers ? Parce que je viens de voir un film (en salles le 24 septembre) qui raconte justement ce fameux été 1994. Dans THE WACKNESS, un ado de 17 ans nourrit de hip-hop traîne donc sa mélancolie dans un New York en plein bouleversement : Guilliani vient d'être élu, la Police nettoie la ville à coups d'arrestations musclées et toute la contre-culture de la ville est sur ses gardes...

Comme le héros du film, en cet été 1994, je portais des pantalons khakis trop larges et des Timberland (qui me faisaient passer pour un original dans la cours de mon lycée français de province !). Comme le héros du film, mon sac à dos étaient bourrés de mixtapes. Comme le héros du film, mes oreilles résonnaient au son du hip-hop.

Sur MTV, on a encore droit à Snoop, Dre et autres Warren G... Mais la vraie révolution vient de l'ouest, vient de New York... Car cet été 1994 correspond à une sorte d'eden musical pour tout b-boy qui se respecte. La créativité musicale du hip-hop new-yorkais était à son paroxysme... Imaginez ! 1994, ce sont les premiers albums de Nas (Illmatic), de Method Man (Tical), de Notorious B.I.G (Ready To Die), de Jeru The Damaja (The Sun Rises in The East), de Craig Mack (Project Funk Da World), de Keith Murray (The Most Beautifullest Thing in The World), des Fugees (Blunted on Reality) ou de Outkast (Southernplayalisticadillacmusik). Quant à Mary J. Blige (My Life) ou Pete Rock & CL Smooth (The Main Ingredient), ils sortent leurs meilleurs albums en date.

Comme le héros du film, en cet été 1994, j'ai compris ce qu'était d'être amoureux et par la même occasion ce que ça faisait d'avoir le coeur brisé.

Lorsqu'on a 15 ans, on a l'impression d'être seul au monde. Avec THE WACKNESS, 14 ans plus tard, on réalise que NON ! Qu'on était pas le seul à être amoureux, qu'on était pas le seul à avoir le coeur brisé, qu'on était pas le seul à écouter une musique "bizarre", qu'on était pas le seul à se sentir mal à l'aise avec le monde qui nous entoure...

Bref, vous n'avez donc plus qu'à aller le voir... Vous le constaterez par vous-mêmes...



18 juillet 2008

Made in 80's #8 : Quand Eddy Murphy était drôle !

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, un monde dans lequel Eddie Murphy était drôle ! Et oui, il y a des choses immuables et des choses qui ont bien changés depuis les bennies années 80 : Eddie Murphy est clairement dans la deuxième catégorie, à l'heure où vient de sortir dans l'indifférence générale son dernier film, MEET DAVE !

Eddie Murphy ne fait plus rire plus personne. Eventuellement, il est capable d'émouvoir, sa prestation l'année dernière dans DREAMGIRLS est là pour le rappeler !

Mais c'était oublier à quel point Eddie a révolutionné l'humour au début des années 80. Avec plusieurs spectacles de stand-up (RAW ou DELIRIOUS pour les plus connus) et ses prestations au Saturday Night Live, Eddie s'est révélé un artiste comique sans tabous, parlant de cul, de pop culture et surtout de race. Murphy, aujourd'hui un acteur extrêmement consensuel, était à l'époque un électron libre très radical, se servant à l'époque de l'humour pour dénoncer le racisme de l'Amérique Blanche de façon très frontale ! Sur la jaquette de la K7 vidéo de l'époque était apposé un sticker "STRICTLY FOR ADULTS ONLY" !

La preuve dans ces 3 extraits choisis de son stand-up DELIRIOUS datant de 1983...

Eddie sur Michael Jackson


Eddie sur James Brown


Eddie sur le sexe

07 juin 2008

Made in 80's #6 : JCVD, l'idole

Je vais vous parler d'une passion que j'ai depuis ma plus tendre enfance, une passion qui s'était quelque peu atténuée ces dernières années mais qui finalement me manque... Comme beaucoup de garçons nés à la fin des années 70, j'ai eu une passion pour les films de karaté et donc une passion pour JEAN-CLAUDE VAN DAMME.

Au collège, mon grand truc, c'était l'échange de VHS de Jean-Claude Van Damme. Il y en avait qui avait FULL CONTACT, d'autres qui avaient BLOODSPORT, d'autres encore qui avaient KICKBOXER... Et pour les voir tous, il fallait bien se les prêter, pour foncer, l'école fini, se les mater assis confortablement sur son canapé.

Ainsi, je découvrais les prouesses de cet acteur belge capable de briser des cous d'un seul mouvement, de faire le grand écart sur des rails, de briser des tibias et j'en passe. Bref, le bonheur pour tout pré-ado timide, petit et chétif...

Plus tard, en âge d'aller au cinéma seul, je vis directement sur grand écran Jean-Claude asséner à ses ennemis mortels son fameux high-kick devenu légendaire : UNIVERSAL SOLDIER, CHASSE A L'HOMME... Autant de séries B qui forgèrent ma cinéphilie ! Et oui, mon père avait John Wayne. Moi, j'ai eu Jean-Claude Van Damme.

Est-ce que j'ai perdu au change ? Sûrement pas !

Car en voyant aujourd'hui le film JCVD, je me rends compte que le culte voué un jour à Jean-Claude était loin d'être isolé. Des milliers d'autres garçons de mon âge ont un jour rêvé et fantasmé sur cet acteur "bigger than life". Le réalisateur de JCVD, Mabrouk El Mechri en premier !

Mais en entendant glousser une bande d'ados pendant LA grande scène dramatique du film, je me dis aussi que Jean-Claude est passé par une période chaotique qui risque d'avoir ruinée à jamais cette image de héros ultra-ultracharimastique qu'il a un jour exercé sur des millions de petits garçons comme moi.

Objet de moquerie, Jean-Claude n'est, pour toute cette nouvelle génération, qu'un has-been dont la came a ruiné les neurones.

Cette confrontation, l'amour immodéré de petits garçons des années 80 contre la moquerie des ados des années 2000, est au centre du film de Mabrouk El Mechri. C'est LE sujet du film.

Et forçément pour les premiers, aujourd'hui adultes, c'est un CREVE-COEUR. En voyant JCVD et notamment cette scène sublime de monologue où Jean-Claude expose son âme d'homme blessé, j'ai alors ressenti UNE TRISTESSE INFINIE. Et je suis sûr ne pas être le seul...

Voir le héros de son enfance pleurer, se mettre à nu aussi intensément, c'est à la fois la pire et la plus belle chose qui soit. En tous les cas, c'est une des choses les plus émouvantes qui soit...

Je voulais donc dire un GRAND MERCI à Mabrouk El Mechri pour son film. Et par la même occasion dire à Jean-Claude Van Damme que je l'aime, pour le héros qu'il a été et surtout pour l'acteur et l'homme qu'il est devenu...

04 mars 2008

Made in 80's #4 : La danse de l'homme qui court...

Si comme moi vous étiez jeune ado à la fin des années 80-début des années 90, vous avez forçément fait l'homme qui court dans une "surprise party" débridée. On passait "U Can't Touch This" de MC Hammer, "Ice Ice Baby" de Vanilla Ice ou "Ring Ring Ring" de De La Soul, et c'était parti !

Souvent on attribue à MC Hammer la paternité de cette danse dont la durée de vie aura été courte mais forçément mémorable ! Et oui je vous rassure la tektonic, ça fera pareil !

Mais si cette danse avait été inventée en 1989 dans un pub des alentours de Cardiff ? Ca aurait ressemblé à ça... Attention les yeux, c'est juste FABULEUX !



Pour info, ce clip extraordinaire est à attribuer au groupe Utah Saints avec la version 2008 de leur tube de 1992, "Something Good" !

27 février 2008

La Playlist Infinie #10 : Duffy

En débarquant sur la scène musicale, Amy Winehouse a créé une lame de fond, un véritable revival du son des années 60. Nouvelle venue sur le créneau : Duffy.

Blonde et carrément pop, la belle Duffy est à Dusty Springfield et Nancy Sinatra ce que Winehouse est aux Supremes et à Aretha Franklin : elle est autant dans l'hommage que dans l'invention d'un nouveau style, plus moderne, même si les "formules" des tubes pop des sixties (à la Phil Spector) sont bien là avec ces nappes de cordes, son swing jazzy et la voix légèrement rauque. Sans parler du style indémodable et tellement classe de la miss...







MySpace de Duffy

02 février 2007

ENFANTS STARS : Quand le sucré devient épicé...

Lorsqu'on est un enfant (ou ado) star dans des films ou séries bien pensantes pour toute la famille, il faut bien à un moment ou un autre casser son image et montrer qu'on a franchi l'âge adulte et que l'on est capable d'endosser des rôles plus ambitieux. Et dans la tête de beaucoup, devenir adulte signifie souvent se lâcher... Beaucoup s'enquillent donc dans les rôles à forte charge sexuelle, se transformant le temps d'un film en prostituée, strip-teaseuse, etc. En général, le résultat est pas franchement concluant et l'ex enfant star sombre... D'autres fois, ça l'est un peu plus et c'est un vrai tournant...
Voici quelques exemples d'enfants naïfs devenus des adultes TRES TRES sexués !!!!


Quand la petite Samantha de "Madame est servie" se transforme en bombe sexuelle dans le téléfilm érotique "L'entreinte du vampire" ou en petite garce perverse dans "Melrose Place", "Poison Ivy II", "Fear" etc...


Quand l'ado proprette Mary Camden de la bien catho série "7 à la maison" pose nue et couche avec tout ce qui bouge dans "Les lois de l'attraction"...


Quand la bébé actrice de plusieurs films Disney devient une prostituée newyorkaise de 14 ans dans "Taxi Driver"...


Quand l'intello Jessie Spano de "Sauvés par le gong" enlève tout et couche utile dans "Showgirls"...


Quand le gentil sorcier "Harry Potter" s'ouvre à la sexualité dans la pièce de théâtre "Equus" jouée à Londres...


Quand le gamin débrouillard de "Maman j'ai raté l'avion" devient le roi des fiesta gay new-yorkaises des années 80 et occasionnellement tueur dans "Party Monster"...


Quand la gamine si mignonne de "E.T." devient une petite garce dans "Poison Ivy"... En même temps, elle était alcoolique à 8 ans et cocaïnomane à 12...


Quand la petite ado mignonne de la série "Flipper" devient une strip-teaseuse affolant les hommes les plus durs de la ville du vice "sin city"...


Quand le prè-ado propret du "Mickey Mouse Club" devient un tueur fou bardé de tatouages dans "Alpha Dog"... Hors de l'écran, sa petite copine Britney devient îcone trash (presque digne de John Waters !)...

29 janvier 2007

Tout STAR WARS en bande-annonces originales !

Episode I : La Menace Fantôme


Episode II : L'Attaque des Clones


Episode III : La Revanche des Sith


Episode IV : La Guerre des Etoiles


Episode V : L'Empire Contre Attaque


Episode VI : Le Retour du Jedi

17 janvier 2007

Apprenez à danser comme James Brown !

Regardez le roi de la funk expliquer les danses qu'il a inventé ! Du robot au boogaloo en passant par le funky chicken !

12 janvier 2007

ROCKY BALBOA : les adieux d'un Héros et le début d'un Mythe

Il y a des personnages comme ça. Des héros inoubiables qui marquent la culture populaire mondiale. Rocky en fait partie. Rocky, c'est le boxeur au regard de cocker, le héros au grand coeur et aux poings d'acier, l'"american dream" conquis à force d'acharnement, de dignité et d'humanité.


ROCKY était un vrai symbole du monde contemporain. Mais à force de films kitchs, patriotiques et bidon, le personnage faisait plus rire que rêver, à l'image d'un Sylvester Stallone perdu dans des émissions de télé réalité, des nanars et une image de vieux has-been bodybuildé. Et après un ROCKY V catastrophique (sans parler du III et du IV), ROCKY BALBOA pouvait laisser craindre le pire : Talia Shire (Adrienne) partie, Stallone lui-même au scénario et à la réalisation...

Sauf que Stallone est un gars très intelligent (et oui !) et surtout un immense acteur qui n'a finalement jamais été pris au sérieux à cause de ses films d'action décérébrés des années 80 et 90. Il ne suffit que de (re)voir COPLAND et sa magnifique interprétation de flic loser et pathétique.


En retrouvant ce personnage renfermé, taciturne et triste dans ROCKY BALBOA, il fait donc entrer son personnage culte dans le mythe absolu. ROCY BALBOA n'a en effet rien à voir avec le film sportif auquel on s'attend. ROCKY BALBOA est une drame crepusculaire, le dernier round d'une saga commencée il y a 30 ans avec un spectaculaire et extraordinaire ROCKY. Stallone replonge donc dans les bas-fonds de Philly pour une quête de lui-même, entre désillusion, nostalgie et rédemption.

Le combat final n'est en effet qu'un pretexte (il ne dure d'ailleurs que quelques minutes), un passage obligé permettant d'amener une scène finale d'anthologie, d'une bouleversante intensité et surtout d'une humilité et d'une dignité incroyable de la part d'un acteur/réalisateur qui a tout vu et qui aurait pu se laisser avoir par son égo.

S'il joue beaucoup sur la nostalgie (ce qui laissera peut-être les plus jeunes sur le carreau !), ROCKY BALBOA est un film profondément humaniste, parfois drôle et souvent émouvant et surtout très loin du ridicule auquel on aurait pu s'attendre, qui fera date dans la carrière de son auteur. UNE REUSSITE TOTALE !!


03 janvier 2007

Made in 80's #1 : les films AMBLIN

Qu'on me traite de nostalgique ! Qu'on me traite de trentenaire (ou presque) en mal de sensations enfantines ! Les films qui vous font rêver dans votre enfance restent toujours les meilleurs films du monde - même si le temps leur a parfois fait prendre quelques rides ! L'objectivité n'a pas sa place au royaume magique de la nostalgie cinématographique !

L'exemple le plus emblèmatique pour un petit jeune de 28 ans comme moi et pour beaucoup d'autres (j'en suis sûr) de mon âge, ce sont les films AMBLIN ! Les films quoi ? AMBLIN est le premier court métrage de Steven Spielberg datant de 1968 qui permit au réalisateur de signer avec le studio Universal et de faire ensuite la carrière qu'on lui connaît ! C'est depuis le début des années 80 la société de production de sieur Spielberg qui connut son apogée créatrice en plein dans les années 80 juste après le succès de E.T. en 1982. Outre les propres films du réalisateur, la société produisit donc des films dans les années 80 qui restent encore aujourd'hui des MODELES de films de divertissement pour toute la famille, des films qui mêle la comédie, l'action, le fantastique.

Ces films restent encore aujourd'hui des films inégalés car ils parvenaient à plaire à la fois aux enfants (même petits), aux ados et aux adultes grâce à des concepts extraordinaires faisant la part belle à l'aventure et aux rêves ! Bien-pensants mais pas guimauves, enfantins mais pas stupides, ils n'étaient pas encore pollués par le politiquement correct et "le ciblage à tout prix" (pratique marketing qui veut que les films ne soient destinés qu'aux ados, qu'aux enfants etc.) et n'avaient pas peur de montrer des scènes un peu effrayantes ou légèrement traumatisantes : alors que les parents et les ados pouvaient s'éclater avec les multiples références à la culture pop qui infestaient ces films, les enfants pouvaient se régaler des petites créatures, petits robots ou autres mondes merveilleux qui les peuplaient.

Alors que le cinéma pour enfants et ados est aujourd'hui infesté d'effets spéciaux numériques qui ont tendance à largement prendre le pas sur l'histoire, les situations et les personnages, les films AMBLIN privilégiaient largement la proximité avec le spectateur, situant souvent l'action dans des petites villes de l'Amérique éternelle et créant des personnages simples et bien écrits assez rarement interprétés par des stars (ils le sont souvent devenus après !). Et si les effets spéciaux étaient bien présents, ils n'empiétaient jamais sur l'histoire et les personnages : ils étaient au service des situations et non l'inverse (ce qui caractérise le cinéma moderne toujours dans la surrenchère !)

Bref, les films AMBLIN relèvent bien d'une espèce en voie de disparition. Parfois, des films arrivent à renouer avec l'esprit, à l'image d'un film comme ELFE (2003) avec Will Ferrell, ZATHURA (2005) ou LA NUIT AU MUSEE (2006) avec Ben Stiller, mais le résultat est la plupart du temps inférieur au modèle.

GREMLINS (1984)
Concept : une petite créature mimi donne naissance à des créatures horribles, turbulentes et dangereuse si on la fait manger après minuit, si on la mouille et meurt si on l'expose à la lumière.
Résultat : le parfait mix entre le cinéma de monstres horrifique et le film familial. Une génération d'enfants s'en souvient encore. Certes, cela fait un peu peur pour les plus jeunes mais c'est surtout très drôle, bourré de références à la "pop culture", politiquement incorrect et trop mimi avec le fameux Gizmo !

LES GOONIES (1985)
Concept : une bande d'ados pré-pubères partent à la recherche d'un trésor de pirates mais des malfrats sont à leurs trousses.
Résultat : le terme est peut-être galvaudé mais "culte" est bien le terme idéal pour parler des Goonies. Impossible de passer à côté de ce pur produit des années 80, drôle , fin, super bien écrit. Les aventures de Data, Mickey, Choco, Bagou et l'inoubliable Cinoque face à la bande des Fratelli. Du fun, du fun, du fun et encore du fun ! Qu'on 7, 17, 47 ou 77 ans, c'est jubilatoire d'un bout à l'autre.

RETOUR VERS LE FUTUR (1985)
Concept : un ado de 1985 se retrouve envoyé en 1955 grâce à une machine à remonter le temps inventé par un savant déjanté.
Résultat : Là, on est dans le très très lourd. Un concept vieux comme le monde qui relève du fantasme absolu pour n'importe qui ! Faire des allers-retours dans les années 50 et dans le futur avec un voiture qui a trop la classe ! Faire du skate-board sans roulettes ! etc. etc. Michael J. Fox a trop le "style" et donne franchement envie de revenir dans un bon vieux 1985 !

LE SECRET DE LA PYRAMIDE (1985)
Concept : la jeunesse de Sherlock Holmes déjà fin limier et détective redoutable.
Résultat : Film pionnier dans les effets spéciaux numériques. Scénaristiquement, c'est plus faible que les précédents mais la force du concept prend le pas pour un film d'aventures qui sait être sombre et désanchanté sur la fin, ce qui est plutôt inhabituel dans un film qui reste avant tout familial.

BIGFOOT ET LES HENDERSON (1987)
Concept : une famille se retrouve avec un Big Foot gentil mais encombrant sur le dos.
Résultat : Là, on est dans la grosse comédie familiale qui tâche. Le scénario est faible et simpliste mais notre cher Bigfoot nommé Harry a une bonne grosse tête de demeuré et ça, franchement, ça vaut tout l'or du monde. C'est pas fin mais super drôle si on aime l'humour premier degré qui va droit au but.

L'AVENTURE INTERIEURE (1987)
Concept : un homme comme tout le monde se fait injecter une petite navette microscopique avec un homme à l'intérieur, censée explorer le corps humain.
Résultat : entre thriller SF et comédie burlesque, "L'aventure..." est du divertissement super efficace et encore une fois une prouesse technologique portée par des acteurs au top de leur forme (Dennis Quaid, Meg Ryan et Martin Short).

MIRACLE SUR LA 8ème RUE (1987)
Concept : les habitants d'un immeuble délabré de NYC sont les témoins de la venue sur Terre de petits robots extra-terrestres qui vont les aider à conserver leur immeuble face à des promoteurs immobiliers sans scrupules.
Résultat : Une bonne dose de Frank Capra mélangée à E.T. Comédie humaniste à l'ancienne avec un thème de SF, "Miracle..." est un film qui fait du bien au coeur, à la fois tendre et touchant, drôle et émouvant.

QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT (1988)
Concept : dans un monde où héros de dessins-animés et humains cohabitent paisiblement, Roger Rabbit, un lapin maladroit, est accusé du meurtre d'un humain.
Résultat : Le pari technique de mêler animation et image réélle était déjà osé. En faire un film drôle, fin, intelligent et 100% fun relève du miracle. Hommage au vieil Hollywood des 50's et aux personnages de dessins-animés "à l'ancienne", "Roger Rabbit" est magique et époustouflant !

17 novembre 2006

Rien de tel qu'une bonne vieille NES !

Marre des jeux trop compliqués qui mettent trois plombes à se charger, qui permettent de customiser n'importe quoi... Il n'y a en effet rien de mieux que la bonne NES de Nintendo ! Certes les graphismes sont très cheap mais un bon vieux "Super Mario Bros", il n'y a rien de tel !

Désormais, avec "Virtual NES", plus besoin de grosses cartouches grises ni même de console et de télé. Désormais, on peut jouer à n'importe quel classique de la célèbre console du début des années 90 avec un simple ordinateur et une connexion Internet...

De la nostalgie en barre....

http://www.virtualnes.com/

13 novembre 2006

Il y a 28 ans au ciné...

Le paysage cinématographique en France ressemblait un peu à ça...





Et franchement pas mal de pornos... Et oui, en 1978, on pouvait voir du porno sur les Champs Elysées avec des titres du style LE SEXE QUI JOUIT, LA RABATTEUSE, LES CHATTES EN FEU, LES ZIZIS EN FOLIE, TOUCHEZ PAS AUX ZIZIS, BOUCHES EXPERTES, ENTRECHATTES, VEUVES EN CHALEUR, PRENDS-MOI DE FORCE, TOUT POUR JOUIR, JE CRIS...JE JOUIS, LANGUES CONCHONNES, POUPEE LA PIPE, LA PETITE GARCE DRAGUE SANS CULOTTE etc. (pour ne citer que ceux sortis en 1978 !!!!)