13 mars 2007

300 : Pour la Gloire et pour le Style !

Le réalisateur trop "cool" de "L'Armée des Morts". L'auteur culte du roman graphique "Sin City". Une bande annonce et des premières images totalement jouissives. Et surtout une histoire des plus cinématographiques : 300 guerriers Spartes affrontent des milliers et des milliers de soldats Perses. 300 ressemble tellement à un OVNI dans le paysage cinématographique hollywoodien que le film est devenu rapidement un des films les plus attendus de l'année, voire de la décennie !


Que reste-t-il finalement de ce buzz EXTREME, une fois qu'on l'a enfin vu ?

La première chose est que 300 ne laisse pas indifférent. C'est le moins que l'on puisse dire. Le film de Zack Snyder est une épopée visuelle qui fonctionne comme un grand huit. Ca en fout plein la vue. C'est tour à tour jouissif, fascinant, extrême. Le réalisateur est un esthète du plan "cool" qui déchire sa mère, qui vous fracasse la rétine à coup d'hémoglobine synthétique, de muscles saillants, de voix lourdes et pesantes qui assènent des répliques aussi définitives que "Profitez de votre petit déjeuner car ce Soir Nous dinons en enfer", "Ne leur donnez rien mais prenez leur tout !", "C'est ici que nous combattons, c'est ici qu'ils meurent !"...

Evidemment, rien que pour ça, 300 est un film immanquable ! Reste que 300 n'est que ça ! 300 n'est qu'une grande claque visuelle... D'un point de vue narratif, 300 marque le pas. Le film n'arrive en effet jamais à émouvoir, à prendre aux tripes à la manière d'un "Seigneur des Anneaux". La faute sûrement à des personnages bas du casque qui fascine un temps mais dont l'absence de faiblesse peut lasser. Dans ce registre, c'est donc peut-être le seul personnage féminin du film, incarné par Lena Headey, qui arrive à donner de l'ampleur à un script "trop masculin".

"Trop cool", Snyder comble les mâles pur et dur par des images de guerre d'une brutalité stylisée et graphique (et les autres par des images crypto-gays parfois assez savoureuses) mais laisse de côté ces démoiselles en banissant totalement psychologie et émotion. Avec une heure de plus au compteur et des personnages plus fouillés, peut-être qu'il y serait parvenu ? Qui sait ?

Reste un petit bijou de scènes sublimes aux allures de tableaux mouvants pour nerd déchaînés et de répliques "POP" qui resteront sûrement dans l'inconscient collectif ! Et n'oublions pas Gerard Butler dont le charisme enflammerait ici la banquise !

1 commentaire:

  1. je suis une fille et j'avoue je me demandais ce qu'allait donner ce film et résultat un de mes films préférés de l'année. Les images sont sublimes un épopée incroyable et émouvante tout de même et j'avoue c'est le personnage féminin qui inssufle un vrai dimension à cefilm par moment.

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