31 août 2009

Made in 80's #10 : Mac & Moi

En 1988, j'avais dix ans. Donc j'avais l'âge idéal pour voir MAC ET MOI. Malheureusement, mes parents ne m'ont pas emmené voir ce film qui raconte l'amitié entre un jeune garçon paraplégique et un extra-terrestre et dont l'accroche disait à l'époque : "Ils ne sont pas sur la même planète mais ils sont sur la même longueur d'onde."

S'ils m'y avaient emmené, ce film aurait-il eu la même place qu'occupe aujourd'hui dans mon coeur des films comme LES GOONIES ou UNE HISTOIRE SANS FIN ? Je ne sais pas. Reste que Paul Rudd, mon aîné de 10 ans, garde un souvenir ému de MAC ET MOI, y faisant référence (cette scène en particulier) à chaque fois qu'il passe dans le talk-show de Conan O'Brien. Ce qui, avouons-le, est un peu bizarre, compte tenu qu'il avait déjà 20 ans à l'époque de la sortie du film...

Bref, là n'est pas le point. Découvrir MAC ET MOI, vingt ans après sa création, relève pour tout amateur de pop culture d'un de ces petits bonheurs quotidiens si chers à notre Amélie Poulain national.

D'abord, parce que c'est si mauvais que ça en devient bon : les effets spéciaux approximatifs, les dialogues abscons, la post-synchro à revoir et j'en passe. Toujours un pur plaisir à décortiquer mais dans le genre, je peux vous en trouver des dizaines d'autres, tout aussi mauvais. Les séries B, C, D jusqu'à Z, les années 80 en comptent des milliers et tout le monde le sait très bien, compte tenu que beaucoup d'entre nous ont été nourris au biberon avec...

Ensuite, parce que ça relève de l'exploitation honteusement commerciale d'un filon pourtant vieux de six ans. Comme vous l'aurez tous remarqué dès les premières lignes de ce post, l'histoire est un copié-collé de celle de E.T. Certaines scènes y sont mêmes "adaptées" comme la célèbre course-poursuite en vélo transformée ici en course-poursuite en fauteuil roulant ! C'est toujours fascinant de se dire que de telles copies arrivaient à sortir sur les écrans de cinéma du monde entier. Aujourd'hui, TRANSMORPHERS, THE DA VINCI TREASURES ou SUNDAY SCHOOL MUSICAL ne sont que des produits vidéo.

Enfin, parce ce qu'on a ici la quintessence des années 80, le summum du capitalisme triomphant. Après quelques recherches sur le net, ce n'est pas très clair mais il a souvent été remarqué que le titre du film n'est pas innocent. Et oui, MAC serait pour McDonald's, un des "financiers" du film. Plusieurs articles suggèrent qu'il n'en serait rien. Je les crois volontiers. Reste la bande-annonce spécialement introduite par Ronald McDonald himself et une scène d'anthologie sorte de HIGH SCHOOL MUSICAL de l'ère reaganienne dans lequel tous les gamins d'un McDo se mettent à danser sans raison. Tellement surréaliste qu'on a du mal à y croire. Mais des détails du même calibre, je peux vous en donner d'autres. Car vous savez quoi ? Mac, l'extraterrestre moche comme un pou dont vous avez pu admirer une photo ci-dessus, ne peut survivre sur Terre que s'il boit du Coca-Cola ! Et la seule nourriture qu'il est capable d'avaler ? Les Skittles ! Welcome To America!!!!

Pour finir, comme vous avez été gentils, voici la fameuse scène de danse au McDo ! Vous me remercierez après que votre cerveau se soit remis à fonctionner...



P.S. : Si vous lisez ce blog et que vous avez vu ce film au cinéma ou en VHS quand vous étiez enfant, s'il vous plaît, racontez vos souvenirs et votre expérience dans les commentaires... Etes-vous obèse aujourd'hui ? Faites-vous des cauchemars avec Ronald McDonald ? Nourrissez-vous une relation ambiguë et malsaine avec les Skittles ? S'il vous plaît, racontez-nous !

28 août 2009

Oserez-vous regarder ?

Dans le récent INGLORIOUS BASTERDS, notre cher Quentin nous gratifie de deux, voire trois, scènes particulièrement atroces. Des moments que l'on anticipe et qui forcément rende la chose encore plus insoutenable. Va-t-il le montrer ? Et si oui, comment va-t-il le faire ? En gros plan ? En plan large ? Forcément, vous savez d'avance qu'une partie de la salle va, soit fermer les yeux (pour les plus lâches), soit se les cacher derrière les mains (pour ceux qui n'ont pas peur du ridicule), soit carrément se réfugier sous l'aisselle plus ou moins saine de son(sa) chéri(e) (pour les plus romantiques et courageux).

J'avoue moi-même avoir fermé les yeux deux ou trois fois au cinéma. Mais je ne vous dirais pas pour quelle film. A vous de deviner à partir de cette sélection de scènes visuellement insoutenables... Attention, ça va trancher, ciseler, arracher et surtout ça va être sanglant, très sanglant...

ATTENTION également car c'est bourré de spoilers !

MARATHON MAN (1976)
Un dentiste en lui-même est déjà assez flippant comme ça. Alors quand il s'agit d'un dentiste nazi, il faut forcément s'attendre au pire. Parce que les dentistes nazi, si vous n'étiez pas au courant, n'utilise pas d'anesthésie. Quand Laurence Ollivier entreprend donc de faire cracher à Dustin Hoffman ce qu'il sait, ce n'est pas que des mots qu'il lui sort de la bouche. Personne ne vous en voudra si vous tournez de l'oeil à ce moment là. C'est vraiment tout naturel...

AMERICAN HISTORY X (1998)
Quand le neo-nazi Dereck Vineyard force un voleur de voitures à la peau noire à s'allonger sur le sol et mettre sa bouche ouverte sur le bord du trottoir, vous en frissonnez d'avance. Vous priez pour qu'il ne fasse pas ce que vous avez déjà très bien compris ce qu'il avait en tête. Mais bien sûr, il le fait ! Il lui donne un grand coup sur la tête, la faisant éclater comme un melon. Messieurs Dames, bonne appétit. L'unique raison pour laquelle je n'ai jamais revu ce film...

REQUIEM FOR A DREAM (2000)
D'un bout à l'autre du film de Darren Aronofsky, les scènes choc se succédent sans quasi aucune interruption - jusqu'au final le plus hallucinant et traumatisant qu'il m'est été donné de voir sur un grand écran de cinéma. Citons entre autre le shoot de Jared Leto dans son bras déjà complètement gangréné par les injections, suivi de l'amputation de son bras, le tout en surimpression d'une partouse pendant laquelle Jennifer Connely a l'immense joie de recevoir une bouteille en verre dans l'anus. Very nice ! Tiens, celui-là non plus je ne l'ai jamais revu... Et pendant que j'y pense, les enfants, dites NON à la drogue !

SAW (2004)
Les 5 suites ont beau avoir poussé le bouchon du gore encore plus loin, aucune n'a jamais égalé la perversité du premier volet.L'intensité du final pendant lequel Cary Elwes scie sa proche jambe dans une dernière manoeuvre pour échapper au piège de Jigsaw. A la limite, même en détournant les yeux de l'écran, le simple fait d'imaginer la détresse et l'acte qui en suit suffit à vous glacer le sang...

MARTYRS (2009)
Si vous avez tenu tout le film de Pascal Laugier, vous avez sûrement des yeux bioniques, un cerveau en kevlar et un estomac accroché par des liens d'acier. Moi-même, j'ai tenu bon. Si le massacre d'une famille au fusil de chasse ne vous a pas suffit, vous aurez droit à cette scène traumatisante dans laquelle une femme cadavérique détenue et torturée dans une cave pendant plusieurs dizaines d'années se voit débarrasser de sa "camisole" métallique enfoncée jusque dans sa chair.

OLD BOY (2003)
Lorsque Dae-Su Oh apprend la terrible raison pour laquelle il a été enfermé pendant près de 15 ans, il ne voit qu'une solution pour épargner ceux qu'il aime de la terrible révélation : il se coupe la langue en échange du silence de l'homme qui a tout manigancé. Un acte d'autant plus atroce qu'il ne fait qu'amplifier une révélation aussi voire plus choquante que l'acte lui-même.

PULP FICTION (1994)
Mia Wallace fait une overdose. Vincent Vega, pour pas avoir à annoncer à son boss que sa femme était morte sous sa garde, s'engage dans une course contre la montre pour...lui balancer une énorme seringue en plein coeur ! Et pour ne rien arranger aux choses, Mia, encore sous le choc, finit par se balader avec la seringue encore plantée dans la poitrine. Tarantino est décidemment incontournable quand il s'agit d'imaginer les scènes les plus tordues. Et au fait, les enfants, dites NON à la drogue !

SYRIANA (2005)
En général, dans le cinéma hollywoodien de la dernière décennie, les scènes de torture suggèrent plus qu'elles ne montrent. Pas dans le film de Stephen Gaghan SYRIANA dans lequel c'est George Clooney qui passe sous les mains experts de coriaces bourreaux. Ce qu'il aime vous montrer, des ongles arrachés et quelques autres parties du corps bien amochés. Je vais vous dire une chose : pour moi, les ongles, c'est sacré et là c'était un peu trop pour mon petit coeur...

THE HITCHER (1986)
Imaginez Jennifer Jason Leigh ligottée entre une remorque et le camion. Si le camion avance, elle est écartelée. Avec le psychopathe Rutger Hauer au volant, la demoiselle a peu de chance d'en sortir en un seul morceau. Elle n'a que son petit copain pour la sauver : fera-t-il le bon choix ? Pas sûr...


MISERY (1990)
Lorsque le romancier Paul Sheldon a un accident de la route, il a de la chance de tomber sur sa fan numéro 1 pour prendre soin de lui... ou pas. Il se trouve en effet qu'Annie préfère le garder pour elle toute seule. Sa solution : un bon gros coup de masse en plein sur les chevilles ! Il ne risque pas de prendre ses jambes à son coup comme ça... Ah, l'Amour, ça vous fait faire de ces choses !

IRRÉVERSIBLE (2002)
Dans le registre de la scène de viol, il y avait déjà eu STRAW DOGS, LES ACCUSES, ORANGE MECANIQUE, LA DERNIER MAISON SUR LA GAUCHE et pas mal d'autres. Devant la caméra de Gaspard Noé, ça ne veut juste pas s'arrêter. Jamais. En plein fixe jusqu'au bout, pas de repos pour le spectateur, bien obligé de regarder... ou pas.

LE DERNIER ROI D'ECOSSE (2006)
A la fin du film de Kevin McDonald, le bon et naïf Docteur Nicholas Garrigan est suspendu au plafond grâce à des crochets de boucher enfoncé dans ses seins. Une scène inhabituelle et forcément extrêmement traumatisante dans un film jusqu'ici tout ce qu'il y avait de plus conforme aux règles du drame biographique et historique. Une scène d'autant plus terrifiante que James McAvoy n'hurle jamais, ne prononce aucun mot. A peine le son de sa respiration.

UN CHIEN ANDALOU (1929)
Il n'y a pas plus sacré que les yeux dans le corps humain. C'est sans conteste la partie la plus sensible auquel on puisse s'attaquer. Rien de plus normal donc d'être absolument révulsé devant ce court-métrage de Salvador Dali et Luis Bunuel dans lequel on peut voir un couteau tranché l'oeil d'une femme. C'est juste viscéral. C'est impossible de regarder et finalement d'utiliser ce même organe que l'on mutile devant vous.

AUDITION (1999)
C'est la seule fois que ça m'est arrivé. Lors de la projection de presse du film, j'ai bien failli sortir de la salle pour aller vomir. Pendant près d'1h30, le réalisateur Takashi Miike ne vous raconte presque rien, vous assomme et vous anesthésie litteralement le cerveau par son récit lent et inutile. Et puis une scène, une longue et interminable scène dans lequel le personnage principal, justement totalement paralysé, est torturé de la pire des façons. J'ai un peu occulté la scène de ma mémoire mais je me souviens d'aiguilles dans les yeux...



Bon, bah maintenant, j'aurais vraiment besoin d'un câlin et si vous connaissez un Bisounours, ça m'arrangerait !

27 août 2009

La Playlist Infinie #31 : Cloetta Paris

Un de ses jours, je ferais un post sur l'italo-disco dans ma série des "plaisirs coupables". Malgré le kitsch fantastique des looks, les paroles abscons sur l'Amour et les sonorités artificielles, ce pur phénomène 80's me fascine totalement.

Mais ce qui me fascine surtout, c'est le retour de l'italo-disco dans le son contemporain. Evidemment, on sait tous que l'on vit un énorme revival 80's en ce moment, que la pop n'est plus un gros mot ou que les couleurs flashy ne sont plus honteuses. Mais ce qui se passe ces derniers mois avec l'italo-disco est passionnant. D'abord, parce que les héritiers de Valérie Doré et Giorgo Moroder ne sont pas italiens mais scandinaves. Ensuite, parce que le genre a été complètement débarassé de ses frou-frou au profit d'une esthétique "ikea" (dans le sens imagé du terme, pas le sens péjoratif !).

Le premier pavé a été jeté l'année dernière par Sally Shapiro dont j'ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog. Son premier album éponyme est une pure merveille, à la fois complètement imprégnée par les sons électroniques artificiels de l'italo-disco des années 80 et quand même enveloppé d'une sorte de mélancolie et de douceur toute nordique qui faisait nettement la rupture avec l'image trash et m'as-tu-vu de ses ancêtres.

Mais voilà ! Le deuxième album de Sally, MY GUILTY PLEASURE, est à mon goût méga-décevant, à part quelques superbes titres comme "Miracles". Alors, qui pour remplacer temporairement ma dose quotidienne d'italo-disco scandinave ? Heureusement pour moi, j'ai un bon dealer de sons pop : Kurt et son BOULEVARD DES HITS m'ont épargné un sevrage trop violent et m'ont ouvert la voie de Cloetta Paris.

J'ai enfin pu retrouver les sensations d'extase et les moments en apesanteur grâce au premier album, SECRET EYES, de ce duo suédois qui, comme Sally, allie des mélodies de haut vol, des beats de boîte à rythme et des sons électroniques bien synthétiques, le tout enveloppés par une voix douce et enfantine.

Cloetta Paris, c'est complètement addictif mais, profitez-en, complètement inoffensif. Juste de la putain de bonne came qui vous rend heureux ! Vous ne pouvez pas en dire de tout ce qui circule sur le marché de la pop ces temps-ci...

MySpace de Cloetta Paris

24 août 2009

Les films les plus attendus (Edition Septembre-Décembre 2009)

L'année dernière, à la même époque, mon post sur les films les plus attendus de la rentrée avait plutôt bien marché et intéressé, donc je remets ça, version septembre à décembre 2009.

D'ailleurs, c'est intéressant de relire l'enthousiasme sur un film plusieurs mois avant qu'il ne se révèle finalement être une daube... Ou au contraire avant qu'il ne confirme tous les espoirs mis en lui...

Mais choisir vingt films sur les 4 mois les plus chargés de l'année va encore devoir se résumer à un shoot'em up cinématographique... Et désolé d'avance pour les amateurs de cinéma français, je n'ai pas trouvé grand chose de vraiment excitant (à part LE PETIT NICOLAS, que j'ai déjà vu !), contrairement à l'année dernière... Mais il y a UN PROPHÈTE le 26 août et croyez-moi, c'est un chef d'oeuvre absolu !

ULTIMATE GAME le 9 septembre
Pour la rentrée, quoi de mieux qu'un pur film d'été nourri à la trash TV ? Les réalisateurs/scénaristes bien barrés du génial HYPER TENSION aux commandes de ce film d'action SF ultra burné dans lequel les gens jouent aux jeux vidéos avec de vrais gens. Et oui aussi, il y a Michael C. Hall en méchant. L'adolescent qui est en moi, nourri à RUNNING MAN, COMMANDO et UNIVERSAL SOLDIER, en bande déjà...

DISTRICT 9 le 16 septembre
J'avais parlé du court-métrage dont est inspiré ce film sur ce blog il y a 2 ans et demi. C'était déjà sublime. En version longue et produit par Peter Jackson, les premiers échos parlent déjà d'un film sans égal, incroyable et complètement inédit. Rien que le pitch (une race alien fuyant la destruction de leur planète prend refuge sur Terre où ils sont séquestrés dans des ghettos) est démentiel. Les échos de la sortie US confirment... Cool !

HUMPDAY le 16 septembre
Présenté à Cannes cette année, cette comédie mumblecore (je parlerais de ça dans les prochains jours), s'inscrit dans la veine bromance, à la mode en ce moment après I LOVE YOU, MAN. En gros, deux potes bien hétérosexuels décident de faire un film porno ENSEMBLE pour un projet artistique. C'est réputé un des films les plus drôles de l'année et je veux bien le croire.

DEMINEURS le 23 septembre
Sept ans que Kathryn Bigelow, la réalisatrice la plus couillue d'Hollywood, n'avait pas fait de films. Donc, après les classiques que sont NEAR DARK, BLUE STEEL ou POINT BREAK, elle revient pour ce qui est annoncé comme un des plus grands films de guerre de la décennie. Cette fois, c'est vu à travers le regard d'une équipe de démineurs officiant en Irak. J'en transpire d'avance...

HOTEL WOODSTOCK le 23 septembre
J'avais pas du tout aimé son dernier film LUST CAUTION. Mais Ang Lee reste malgré tout un de mes 10 réalisateurs vivants préférés. Après plus d'une décennie sans une once de comédie dans ses films, il revient à la comédie douce-amère de ses débuts avec l'histoire d'un ado qui va être à l'origine, bien malgré lui, du plus grand concert rock de tous les temps. Ça sent le PRESQUE CELEBRE de 2009 à plein nez !

500 JOURS ENSEMBLE le 30 septembre
J'en ai déjà parlé. Quand je vois la bande annonce de ce film, j'ai l'impression qu'ils sont rentrés dans ma tête pour y piocher toutes mes obsessions. Je n'avais pas attendu un film comme ça depuis GARDEN STATE. Maintenant, le problème est qu'il faut que je me prépare à être déçu. Parce que c'est inévitablement ce qui va se passer - compte du degré d'attente insoutenable qui paralyse mon cerveau depuis plusieurs mois.

PANDORUM le 30 septembre
Deux hommes se réveillent dans un vaisseau spatial abandonné sans savoir ce qu'ils font là, avant de se retrouver confronter à d'étranges créatures. Parce que Ben Foster est un des meilleurs acteurs de sa génération. Parce que les pitchs SF de ce genre sont aussi rares que les neurones dans le cerveau de Paris Hilton. Parce que ça a l'air tout simplement intense, entre EVENT HORIZON, ALIEN et tout Cronenberg.

FUNNY PEOPLE le 7 octobre
Pour son troisième film comme réalisateur (après 40 ANS TOUJOURS PUCEAU et EN CLOQUE MODE D'EMPLOI), le roi de la comédie devient un peu plus sérieux pour un film plus introspectif qui respire les films de James L. Brooks (TENDRES PASSIONS, POUR LE PIRE ET LE MEILLEUR...), une des mes idoles. Les échos américains sont moyens et EN CLOQUE m'avait fortement déçu mais c'est plus fort que moi, Adam Sandler, Seth Rogen, Judd Apatow, ça ne peut pas être que bien...

JENNIFER'S BODY le 21 octobre
Compte tenu que son scénario pour JUNO m'a donné de l'inspiration pour encore 10 ans, le jour où je croiserais Diablo Cody, je me prosternerais et lui embrasserais les pieds. Elle le mérite. Normal donc d'être enthousiaste pour ce film d'horreur qu'elle a écrit et qui met en scène Megan Fox en démon attirant ses proies masculines par vous savez quoi...

AWAY WE GO le 4 novembre
On sait que Sam Mendes est un metteur en scène dramatique extraordinaire. Il n'y a qu'à voir AMERICAN BEAUTY ou LES NOCES REBELLES. Pour la première fois, il change totalement de ton pour une comédie douce-amère. Sans star mais avec les toujours exceptionnels John Krasinski (THE OFFICE) et Maya Rudolph (SNL), il a décidé de parler d'un jeune couple partant sur les routes pour trouver le parfait endroit pour élever leur premier enfant à venir. Ceux qui me connaissent savent que c'est mon genre de films ça...

THE BOX le 4 novembre
Le simple nom de Richard Kelly (DONNIE DARKO, SOUTHLAND TALES) suffit à me faire sautiller d'excitation. Compte tenu qu'il y a également une nouvelle de Richard "Je Suis une Légende" Matheson à l'origine du film, ça devient encore plus intéressant.



PIPPA LEE le 4 novembre
Le deuxième film de Rebecca Miller, PERSONAL VELOCITY, était extraordinaire. THE BALLAD OF JACK & ROSE, son troisième, l'était moins mais toujours porté par des acteurs bouleversants. Car les acteurs, c'est bien la source de mon ardeur sur ce film : PIPPA LEE, c'est juste le plus beau casting de l'année (Robin Wright, Alan Arkin, Keanu Reeves, Maria Bello, Julianne Moore et surtout Winona Ryder qui a, plus que jamais, l'air délicieuse).

L'IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS le 11 novembre
Terry Gilliam collabore à nouveau avec son scénariste de BRAZIL et du BARON DE MUNCHAUSEN. Ça se voit dans la bande annonce et c'est donc un très très bon signe vu que ce sont les meilleurs films de l'ex-Monty Python, qui n'a rien fait de vraiment top depuis L'ARMEE DES DOUZE SINGES en 1995. De l'aventure, du mystère et de la fantaisie pour ce qui s'annonce comme un ravissement pour les yeux. Et puis, c'est le dernier film de Heath Ledger !

IN THE LOOP le 18 novembre
La critique anglaise et américaine parle déjà d'un des films les plus drôles de la décennie. Je veux bien les croire tant la bande annonce est déjà, à elle seule, une oeuvre d'art comique. Prenez la satire politique à la DR STRANGELOVE combinée à l'hystérie absurde des Monty Python, le tout filmé comme un faux documentaire façon THE OFFICE ou SPINAL TAP et vous avez IN THE LOOP. "La Guerre. Quand vous y avez été une fois, vous ne voulez surtout pas y retourner à moins d'y être obligé... C'est comme la France."

ZOMBIELAND le 18 novembre
Quand on vexe les Américains. Voilà le résultat. Visiblement fâchés par SHAUN OF THE DEAD qui leur volait la vedette sur les questions de films de zombie, ils répliquent avec ça, une ode sévèrement burnée à la chasse aux zombies. Et compte tenu que Bill Murray y joue un zombie, qu'on ne voit pas assez Woody Harrelson au cinéma et qu'il y a aussi Abigail "Little Miss Sunshine" Breslin dedans, ZOMBIELAND est imparable cet hiver.

BREATHLESS le 9 décembre
S'il n'y avait pas eu ça, ce film coréen à mini-budget ne figurerait pas dans cette sélection. Vu que cet avis a été suivi d'autres avis tout aussi enthousiastes, il devient carrément incontournable. Juste pour ça, parce j'ai peu d'idées préconçues sur les films que je vais aimer ou pas.


L'ELITE DE BROOKLYN le 9 décembre
Antoine Fuqua revient enfin à ce qu'il sait le mieux faire : filmer la rue ! Presque 10 ans après TRAINING DAY, il filme un énorme casting (Richard Gere, Ethan Hawke, Lili Taylor, Ellen Barkin, Wesley Snipes, Don Cheadle) à partir d'un scénario qu'on dit extraordinaire et écrit par un jeune employé de la ville de NY: l'histoire parallèle de trois flics new-yorkais aux parcours très différents.

AVATAR le 16 décembre
Pas très original de mettre le nouveau James Cameron dans une liste des films les plus attendus de 2009, compte tenu que ce film est attendu (énorme euphémisme, là) par des milliards de personne sur Terre depuis 10 ans. Bon bah voilà, il paraît qu'on a jamais vu ça, que le Cinéma ne sera plus jamais pareil après et que nos yeux et nos cerveaux seront tellement éberlués qu'ils vont exploser... Ça s'est ce que j'ai écrit avant le 21/08. Après le 21/08 et après avoir vu 15 minutes du film en 3D et un teaser, je dirais juste : "Mouais, Bof, faut voir"...

MAX ET LES MAXIMONSTRES le 16 décembre
Spike Jonze a tourné deux classiques (DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH et ADAPTATION) mais ça fait sept ans qu'il bosse sur l'adaptation du chef d'oeuvre de la litterature enfantine, MAX ET LES MAXIMONSTRES. Après moult tumultes avec la Warner, sa vision démentielle semble enfin avoir pris vie. La bande annonce, sur la musique d'Arcade Fire, est une des plus belles de l'année et j'ai très envie de voir ce que ça donne (et ça aussi, c'est un euphémisme!).

23 août 2009

Un petit avant-goût de la fin du monde...

Spiderman qui baise dans les toilettes. Des filles qui montrent leurs seins (et leur fesse). Du vomi sur un tourniquet. Une intoxication aux curlys. Du crachat sur des poils. Plein de gros doigts. Des blondes et des brunes qui se roulent des pelles. Des rousses qui se bastonnent. Des barbus à cheveux longs qui dansent la tektonic.



Il paraît que c'est ce à quoi ressemblera la musique du futur. Le futur aurait-il donc déjà le goût de l'apocalypse ?

20 août 2009

300

Jusqu'à maintenant, je n'avais ni fêté d'anniversaire à ce blog, qui a pourtant plus de 2 ans et demi, ni marqué quelconque étape symbolique. Mais il y a un début à tout et ce post est donc le 300e. J'ai pas mal réfléchi à quel type de post je pourrais faire pour marquer ce cap. Mettre une photo du "300" de Zack Snyder ? Super original. Parler de mes posts préférés ? Ils sont déjà dans la colonne de gauche (ou presque). Parler des moments forts de la création au jour le jour du blog ? Pas franchement intéressant.

Après mure réflexion, j'ai donc finalement trouvé. Je vais parler de blogs et plus particulièrement des blogs francophones amateurs et personnels que je suis tous les jours, des blogs qui me passionnent, des blogs qui suscitent chez moi une admiration que j'adorerais réciproque. Je vais tenter d'être le plus sincère possible, raconter ce qui me plaît (et éventuellement me plaît moins) dans ces blogs qui ont tous une chose en commun : leurs auteurs écrivent, font l'effort de faire des phrases qui ont un sens pour mieux transmettre une émotion, n'importe laquelle, que ce soit le rire, les larmes ou la simple passion.

GIRLS & GEEKS
Titiou m'a découvert avant que je la découvre. C'est lorsqu'elle m'a demandé en ami sur Facebook que je me suis plongé dans son blog dont j'ai pas mis très longtemps à devenir complètement accroc. Parce qu'il faut savoir une chose avec Titiou, sa plume est aussi fine que les hanches de Keira Knightley. Il n'est donc pas étonnant de retrouver son nom en bas d'articles des Inrocks, de Slate.fr, de BienBienBien ou de Brain Magazine. D'ailleurs, le simple fait de savoir que je la compte parmi mes lectrices me remplit d'une fierté immense.
Difficile de résumer le contenu un peu foutraque de G&G tant il foisonne de sujets et de séries iconoclastes : du guide des chiottes à la littérature, du porno aux geeks hardcore en passant évidemment par ses propres états d'âme. C'est toujours plein d'esprit et drôle à s'en faire péter une côte, même quand les idées se font plus noirs. Parfois, son cynisme me désarçonne pas mal mais c'est tout l'intérêt : si on ne devait lire que des blogs qui nous ressemblent, on en lirait pas beaucoup...

WITH MUSIC IN MIND
Sabine, c'est ma première fan "déclarée". Je le dis tout net : au moment où je me sentais un peu démotivé, elle est apparue et m'a laissé spontanément des commentaires élogieux à chaque post. Autant dire que ça vous remonte un moral. Ça m'a permis également de découvrir son blog qui regorge de découvertes musicales de très bon goût - pas toujours du mien mais c'est pas très grave. Car si vous n'êtes pas un minimum intéressé par les folkeuses soul-jazzy suédoises, vous risquez de vous ennuyer un peu - évidemment je caricature ! Ce qui est sûr toutefois, c'est la passion qu'elle met dans chacun de ses nombreux posts. Sabine aime la musique et ça se voit et franchement c'est bien là l'essentiel.

RIEN A FOUTRE
Je vais peut-être apparaître comme une grosse feignasse mais là aussi, c'est Jay qui m'a découvert avant que je le découvre. J'avais déjà lu son skyblog il y a quelques mois mais, sincèrement, skyblog, je peux pas. Question d'image. Question de présentation. Sauf que bien lui en a pris de passer sur wordpress car sa plume est aussi affutée que le couteau de Michael Myers et ça aurait été dommage de le rater. Du cinéma, de la musique (un peu obsédé par Jay-Z quand même !), de la télé et tout un tas d'expériences de vie tout à fait savoureuses, les sujets sont divers et variés et c'est souvent à mourir de rire. Je le lis seulement depuis quelques semaines mais RAF m'aura permis de moins m'ennuyer cet été où une grande majorité de blogs ont arrêté de vivre...

CHABADABADA
Gwendoline fait ce qu'on appelle communément un "blog de filles". Mais j'ai appris qu'il ne fallait pas dire ça, que ça ne voulait rien dire, ce sur quoi je suis plutôt d'accord. Disons que Gwendoline fait un blog sur l'Amour. Le titre du blog aurait pu vous mettre sur la voie... Ce qui différencie CHABADABADA des autres blogs du même genre (et le Dieu de l'Internet sait à quel point ils sont nombreux !), c'est d'abord la façon dont il est merveilleusement bien écrit. Ensuite, c'est qu'il ressemble à s'y méprendre à une sorte SEX & THE CITY "live", à la fois parfaitement ancrée dans la réalité des relations hommes-femmes et romancée ce qu'il faut. Le blog de Gwendoline, avec ses personnages bien réels et récurrents, ses cliffhangers, ses moments sexy (très sexy), ses moments de doutes, ses moments de rire, on le suit donc comme une série TV.
Etant un éternel romantique sûrement très naïf croyant "encore" dur comme fer au Grand Amour, je suis souvent peiné de voir tant de questionnements sur les pourquoi du comment des relations amoureuses mais je trouve ça tellement fascinant...

BOULEVARD DES HITS
C'est le nom du blog de Kurt qui m'a d'abord intrigué. Ça résonnait comme les vieilles compils qui pullulaient dans les années 90. Et quand on fait un blog pop depuis plusieurs années, forcément ça vous parle au coeur. BOULEVARD DES HITS m'a effectivement parlé au coeur car il parle de pop music d'une façon souvent considérée comme péjorative. Il parle de la pop music des Top 50. Point de TOP ALBUMS à la fin de l'année comme je peux le faire moi, par exemple. Kurt fait un TOP SONG. Il classe ses chansons préférées de l'année. Juste les chansons. C'est très pop de considérer les chansons avant les albums et c'est surtout très rare en France. Cette rareté fait la qualité de BDH. Mais tout le monde pourrait s'en foutre si seulement il n'y avait pas cette extraordinaire façon d'écrire sur tous ces groupes malaimés et sur cet Amour de la pop music. Cette plume est magique et vous donne envie de vous replonger dans tous ces tubes de Stock Aiken & Waterman et autres gloires du top 50 des années 80 à nos jours. Il faudrait juste qu'elle s'exprime plus souvent en complément des magnifiques découvertes offertes (je me remets pas de Cloetta Paris et de Lights !)

L'IMPOSSIBLE BLOG CINE
Suis-je bien partial en parlant du blog de David ? Sûrement pas. Mais je vais essayer de l'être au maximum car, effectivement, l'auteur de ce blog, je le connais depuis bien longtemps : on travaillait ensemble à la rédac' d'AlloCiné, back in 2001-2002. Comme son nom l'indique parfaitement, ça parle de cinéma, uniquement de cinéma mais avec la perspective du cinéphile arpentant les mini-salles comme les multiplexes pour apercevoir autant le dernier Harry Potter à l'UGC des Halles qu'un film coréen au Reflet Médicis ou une comédie américaine en sortie technique au Publicis. Avec ses anecdotes de spectateurs indisciplinés (parfois très célèbres !) ou de problèmes techniques en tous genres (bobines manquantes...) et bien sûr avec les inévitables critiques, c'est toujours riche et savoureux. Compte tenu de sa consommation frénétique de films (assez similaire à la mienne, je l'avoue), il serait bien qu'il poste plus mais L'IMPOSSIBLE BLOG CINE n'a que 9 mois donc je vais essayer d'être indulgent...

LITTLE STYLE BOX
Moins de texte que les autres sur LITTLE STYLE BOX mais c'est un peu normal, c'est un blog de mode. Le meilleur que j'ai trouvé (et le Dieu de l'Internet sait aussi qu'ils sont nombreux) qui soit parfait à tout point de vue. D'abord, parce que les photos très belles sont prises par l'auteur lui-même. Ensuite, parce qu'il photographie les "vrais gens" de la rue. Pas les vieux beaux habillés de vêtements qui vous couteraient la peau de votre cul (si elle était en vente) que photographie le Sartorialist. Juste des jeunes, des vieux, des garçons, des filles qui osent tout avec du H&M, de la frippe ou tout ce qui ressemble de près ou de loin à du tissu, du cuir et autre matière - y compris signé par de grands noms. Un blog très inspirant et définitivement recommandable à tous ceux qui se cherchent vestimentairement parlant car il vous apprend lentement et sûrement, sans aucune morale, à vous décomplexer et à oser. Il vous apprend que l'élégance ne s'achète pas, elle se travaille.


Pour finir, comme aux Oscars, je voudrais profiter de ce post un peu particulier pour dire un immense merci à tous ceux qui sont venus plus d'une fois sur ces modestes pages. Vous êtes de plus en plus nombreux et vous ne savez pas à quel point vous me rendez fier de ce que j'accomplis (presque) chaque jour quand j'écris ici. Merci également à tous ceux qui prennent le temps d'écrire des commentaires et laisser des mots d'encouragements. Merci à tous ceux que je croise "dans la vraie vie" et qui me complimente sur ce blog. Merci enfin à tous ceux qui me font un peu de pub en en parlant, en laissant des liens ou en devenant fan sur Facebook.

Chaque jour, j'adore encore plus faire ce blog donc l'aventure est loin d'être terminée... A bientôt donc pour un 301e message...

18 août 2009

Vous ne pouvez pas détester Rachel McAdams

En 2004 et 2005, elle était tellement hype. C'était sans conteste la It Girl d'Hollywood. Personne ne semblait pouvoir l'arrêter.

Et puis, pffff. Disparue de la circulation pour on ne sais quelle raison et on s'en fout d'ailleurs. Elle est de retour ! Ouf. Car il y a quelque chose avec Rachel McAdams d'indéfinissable, un truc qu'on retrouve dans un nombre si petit d'actrices qu'une simple énumération serait une insulte à leur talent et leur grâce.

Il y a ce côté girl next door, cette fille pas "trop" belle qui pourrait paraître totalement insignifiante s'il n'y avait pas ce côté si gracieux. Il y a ce sourire évidemment. Mais il va avec la grâce forcément. Et puis il y a ce regard. Un regard parfaitement capturé sur la photo ci-dessus par Alex Hoerner. Un regard que l'on retrouve dans un peu tous ses rôles, entre innocence, candeur et appel au crime. Ils sont rares ces regards. D'autant qu'aujourd'hui, ils sont noyés dans un océan de botox et de collagène - y compris chez les actrices de 30 ans. Il y a cette discrétion également. Autre qualité rare et inestimable chez une actrice américaine de 3 décades.

Pourtant, c'était pas gagné avec son rôle de garce absolue dans MEAN GIRLS. Mais que voulez-vous ? Les petites salopes blondes, ça ne me fait ni chaud ni froid et je n'y prête jamais attention. Sauf que dans N'OUBLIE JAMAIS, c'est l'inverse qu'elle joue. Et là, difficile de résister. D'ailleurs, je n'ai pas du tout résisté, compte tenu que l'intégralité de l'eau de mon corps s'est écoulée par mes yeux pendant les 2 heures et 3 minutes que dure le film de Nick Cassavetes. Soupçons confirmés avec SERIAL NOCEURS. Cette fille était faite pour être aimée. L'Amour lui va bien. Question de regard. Question de sourire. On en revient toujours à ça et impossible de revenir en arrière. D'ailleurs, elle a beau à nouveau joué les petites pestes dans ESPRIT DE FAMILLE, ça ne dure pas bien longtemps. Et voilà que je me suis remis à pleurnicher comme une fillette.

J'ai donc peur de l'effet que me fera THE TIME TRAVELER'S WIFE qui vient de sortir aux Etats-Unis et qui nous attend en novembre chez nous. Encore une histoire d'amour mélodramatique bien dégoulinante. Dire que ce n'est qu'une étape et qu'on va la voir en 2010 dans SHERLOCK HOLMES avec Robert Downey Jr, dans MORNING GLORY avec Harrison Ford et que ce n'est pas prêt de s'arrêter.

Car Rachel McAdams, c'est Paul Rudd avec des seins. Vous ne pouvez pas la détester. Impossible. Vous auriez beau vous autoconvaincre, vous forcer, vous le graver au burin dans le cerveau, vous n'y arriverez pas. Je vous le dis, cette fille est faite pour être aimée...

16 août 2009

10 ans et on recommence...

Avant toute chose, il faut regarder cette bande-annonce. C'est important et ça ne dure "que" 2 minutes et 33 secondes.



Flippant, n'est-ce pas ? En tous les cas, moi, j'ai trouvé ça assez flippant la première fois. Mais à part ça. A part le fait que le sujet de l'enlèvement extraterrestre n'est pas vraiment un sujet nouveau. A part le fait que ça a tout du thriller fantastique hollywoodien bien formaté. Ça ne vous rappelle pas quelque chose...

Dix ans. Presque jours pour jours. Dix ans pour qu'Hollywood ressorte la campagne de communication virale la plus efficace de l'histoire du cinéma. Dix ans qu'une petite bande de cinéastes en manque de reconnaissance ont fait croire au monde entier qu'ils avaient retrouvé la vidéo d'autres apprentis cinéastes s'étant faits massacrés dans les bois par une sorcière assoiffée de sang. Dix ans que THE BLAIR WITCH PROJECT a fait le coup du lapin à tous les marketeurs cinéma d'Hollywood !

A l'époque, le web était dans un entre-deux : pas assez utilisé pour être complètement maîtrisé mais bien assez pour faire circuler les rumeurs. Un contexte idéal pour Daniel Myrick et Eduardo Sanchez qui allaient, grâce au web, faire de leur petit film quasi-amateur (60 000 dollars de budget) le film le plus rentable de l'histoire du cinéma (250 millions dollars de recettes monde). Juste en faisant croire que la vidéo du film était vraie ! A un moment ou à un autre, tout le monde y a cru ! Moi y compris. Je me rappelle même très bien, en septembre ou octobre 1999 soit 2-3 mois après ses sorties françaises et américaines avoir une discussion houleuse avec un type m'affirmant haut-et-fort que THE BLAIR WITCH PROJECT était réalisé à partir de vidéos bien réels.

Et bien, dix ans plus tard donc, le studio Universal remet ça. Pour vendre THE FOURTH KIND, ils mettent en avant que le personnage incarné par Milla Jovovich existe réellement, qu'il s'appelle Abigail Tyler, et que les vidéos de patients présentés dans le film sont les siennes. Trop "choquantes" et "perturbantes", ces vidéos auraient été gardés secrètes et, pour la première fois, rendues publics via le film que l'on vous invite à aller voir...

Je vais être franc. En découvrant cette bande-annonce ci-dessus, en n'ayant jamais entendu parlé du film avant, j'ai cru à ce que l'on essayait de me faire avaler. J'y ai cru 2 minutes et 33 secondes, le temps de la bande annonce, et les 2 minutes qui ont suivi le temps que mes yeux se replacent dans leur orbite et que mon cerveau se soit remis à fonctionner. Mais j'y ai cru !

Franchement, l'actrice principale qui vient vous présenter la bande-annonce directement DANS la bande-annonce, c'était la première fois que je voyais ça... Quant à la bande-annonce en elle-même, elle fait violemment bien son métier. Et il suffit d'aller jeter un oeil sur les commentaires des différents forums (surtout américains) sur lequel a été postée la vidéo pour se rendre compte que le nombre de gens sur qui cette bande-annonce a fait le même effet sont nombreux !

Alors évidemment, "l'effet" ne dure pas. Comme je le disais, BLAIR WITCH PROJECT est passé par là et l'Internet n'a plus la même gueule qu'il y a 10 ans : c'est un média de masse dont les gens ont appris à se méfier (ou presque). Mais le but n'est-il pas déjà atteint ? Il est encore bien trop pour juger de l'impact, le film ne sortant que le 6 novembre aux Etats-Unis, mais les gens parlent, débattent même, écrivent des posts de 3000 signes comme je viens de le faire...

On peut pas en dire autant de toutes les bandes annonces qui débarquent sur le net à longueur de semaines...

14 août 2009

Le Top 10 des Décolletés Télévisuels

Je sais. C'est bien pourri comme idée de post. Mais c'est le mois d'août et mon cerveau est un peu parti en vacances, à défaut de mon corps. Et puis franchement, au départ, je trouvais que c'était une super bonne idée de post.... Un top 10 des plus beaux décolletés vus à la télé ! Fidèles lectrices, ne m'en voulez pas trop. Vous avez quand même ça pour équilibrer la balance. Quant à mes fidèles lecteurs, un seul mot : enjoy !

1. Lindsay Lohan (SNL)
A défaut du plus impressionant (quoique...), c'est à coup sûr le plus drôle. Hermione, sous les traits de la Lindsay, débarque à Poudlard pour la rentrée mais la puberté est passée par là. C'est alors que les hormones de Harry et de Ron se mettent en route. Définitivement culte ! Voir la vidéo.

2. Salma Hayek (UGLY BETTY)
En parlant de plus impressionant, le voilà. Vainqueur toute catégorie. Imaginez-vous dans l'ascenseur et Salma Hayek enlève son chemisier pour dévoiler ça... Qu'est ce que vous faites ? Perso, je me perce les yeux. Parce qu'après ça, la seule chose que vous avez envie de voir, c'est du noir, pour ne surtout pas oublier ce que vous venez de voir ! Voir la vidéo.

3. Tiffani Amber Thiessen (BEVERLY HILLS)
Qu'est-il arrivé à Kelly "planche à repasser" Kapowski ? La preuve que tout le monde grandit. Certains en mieux que d'autres. Sauf qu'entre temps, les courbes aidant, Tiffani est devenue une vraie garce sous les traits de la perverse Valerie Malone. Que voulez-vous que je vous dise ? Tant pis. Voir la vidéo.

4. Julia Louis Dreyfus (SEINFELD + OLD CHRISTINE)
C'est sûr qu'il n'est pas très impressionant. Mais c'est Elaine de SEINFELD et il y a peu de personnages à la télé qui arrivent à être aussi sexy avec aussi peu. Elle a beau s'être exposée ainsi que 2-3 fois en 8 ans de série, on s'en souvient comme si c'était hier de ces 2-3 fois. Ils ont de la valeur. Pour le coup, contrairement à ses collègues JLH et Nikki Cox, ce n'est pas gratuit avec JLD ! Mais ça l'est un peu plus dans OLD CHRISTINE ! L'âge sûrement ? Voir la vidéo.

5. Alyssa Milano (CHARMED)
Quel mec n'a jamais regardé CHARMED uniquement pour les décolletés d'Alyssa Milano ? Compte tenu que la belle brunette est le fantasme absolu d'une génération entière de garçons (dont je fais évidemment partie), à mon avis, ils ne sont pas nombreux. Voir la vidéo.

6. Marla Sokoloff (THE PRACTICE + DESPERATE HOUSEWIVES)
D'abord dans la série judiciaire THE PRACTICE, cette actrice sous-estimée et très discrète est la réceptionniste futée et sexy qui n'hésite pas à afficher son décoletté plongeant. Voir la vidéo. Puis, dans trois épisodes de DH, elle est la fille au pair qui réveille bien involontairement la libido du quarantenaire Tom. Et je le comprends ! Voir la vidéo. Ce James Franco, quel veinard quand même !

7. Nikki Cox (LAS VEGAS + NIKKI)
La reine du décoletté télévisuel, c'est elle. De sa première série (UNHAPPILY EVER AFTER, inédit en France) à NIKKI en passant par LAS VEGAS, pas un épisode dans lequel Nikki Cox n'arbore un décoletté ultra-plongeant sur sa poitrine très généreuse. Complètement gratuit à chaque fois mais agréable à regarder. Dommage qu'elle ressemble au Joker maintenant ! Voir la vidéo.

8. Jennifer Love Hewitt (GHOST WHISPERER)
Franchement, si tous les fantômes n'arrêtent pas de la suivre, c'est pas vraiment parce qu'elle arrive à les entendre...Voir la vidéo.







9. Megyn Price (PARENTS A TOUT PRIX)
D'épisode en épisode de cette série pourtant très familiale, Megyn arbore des décolletés plus ou moins plongeant mais toujours avec ce charme immuable de la MILF bien consciente de ses atouts. Voir la vidéo.




10. Megan Fox (MON ONCLE CHARLIE)
L'apparition de la pin-up préférée des magazines masculins du monde entier n'aura duré le temps que d'un épisode de l'excellente sitcom de Charlie Sheen et Jon Cryer. Mais impossible d'oublier cet épisode dans laquelle elle incarne une jeune aguicheuse mineure (tiens bizarre !) qui attise la libido des deux collocs quarantenaires ! Voir la vidéo.

Et MENTION SPECIALE à Kristin Chenoweth de PUSHING DAISIES qui n'a pas réussi à rentrer dans le TOP mais ça s'est joué à peu ! Encore de la faute à Megan Fox ! Quelle salope celle là !